info - Le coq - oeuvre de Joan Miró

[José]

Y a-t-il un rapport entre le thème de l'argent sale et de son recyclage et le pays d'où tu nous parles ?!

[Jean-Charles]

C'est universel, du moins dans les pays qui n'ont pas de loi pénale contre ce type de criminels.

Dans le cas de l'art et des clubs, ils s'agit de crimes, souvent impunis dans les grands pays.

Je crois avoir été clair. Je ne vais pas non plus me livrer dans un long texte pour disserter des nuances sémantiques entre acheter/vendre un joueur et acheter/vendre un être humain. La traite d'êtres humains ne se fait pas automatiquement avec des chaînes de fer.


Ici, le sujet est l'art et ses prix de vente.

[José]

Dans les 2 cas, art et sport, la règle économique est la même : tout peut s'acheter et se vendre. On a vu récemment qu'il existait déjà un marché où se négocient les droits d'émission de gaz carbonique (droits à polluer). Oeuvres d'art ou joueurs de foot, c'est la même chose pour le marché. Et quand il y a rareté (certains maîtres ont peu produit ou une partie de leurs oeuvres ont été détruites et les génies du foot ne courent pas les rues), les prix s'envolent. Et tant qu'il y a qqn pour acheter, les affaires continuent. On n'est pas sûr de grand-chose en science économique, mais cette règle-ci s'observe de manière implacable.