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| Auteur |
Message |
Sibernadette
Inscrit le: 29 Oct 2008
Messages: 86
Lieu: Hérault, France
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 écrit le Monday 23 Mar 09, 9:28 |
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Ce week-end c’est la fête de mon village. Les Animaux Totémiques des villages environnants vont venir défiler avec le notre. C’est l’occasion de me renseigner sur cette tradition, car depuis que j’habite ici, je n’ai pas eu le temps ! J’ai découvert il y a quelques années l’existence de ce genre d’animal, qui vient « danser »à nos fêtes locales, grâce aux bras et aux jambes de vigoureux jeunes gens cachés sous son effigie géante
Je cite Wikipedia:
| Citation: | Dans le département de l'Hérault, lors de manifestations culturelles ou de fêtes votives, les habitants de certaines villes ou villages font défiler un animal totémique, emblème de leur cité, dans les rues. Si certains de ces animaux totémiques sont récents, la plupart sont de tradition très ancienne, souvent liée à une légende.
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Personnellement, j’ai déjà vu « danser » (par ordre alphabétique):
L’Ane de Bessan, le Bœuf de Mèze, le Cochon rose de Poussan, l’Escargot de St Pargoire, le Hérisson de Roujan, le Poulain de Pézenas, le Loup de Loupian… et j’en oublie sans doute.
D’après Wiki, La symbolique de l'animal totémique est très manichéenne. Certains sont un symbole du mal (la chenille de Pinet mange des feuilles de vigne) et servent donc pour les villageois à exorciser les malheurs qui ont frappé le village. D'autres animaux totémiques symbolisent le bien, ou du moins des vertus positives (le courage, la force, la ruse), comme l'âne de Gignac (*) ou la chèvre de Montagnac (dont le lait guérit miraculeusement la femme d’un consul vers l’an 1200).
(*) Bessan et Gignac ont tous deux un âne comme Totem. Celui de Gignac, comme les oies du Capitole, a donné l'alarme lors d'une attaque ennemie et a même participé à la bataille avec de vigoureuse ruades. |
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arianrhod
Inscrit le: 25 May 2009
Messages: 11
Lieu: berne suisse
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| écrit le Wednesday 10 Jun 09, 12:13 |
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Si je ne suis pas certaine qu'il s'agisse en l'occurence d'animaux totémiques dans toute leur dimension, les bêtes sont bien présentes dans les carnavals de la zone alémano-souabe. Outre le Leu (lion) et le Vogelgryff (griffon), figures incontournables du carnaval de Bâle avec le Wilder Mann, leur compère mi-homme mi-animal, tout carnaval voit la participation d'un bestiaire plus ou moins fantastique. Un motif récurrent est une figure d'ours ou d'autre animal pourchassé par des manieurs de fouets.
Ce monde animal, venu du fond des âges, incarne les forces primitives, les démons, les pulsions, la fertilité, la puissance des éléments, qu'on cherche à exorciser et qu'on retrouvera l'année suivante. La Chlausjagd à Küsnacht sur les bords du lac des Quatre-Cantons, est un exemple impressionnant de cette quête séculaire où, dans l'obscurité totale, dans le fracas des instruments tradtionnels - fouets, sortes de crécelles, sonnailles et trompes lugubres -, quelque 200 participants, défilant toujours dans le même ordre, s'emploient à chasser les esprits mauvais. La Bête ne se montre pas, mais on la sent, tapie dans la nuit.
Sinon, je ne connais pas trop, en Helvétie, de coutumes où un animal précis joue un rôle comme vous le décrivez.
Au fait, j'habite tout près de Berne, ville dédiée s'il en est à un symbole animal, ville où l'ours tutélaire est omniprésent. Beaucoup d'entre-vous connaissent sans-doute la très belle statuette trouvée en ces lieux et qui représente une déesse de la fécondité faisant face à une ourse. |
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