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Mar14
Inscrit le: 14 Dec 2014 Messages: 234 Lieu: Fès, Maroc
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écrit le Friday 22 Jan 16, 18:10 |
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dacrium a écrit: | Les linguistiques ne sont pas du tout aussi affirmatifs sur l'origine arabe de l’élément de négation ca/cay.
Par exemple les Maghrébins ont tendance à utiliser le phonème "ch" (exemple: ma 3andich) or aucune langue berbère ne l'utilise sous cette forme que je sache. |
Dans le Moyen-Atlas, nous disons tant "wer yufi" que "wer yufi-ca" / "il n'a pas trouvé".
Je ne sais pas si c'est un calque sur l'arabe marocain ou pas. |
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Imesdurar
Inscrit le: 22 Mar 2014 Messages: 130
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écrit le Friday 22 Jan 16, 19:25 |
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dacrium a écrit: | Les linguistiques ne sont pas du tout aussi affirmatifs sur l'origine arabe de l’élément de négation ca/cay.
Par exemple les Maghrébins ont tendance à utiliser le phonème "ch" (exemple: ma 3andich) or aucune langue berbère ne l'utilise sous cette forme que je sache.
La ressemble est purement hasardeuse ou remonte à des temps communs très anciens. Faut arrêter de tout mettre d'origine arabe. La linguistique c'est plus compliqué que ça. C'est pour ça que j'ai taquiné avec aman/al'ma. |
Ma3lich --> ce n'est pas grave --> ma 3alayhi chayooune
Pour moi c'est clair que chi/cha/ch viennent de l'arabe chay.
dacrium a écrit: | Al Hoceima et Nador il y a beaucoup de différences lexicales, syntaxiques, phonétiques même si le parler de Nador est devenue une sorte de "référence". |
Je pense que le vocabulaire est le même non ? |
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Mar14
Inscrit le: 14 Dec 2014 Messages: 234 Lieu: Fès, Maroc
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écrit le Friday 22 Jan 16, 21:15 |
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@Imesdurar, il est important de ne pas oublier que les dialectes arabes d'aujourd'hui ne sont pas dérivés de l'arabe classique. Si cela avait été le cas, un raisonnement de la sorte aurait pu tenir. |
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Imesdurar
Inscrit le: 22 Mar 2014 Messages: 130
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écrit le Saturday 23 Jan 16, 21:20 |
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@Mar14: A part daba, bezzaf qu'est-ce qui n'est pas arabe ?
darija/3arabiya ma 3andachi l'farq biynatoum , daba ness khalttin f8amti kifech. Ana kan sla3 chi wa7ad sakan f jbal ou kay yakol gheir zlafa diel bayssar, 8owa 3ando lougha diela khfifa.
Daba kat awed f medina chi wa7ed kay qolek azol akhor kay qolek lambulance, ma3raf cheni daba koulchi mkhallat. |
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Mar14
Inscrit le: 14 Dec 2014 Messages: 234 Lieu: Fès, Maroc
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écrit le Saturday 23 Jan 16, 22:29 |
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« Contrairement à une croyance tenace, couramment professée au sein des communautés arabophones, les dialectes arabes ne sont pas des formes « corrompues » d’une « arabiya » restée elle pure, tant s’en faut. Cette idéalisation, bien entendu, est le pendant linguistique de la sacralisation de la langue du Coran. » p29. Langage & société, Dynamique langagière au Maroc, Impératifs linguistiques, inerties socioculturelles, Abderrahim Youssi
"« Sans le Coran, la langue arabe serait sans doute restée encore longtemps au stade oral comme elle l’avait été jusqu’alors. Il accélèrera, incontestablement, la fixation formelle de la langue et obligera les Arabes musulmans à améliorer au fur et à mesure leur système alphabétique ». La langue arabe, histoire et controverses, p66 Mansour Sayah, Racha Nagem, Henda Zaghouani-Dhaouadi"
Sinon, votre première question sonne à mes oreilles comme une blague ou presque. Qu'est-ce qui n'est pas arabe ? Peut-être le cinquième du vocabulaire de la darija ?
L'arabe parlé au Maroc n'est pas né de l'arabe classique, mais plutôt des variétés arabes parlées en Péninsule Arabique, lesquelles ont pérégriné jusqu'à parvenir au Maroc.
L'arabe classique, ce sont les parlers arabes jusque là, oraux, jusqu'à ce qu'ils soient standardisés. |
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