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halieutique (français) - Le mot du jour - Forum Babel
halieutique (français)

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Helene



Inscrit le: 11 Nov 2004
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Lieu: Athènes, Grèce

Messageécrit le Wednesday 05 Jul 06, 11:29 Répondre en citant ce message   

Halieutique :
- du grec αλιευτικός (alieutikos) « de pêche ou de pêcheur » qui concerne la pêche en mer.

Ce terme est formé à partir de la racine άλς,, αλός (als alos) qui signifie sel, saline, mer.
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Jacques



Inscrit le: 25 Oct 2005
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Messageécrit le Saturday 08 Jul 06, 4:03 Répondre en citant ce message   

Haliaeetus leucocephalus (litt. "pêcheur à tête blanche") c'est un aigle pêcheur, le pygargue à queue blanche.
atilfr.fr a écrit:
pygargue
Empr. au lat. pygargus « même sens », gr. πυγάργος « id. », littéral. « qui a les fesses blanches », de πυγή « fesse » et ἀργός « blanc ».


Pandion haliaetus, c'est un autre rapace, le balbuzard pêcheur.


Dernière édition par Jacques le Friday 26 Nov 10, 23:29; édité 1 fois
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Jacques



Inscrit le: 25 Oct 2005
Messages: 6525
Lieu: Etats-Unis et France

Messageécrit le Saturday 08 Jul 06, 14:23 Répondre en citant ce message   

"halieutique" s'utilise comme substantif (fém.) et comme adjectif.

Ex. L'halieutique professionnelle, l'activité halieutique, le club halieutique.


Dernière édition par Jacques le Saturday 08 Jul 06, 22:46; édité 1 fois
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Papou JC



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Messageécrit le Friday 26 Nov 10, 21:04 Répondre en citant ce message   

Faute de placer le mot dans une conversation, on peut aussi savoir que le grec άλς [hals] est apparenté au latin sal et que tous deux se rattachent à la racine IE *sal-.
En dérive toute une petite famille de mots attendus comme sel, saler, salière, salade, salami, etc. et aussi moins attendus comme salaire qui a d'abord signifié "somme donnée aux soldats pour acheter leur sel".
Et quelques autres mots en sau- : saunier, sauce, saucisse, saugrenu, etc.


Dernière édition par Papou JC le Sunday 17 Jul 11, 9:01; édité 1 fois
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Outis
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Messageécrit le Thursday 02 Dec 10, 13:14 Répondre en citant ce message   

Le nom eurindien du sel est un fort vieux mot puisqu'il est attesté du celtique au tokharien en passant par le germanique et le balto-slave.

Le grec et le latin ont permis de comprendre sa déclinaison, de type hystérodynamique (= accent vers l'arrière) :

nom. *séh₂-l-s ; ἅλς (háls) ; sāl

acc. *sh₂-él-m ; ἅλα (hála) ; sal-em

gén. *sh₂-l-ós ; ἁλός (halós) ; sal-is

En revanche, la relation avec la mer — qui n'est faite qu'en grec ! — est peut-être plus complexe qu'il n'y paraît.

Il faut d'abord remarquer que, pour les Grecs, ἅλς en tant que « mer » n'est que la partie de la mer proche du rivage (nous dirions le plateau continental), celle où les bateaux sont au mouillage, celle où l'on pêche, celle où l'on se baigne, par exemple pour se purifier avant l'initiation à Éleusis. Avec des préfixes signifiant « à côté de », en grec moderne on a toujours παρ-άλια « littoral » et παρ-αλία « plage » comme on avait en mycénien opi-a₂ra « région côtière » (le linéaire B confond l et r) trois millénaires et demi auparavant.

Ceci conduit à s'intéresser au sanskrit où le nom du sel est lavaṇám (sans étymologie sure) mais où il existe un neutre sigmatique sáras (< *sál-os) qui désigne toute étendue d'eau limitée (lac, bassin, coude de rivière) propice à la baignade et, en particulier, aux bains rituels. La fameuse rivière Sarasvatī, hautement honorée dans les Vedas mais aujourd'hui tarie, doit son nom à ce qu'elle était « riche en bains ».

On peut donc se demander s'il est si évident que ça que le nom grec de la pêche vienne de celui du sel …
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Outis
Animateur


Inscrit le: 07 Feb 2007
Messages: 3511
Lieu: Nissa

Messageécrit le Thursday 02 Dec 10, 21:47 Répondre en citant ce message   

Oubliant de faire remarquer que, par dérivation régulière, le sanskrit saras « lieu de baignade » ne saurait être issu d'un thème *seh₂-l- qui donnerait en sanskrit sār-, ou sil- au degré zéro *sh₂-l-. Pour saras, il faudrait normalement poser *sel-os- ou *ser-os-, le premier ayant parfois été rapproché du grec Ἑλλήσποντος « Hellespont » qui aurait désigné primitivement la Propontide et les Dardanelles avec extension à l'ouest jusqu'au golfe Mélas (d'après Chantraine).

Pour les Grecs, l'Hellespont était la mer d'Hellé, nommée ainsi d'après l'héroïne Hellé, sœur de Phrixos, qui y serait tombée alors que les deux enfants volaient sur le dos du bélier à toison d'or (celui dont Jason et les Argonautes iront chercher plus tard la toison). Pour nous, cette Hellé qui ne joue aucun autre rôle dans le mythe pourrait n'être qu'une dérivation inverse, justifiant un Hellêspontos incompris.

Or, au Ve siècle av.n.è., le mot Hellespont ne désigne plus dans les textes que le détroit des Dardanelles, ce couloir de 60 km dont la largeur n'est que de 1 ou 2 km et dont la profondeur n'excède jamais 100 m. Peut-être en était-il déjà ainsi anciennement (sinon, pourquoi cette restriction ?) et, dès lors, correspond bien à ce qu'on pourrait appeler une « Mer de baignades ».

Si l'on ajoute que le golfe Mélas (= noir), au nord de l'extrémité ouest des Dardanelles porte aussi le nom de Saros, on est confronté à une toponymie témoignant d'une alternance *hel- / *sar-, formes grecques et indo-iraniennes d'une même racine *sel-. Compte tenu de la proximité de la Scythie (nord de la Mer Noire) à peuplement indo-iranien, des confusions anciennes pourraient s'expliquer aisément et être à l'origine d'une homonymie grecque entre ἅλς « sel » et ἅλς « baignade ».
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Papou JC



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Messageécrit le Thursday 02 Dec 10, 22:15 Répondre en citant ce message   

Un grand merci à toi pour ces très intéressantes précisions.
Une petite remarque :
Etant donné le peu d'endroits, en Grèce, où l'on doit pouvoir se baigner en eau douce, comparé à la multiplicité des lieux de baignade en mer, je ne suis pas surpris d'un lien éventuel entre sel et eau de baignade, d'autant moins que c'est par la seule baignade, et la "tasse" souvent bue à cette occasion, qu'on peut faire la différence entre l'eau douce et l'eau salée.


Dernière édition par Papou JC le Sunday 17 Jul 11, 21:08; édité 1 fois
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Papou JC



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Lieu: Meaux (F)

Messageécrit le Sunday 17 Jul 11, 8:59 Répondre en citant ce message   

Citation:
la relation avec la mer — qui n'est faite qu'en grec !

Voire ... Je viens de tomber sur salsipotens, "roi des mers", épithète de Neptune. (Gaffiot citant Pl. Trin. 820).
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Outis
Animateur


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Messages: 3511
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Messageécrit le Sunday 17 Jul 11, 12:18 Répondre en citant ce message   

Les textes de Plaute ne sont pas toujours clairs. Dans mon édition (Henri Clouard, Classiques Garnier, non datée) j'ai :

— Salsipotenti et multipotenti Jovis fratri ætherei Neptuno,
— Au grand et puissant roi des eaux, à Neptune frère de Jupiter qui gouverne les cieux,

sur le site de Perseus, je trouve, en latin d'après Leo et en anglais d'après Riley (divergences de lecture) :

— Salsípotenti et multípotenti Iovis frátri et Nerei Néptuno
— To Neptune, potent o'er the deep and most powerful, the brother of æthereal Jove,

Quant au dictionnaire de Lewis et Short, il utilise deux entrées :

Salsĭ-pŏtens , entis, a false reading for [lecture fautive pour] salipotenti, Plaut. Trin. 4, 1, 1.
sălĭ-pŏtens , entis, adj., he that rules the salt sea [celui qui régit la mer salée]: “frater Jovis,” i. e. Neptune, Plaut. Trin. 4, 1, 1

Qu'en déduire ?

1) que la relation entre le sel et Neptune est claire et ne fait aucun doute (lat. salsus < *sal-d-tos, DELL, s.u.) ;

2) que dans cette affaire tout est grec ! Le petit dieu des sources qu'était Neptunus est déjà devenu le frère du dieu du ciel qu'était Iuppiter et qu'on lise et Nerei « et de Nérée » ou ætherei « de l'éther », les deux sont des mots grecs. Ce qui n'a rien d'étonnant !

Les dates de Plaute, 254-184 avant notre ère, sont claires : même s'il est le plus ancien des dramaturges romains conservés, même s'il est plus latin que Térence, il a écrit à une époque où Rome était déjà très fortement hellénisée et ses pièces mêlent en permanence thèmes gres et romains. Enfin, pour ce qui est de la pièce dont le vers est extrait, Trinummus (L'Homme aux trois deniers), la scène s'y passe à Athènes, ce qui est bien normal puisqu'elle n'est que la traduction d'une pièce grecque de Philémon, intitulée le Θησαυρός (Trésor) !

Je conçois bien, c'est un jeu que j'aime également, qu'il est plaisant de trouver des contre-exemples à toute affirmation. Mais, peut-être faudrait-il — comme on le recommande aux Babéliens débutants — les justifier par un minimum de recherches. L'article « Plaute » de Wikipédia était bien suffisant pour avoir de gros doutes sur la latinité profonde de ce salsipotens …
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Papou JC



Inscrit le: 01 Nov 2008
Messages: 11169
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Messageécrit le Wednesday 31 Aug 11, 5:11 Répondre en citant ce message   

Voir aussi le MDJ thermohalin.
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rejsl
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Messageécrit le Wednesday 31 Aug 11, 9:35 Répondre en citant ce message   

Etrangement, on retrouve dans plusieurs toponymes en Allemagne et Autriche la composante Hall , pour des lieux qui ont tous un rapport avec le sel, d'anciennes salines. Pour exemple, en Autriche : Hall in Tirol, Hallein ( près de Salzbourg), Hallstatt ( cf civilisation de Hallstatt) et en Allemagne: Bad Reichenhall, Schwäbisch Hall...

En Moyen haut-allemand, daz hal désignait une saline , der halgrave le contrôleur, administrateur de la saline, le halhus ( bâtiments dans une saline).

Ceci dit, les étymologistes ne se sont pas mis d'accord sur l'étymologie, les uns la ramenant au grec άλς et d'autres , réfutant cette idée, arguant du fait que dans les langues germaniques, on trouve systématiquement une dentale Salz pour l'allemand, salt pour l'anglais, ce qui n'est pas le cas du grec et des langues slaves, p.ex. D'autre part, en en ancien haut-allemand, le terme salz existait déjà.
À ce jour non encore éclairci.
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Papou JC



Inscrit le: 01 Nov 2008
Messages: 11169
Lieu: Meaux (F)

Messageécrit le Wednesday 31 Aug 11, 9:50 Répondre en citant ce message   

Plutôt que la dentale, qui est clairement une extension, je pense que c'est l'initiale h qui fait problème car il n'est pas du tout attendu d'avoir en germanique un h là où le grec a un h et le latin un s. Ce qui est normal, c'est d'avoir un s.
Mais peut-être cette règle souffre-t-elle des exceptions, attendons l'avis des spécialistes en eurindien.
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rejsl
Animatrice


Inscrit le: 14 Nov 2007
Messages: 3680
Lieu: Massalia

Messageécrit le Wednesday 31 Aug 11, 12:20 Répondre en citant ce message   

L'avantage d'internet, c'est que les chercheurs publient souvent leurs articles par ce biais, les rendant accessibles à tous.

Ci joint le résumé d'une communication d'un enseignant-chercheur de l' Université De Vienne ( Autriche), David Stifter, spécialiste d'indo-européen et des langues celtiques. Il s'est justement penché sur l'étymologie de ces toponymes et avance même une étymologie nouvelle. Ses deux premiers arguments rejoignent le vôtre.

Citation:
Zusammenfassung
Für mehrere,seit dem mittelalter belegte mitteleuropäische ortsnamen mit dem element hall,darunter Hallstatt
und Hallein,wurde verschiedentlich als etymologie ein keltisches wort *hal‘salz’< uridg.*sal angenommen.
Diese etymologie hat aber zahlreiche schwächen:1.Der lautwandel idg.*s> kelt.*hhat keine sicheren paral-
lelen im festlandkeltischen.2.Das urkelt.wort für ‘salz’,das aufgrund der inselkeltischen belege rekonstruiert
werden kann,lautet *saletno-(die existenz eines wurzelnomens *sal im festlandkeltischen kann allerdings nicht
ausgeschlossen werden).3.Die ortsnmanen mit hall weisen geminiertes ll auf,wohingegen das wort für ‘salz’ein
einfaches l enthalten haben müsste.4.Ortsnamen mit hall-finden sich ausschliesslich in germanischen siedlungs-
gebieten,nicht aber in anderen gegenden,die in der antike von keltischen völkern bewohnt wurden.5.Die ein-
dringenden germanischen völker hätten im frühmittelalter kaum sprecher keltischer sprachen in den Alpen an-
treffen können,sondern vielmehr romanen.Romanisch besitzt jedoch den laut /h/ nicht.6.Die belege von
hal(l)als appellativ im alt- und mittelhochdeutschen weisen auf die bedeutungen ‘salzsudstätte,salzsudpfanne’,
nicht ‘salz’.Zur salzproduktion wurden im mittelalter andere techniken verwendet als in der eisenzeit.7.Vie-
le der orte mit hall im namen haben keine siedlungskontinuität seit der antike;die meisten sind gründungen des
früh- und hochmittelalters.Daher sollte nicht im keltischen,sondern im germanischen nach einer etymologie
für hall gesucht werden.In den letzten 150 jahren wurden tatsächlich mehrere germanische vorschläge gemacht,
die aber alle nicht ohne semantische oder phonologische probleme sind.Mein neuer vorschlag ist,hall von urgerm.
*χallanherzuleiten,das uridg.*kalnomoder *kHlnom‘verhärtete haut’(vgl.lat.callum‘harte haut,schwie-
le’) fortsetzt.Das muss sich urspr.auf die salzkruste bezogen haben,die sich beim sieden bildet.Vom derart
produzierten salz wäre dann die bezeichnung auf das instrument bzw.den ort der produktion übertragen wor-
den.


Concernant plusieurs toponymes attestés depuis le Moyen-Âge en Europe Centrale, comprenant l'élément -hall , tels que Hallein, Hallstatt parmi d'autres, on a supposé une étymologie remontant à un terme celte *hal‘salz’ venant de l'indo-européen *sal. Mais cette explication étymologique comporte de nombreuses faiblesses:
1. On ne trouve aucun parallèle en celte continental de cette transformation phonétique du *s indo-européen en un *hhat celte .
2. La racine celte de salz , reconstituée à partir d'attestations en celte insulaire, est *saletno- ( on ne peut cependant pas écarter l'éventualité d'une racine *sal en celte continental)
3. Ces toponymes avec l'élément - hall indiquent un LL géminé alors que le terme correspondant à " salz" ne devrait comporter qu'un seul L.
4. ces toponymes en -hall apparaissent exclusivement dans des zones de peuplement germanique et pas dans les autres régions habitées par des Celtes dans l'Antiquité.
5. Lors de leurs migrations au Moyen âge précoce, les peuples germaniques ne seraient pratiquement pas entrés en contact , dans les Alpes, avec des locuteurs celtophones mais plutôt avec des populations de langues romanes. Et les langues romanes n'ont pas ce /H / .
6. Les attestations en ancien ou moyen haut-allemand pour cette appellation - hal(l) renvoient à " endroit où on chauffe le sel/ cuve à chauffer le sel et non directement au sel.
Et au Moyen-Âge, les techniques d'extraction du sel n'étaient plus les mêmes qu'à l'âge du fer.
7.Plusieurs de ces toponymes contenant la composante -hall n'ont pas été des zones d'habitat continu depuis l'Antiquité. La plupart apparaissent soit au Moyen-Âge précoce soit dans le haut Moyen-Âge. Aussi, il conviendrait de chercher une étymologie germanique plutôt que celtique.
Depuis un siècle et demi plusieurs hypothèses furent avancées mais qui présentaient toutes des problèmes sémantiques ou phonologiques.

J'avance l'hypothèse que ce -hall viendrait d'une racine proto-germanique *χallan dérivée de l'indo-européen *kalnom ou *kHlnom ( peau dure/durcie) ( voir le latin callum )

Ce serait à l'origine en référence à la croûte de sel qui se forme lorsqu'il est chauffé. Il y aurait eu glissement sémantique du sel ainsi produit ( dans cet état) à l'instrument permettant de le produire ( la cuve) puis au lieu de production même.


L'argumentation détaillée suit ce résumé introductif.

J'ai donc éventuellement appris quelque chose, puisque les dictionnaires donnent encore à ce -hall le sens de sel et le rapprochent parfois du grec.
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Papou JC



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Messageécrit le Wednesday 31 Aug 11, 14:17 Répondre en citant ce message   

Calvert Watkins donne effectivement une racine *kal- sous laquelle il liste en
1. le latin callum (ou callus ; > fr. cal) et ses dérivés anglais callose, callous, callus, et en
2. Excalibur, qu'il fait dériver d'un celtique *kal-eto-.

Pour Ernout et Meillet, callum et sa variante callus sont "sans étymologie"... mais cette étude récente, pour autant que je puisse en juger d'après quelques références datées, leur aurait certainement donné du grain à moudre.
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