Canal du Couétron - Dictionnaire des canaux et rivières de France

L'ensemble des données de la présente page provient du remarquable travail de Valérie Mauret-Cribellier, chercheuse (et trouveuse !) à la Direction de l'Inventaire de la Région Centre, et qu'elle a publié dans le numéro d'automne 2010 du magazine "La Loire et ses Terroirs" (n°74). Les documents graphiques proviennent des Archives Départementales du Loir-et-Cher, par l'intermédiaire de Valérie.

L'auteur de ce site avoue humblement qu'avant de découvrir ce travail, il ignorait totalement l'existence de ce canal, et qu'il fut ravi de cette découverte !

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	Canal du Couétron
	Une succession de rivières aménagées pour le flottage des bois de la marine royale Une porte marinière du canal du Couétron (dessin de 1783). L'ouverture, par un système de levier et de goupilles, en devait être assez fastidieuse en l'absence de cric.
	Bassin versant Loire Type de voie d'eau Rivières canalisées Relie Glatigny (sur le Couétron) et Valenne (sur la Braye) au Loir Origine physique et administrative de la partie navigable Valenne (Loir-et-Cher) à la cote m Extrémité physique et administrative La Châtre-sur-le-Loir (Sarthe) à la cote m Sens conventionnel de descente De Souday à La Châtre (bien logiquement) Longueur de la partie classée flottable 57 km environ Nombre de portes marinières 39 Gabarit Les radeaux de bois mesuraient jusqu'à 60 m mais ne dépassaient pas 3 m de large, dimension imposée par celle offerte par les portes marinières Mouillage : 0,97 m (une demi-toise) Ouvrages remarquables : Tout a disparu. Le canal ne comportait pas d'ouvrage exceptionnel.	Structures administratives de rattachement DDE Sarthe et Loir-et-Cher Statut actuel Radiée Raisons de sa canalisation Acheminement de bois jusqu'à Nantes par flottage pour la marine royale Compagnie concessionnaire à l'origine de cette canalisation Sieur Mangin Personnalités importantes ayant contribué à sa construction Préfiguration Conception ?? Canalisation commencée en 1783 (arrêt du Conseil d'Etat du 8 avril) Ouverture vraisemblable 1785 Confisqué par l'Etat pendant la Révolution, vers 1791 Radié le Le flottage cesse sur cette voie d'eau vers 1812 , L 'ingénieur en chef du Loir-et-Cher préconise le déclassement du canal en 1817
	Deux aménagements de passes marinières dans les barrages de Poncé (en haut) et Ruillé (en bas), tous deux sur le Loir, un peu en amont de la Châtre-sur-le-Loir. Ce sont respectivement les 37 et 38ème portes marinières du canal qui en comptait 39.
	Système alimentaire Les rivières elles-mêmes Voies d'eau adjacentes : Aucune Principales villes traversées : La Châtre-sur-le-Loir Départements concernés : Loir-et-Cher, Sarthe, Origine du nom des rivières Couétron, Braye et Loir La Braye tirerait son nom du gaulois brac, boue. Inconnu de Dauzat, le Couétron pourrait venir du coat ou coet celte, bois, forêt, ce que vient étayer la présence des forêts de la Pinterie et de Montmirail qui ont justifié la création du canal. Quant au Loir, nous sommes partagés entre une origine commune avec la Loire, soit Liger, boue, lie, et une autre origine, proche du Lay vendéen, le celte ledo, flot, flux.	Remarques Le canal de flottage du Couétron est en fait constitué, en remontant d'aval en amont, d'une partie du Loir aménagé de La Châtre-sur-le-Loir jusqu'au confluent avec la Braye, de la Braye elle-même jusqu'à son confluent avec le Couétron lui-même aménagé sur deux kilomètres. Il s'agissait alors d'acheminer par flottage les bois des forêts de Montmirail et de la région jusqu'aux chantiers navals de Nantes. Cette exploitation des forêts concernées pour le bois de marine étant prévue pour durer une trentaine d'années, le canal a été conçu pour durer ce temps-là. Pas plus. À sa fermeture, les ouvrages sont détruits.
	Vues de dessus et en coupe longitudinale d'une porte marinière du canal du Couétron, en 1783
	L'ensemble des données de la présente page provient du remarquable travail de Valérie Mauret-Cribellier, chercheuse (et trouveuse !) à la Direction de l'Inventaire de la Région Centre, et qu'elle a publié dans le numéro d'automne 2010 du magazine "La Loire et ses Terroirs" (n°74). Les documents graphiques proviennent des Archives Départementales du Loir-et-Cher, par l'intermédiaire de Valérie. L'auteur de ce site avoue humblement qu'avant de découvrir ce travail, il ignorait totalement l'existence de ce canal, et qu'il fut ravi de cette découverte !
	Vue en plan, de 1783, d'une porte marinière (à gauche) munie d'une longue goulotte (34 m) destinée à faciliter le passage des trains de bois en les alignant le plus droit possible. On ne comprend guère pourquoi cette disposition est restée un cas isolé. Les premiers kilomètres du canal du Couétron sur la carte de Cassini. Le confluent du Couétron avec la Braye se trouve à mi-chemin de Glatigny et Vallenne. Les forêts de Montmirail et de la Pinterie sont au nord du Couétron. On note, dans la région de Glatigny, la présence d'étangs qui pouvaient bien suralimenter le Couétron et la Braye pour faciliter le flottage. Cliquer sur la carte pour la voir en grand.

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Retrouvez les bateaux des rivières et canaux de Normandie dans le CDrom "Bateaux des Rivières et Canaux de France", version très enrichie (plus de textes, plus d'illustrations, et même quelques bateaux supplémentaires) du département "Bateaux" du présent site, édité par l'association HiPaRiCa. Voir la présentation et la commande ici et ici.