Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
Kyrillion
Inscrit le: 02 Jan 2007 Messages: 311 Lieu: Haute-Savoie
|
écrit le Sunday 30 Dec 07, 22:49 |
|
|
Citation: | Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien |
|
|
|
|
|
András Animateur
Inscrit le: 20 Nov 2006 Messages: 1485 Lieu: Timişoara, Roumanie
|
écrit le Monday 31 Dec 07, 12:53 |
|
|
@ prstprsi: D'accord avec vous: mít rád(a) est une expression, donc une unité lexicale; j'ai simplement donné la traduction littérale (que je corrige ici, rád(a) signifant plutôt "content(e), volontiers") , pour faire comprendre ce que les Tchèques devaient avoir à l'esprit quand ils ont créé cette expression. Par ailleurs, précisons que vous citez un dictionnaire slovaque, d'où la différence mít (tchèque) – mat' (slovaque) (= "avoir"). |
|
|
|
|
prstprsi
Inscrit le: 22 Oct 2005 Messages: 396 Lieu: Bratislava
|
écrit le Monday 31 Dec 07, 13:16 |
|
|
Très bien. Veuillez m'excuser, je n'avais pas compris.
Et merci de corriger ma grossière erreur en tchèque.... Grossier mélange... |
|
|
|
|
Aiatshimunanu
Inscrit le: 24 Oct 2007 Messages: 307 Lieu: [Québec]
|
écrit le Monday 31 Dec 07, 14:53 |
|
|
Je me rappelle avec la 'tite larme au coin de l'oeil que dans Radio-Enfer, une émission québécoise, on pouvait entendre Léo et Camille s'appeler doudli ou mon p'tit doudli. |
|
|
|
|
Aretas
Inscrit le: 12 Jan 2008 Messages: 60 Lieu: Meux, Wallonie
|
écrit le Monday 14 Jan 08, 9:56 |
|
|
AdM a écrit: | Dans le pays de Liège, pour signifier qu'on aime quelqu'un, on dira qu'on le « voit volontiers » (vîr voltî). |
Ha, ca alors, je comprends maintenant qu'il y a sûrement un lien avec l'expression flamande "Ik zie u graag" pour dire "je t'aime". |
|
|
|
|
Maisse Arsouye
Inscrit le: 10 Nov 2004 Messages: 2037 Lieu: Djiblou, Waloneye
|
écrit le Monday 14 Jan 08, 10:09 |
|
|
L'expression vey/vîr voltî n'est pas que liégeoise. On la rencontre aussi à Namur et dans bien des régions de Wallonie.
Cf : mot du jour voltî |
|
|
|
|
Aretas
Inscrit le: 12 Jan 2008 Messages: 60 Lieu: Meux, Wallonie
|
écrit le Monday 14 Jan 08, 21:45 |
|
|
Maisse Arsouye a écrit: | L'expression vey/vîr voltî n'est pas que liégeoise. On la rencontre aussi à Namur et dans bien des régions de Wallonie.
Cf : mot du jour voltî |
En effet, je confirme, chez moi aussi... |
|
|
|
|
meuuh
Inscrit le: 12 Jun 2006 Messages: 982 Lieu: Mie en ole opaštuja Karjalašša
|
écrit le Monday 14 Jan 08, 23:13 |
|
|
En Carélie, on dit:
Mie armastun sinuu
Autrement dit, j'aime (un peu) de toi
Ben oui, on je peut pas aimer quelqu'un dans sa totalité...
C'est pareil avec le finnois: Minä rakastan sinua
Et le vepse: Miä armastan sindei |
|
|
|
|
mystic
Inscrit le: 10 Nov 2007 Messages: 70 Lieu: Istanbul
|
écrit le Tuesday 15 Jan 08, 13:16 |
|
|
Puis qu on parle d'Amour - je pense que cette chanson de Jacques Brel s impose :
Orly
Paroles et Musique: Jacques Brel (1977)
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
La pluie les a soudés
Semble-t-il l'un à l'autre
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et je les sais qui parlent
Il doit lui dire: je t'aime
Elle doit lui dire: je t'aime
Je crois qu'ils sont en train
De ne rien se promettre
C'est deux-là sont trop maigres
Pour être malhonnêtes
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et brusquement ils pleurent
Ils pleurent à gros bouillons
Tout entourés qu'ils sont
D'adipeux en sueur
Et de bouffeurs d'espoir
Qui les montrent du nez
Mais ces deux déchirés
Superbes de chagrin
Abandonnent aux chiens
L'exploit de les juger
Mais la vie ne fait pas de cadeau!
Et nom de dieu!
C'est triste Orly le dimanche
Avec ou sans Bécaud
Et maintenant ils pleurent
Je veux dire tous les deux
Tout à l'heure c'était lui
Lorsque je disais il
Tout encastrés qu'ils sont
Ils n'entendent plus rien
Que les sanglots de l'autre
Et puis infiniment
Comme deux corps qui prient
Infiniment lentement ces deux corps
Se séparent et en se séparant
Ces deux corps se déchirent
Et je vous jure qu'ils crient
Et puis ils se reprennent
Redeviennent un seul
Redeviennent le feu
Et puis se redéchirent
Se tiennent par les yeux
Et puis en reculant
Comme la mer se retire
Ils consomment l'adieu
Ils bavent quelques mots
Agitent une vague main
Et brusquement ils fuient
Fuient sans se retourner
Et puis il disparaît
Bouffé par l'escalier
La vie ne fait pas de cadeau!
Et nom de dieu!
C'est triste Orly le dimanche
Avec ou sans Bécaud
Et puis il disparaît
Bouffé par l'escalier
Et elle elle reste là
Cœur en croix bouche ouverte
Sans un cri sans un mot
Elle connaît sa mort
Elle vient de la croiser
Voilà qu'elle se retourne
Et se retourne encore
Ses bras vont jusqu'a terre
Ça y est elle a mille ans
La porte est refermée
La voilà sans lumière
Elle tourne sur elle-même
Et déjà elle sait
Qu'elle tournera toujours
Elle a perdu des hommes
Mais là elle perd l'amour
L'amour le lui a dit
Revoilà l'inutile
Elle vivra ses projets |
|
|
|
|
|