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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11201 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Wednesday 30 Nov 16, 11:00 |
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Tu soulèves là une grave question sociale d'actualité : le concubin, la concubine, peuvent-ils être considérés comme des "membres de la famille" stricto sensu ? Je ne crois pas, pas plus que le copain, la copine ou la compagne, l'ami, l'amie, petite ou grande. Sinon, le concept de "famille" fout le camp !
Pas de mariage, pas de famille ! |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Wednesday 30 Nov 16, 11:10 |
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Je vois que tu as bien écouté et bien compris les sermons du Révérend Père Fillon -et de ses soutiens- ces derniers temps ! |
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rejsl Animatrice
Inscrit le: 14 Nov 2007 Messages: 3672 Lieu: Massalia
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écrit le Thursday 01 Dec 16, 20:16 |
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euh... Dès le moment où il y a un enfant, les parents non mariés reçoivent un LIVRET DE FAMILLE officiel. Ils forment donc une famille aux yeux de la société... Ils seront concubins, paksés ou non, mais c'est la venue de l'enfant qui donne le statut familial... du coup ... la mère de mon enfant, ma compagne ( dans ce contexte) devient un terme du registre de la famille. |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11201 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Thursday 01 Dec 16, 20:23 |
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Je plaisantais et taquinais José... |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Friday 02 Dec 16, 10:27 |
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... qui avait bien compris le clin d'œil. |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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Pascal Tréguer
Inscrit le: 16 Dec 2012 Messages: 694 Lieu: Lancashire - Angleterre
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écrit le Thursday 19 Apr 18, 22:07 |
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José a écrit: | anglais : sugar daddy : vieux plein aux as ; vieux protecteur (d'une jeune fille) |
Jacques a écrit: | sugar-daddy :
Le sens initial est celui de "père qui gâte son enfant" (cf. papa-gâteau) |
Si tel est le cas, il faudrait fournir une attestation de ce sens initial.
Le sens initial est autre — d’après ce que j’ai trouvé en tout cas. Le mot semble être issu de heavy-sugar daddy, apparu aux États Unis en 1923 au sujet du meurtre par chloroforme, dans son appartement de New York, d’Anna Keenan, une heavy-sugar baby connue sous le nom de Dorothy King ; son heavy-sugar daddy (= son riche amant plus âgé qu’elle) était John Kearsley Mitchell, qu’elle connaissait sous le nom de Mr. Marshall.
Après le meurtre d’Anna Keenan, plusieurs journaux ont publié un Broadway Glossary, dont quatre définitions étaient, par exemple dans The Evening Journal (Wilmington, Delaware) du 28 mars 1923 :
Citation: | Sugar—Money [= Argent].
Heavy-sugar baby—Girl coated with sugar [= Fille enrobée de sucre]; one who has found out how to separate men from large quantities of money or things it will buy [= une qui a trouvé comment séparer les hommes de grandes quantités d’argent ou de choses que l’argent achète].
Papa—Elderly admirer with lots of sugar [= Admirateur âgé avec beaucoup de "sucre"].
Daddy—Not as old as a Papa, but with just as much sugar [= Pas aussi vieux qu’un papa, mais avec tout autant de "sucre"]. |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Wednesday 23 May 18, 9:39 |
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Extrait du Fil mononcle / matante (Québec) :
Zwielicht a écrit: |
Au Québec il est coutume dans certaines régions de dire mononcle au lieu d'oncle.
On va dire par exemple : c'est à mon mononcle au lieu de dire c'est à mon oncle. De même, on peut dire c'est ma matante au lieu de c'est ma tante. Ce fut autrefois un usage très répandu, surtout chez les enfants. Beaucoup s'auto-corrigent ou se moquent de ceux qui oublient de le faire.
Les mots matante et mononcle ont désormais une existence propre; ils désignent quelqu'un de vieux jeu, un peu dépassé, à la mode d'hier ou aux habitudes prévisibles. Un mononcle ne prend pas de risques. Il y a même eu une campagne de publicité vantant une voiture aux allures sport (pas si sport que ça) qui disait : Tasse-toé mononcle !. On peut critiquer les goûts ou habitudes d'une fille en disant C'est une matante... Ou encore : ça fait mononcle / matante !
Je connais aussi quelques familles québecoises qui disent son oncle. Par exemple: demande à son oncle!; employé pour parler d'un oncle commun aux deux interlocuteurs. C'est très rare et vieillot, mais je me demande s'il y a des équivalents en Europe. |
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rejsl Animatrice
Inscrit le: 14 Nov 2007 Messages: 3672 Lieu: Massalia
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écrit le Wednesday 28 Aug 19, 22:38 |
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yiddish
נאַשבראַטישקײט = nashbratishkeyt .
Ce substantif féminin est formé par un radical venu du russe : наш брат = notre frère .
Auquel s'ajoute un suffixe d'origine germanique : -keyt ( sur le modèle allemand) qui permet d'exprimer des abstractions.
Ainsi , nashbrat = נאַשבראַט signifie en langage familier le pote , quelqu'un qui nous est proche.
Et di nashbratishkeyt , à connotation péjorative , ce sera le copinage .
Брат = le frère . |
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AdM Animateur
Inscrit le: 13 Dec 2006 Messages: 898 Lieu: L-l-N (Belgique)
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écrit le Thursday 29 Aug 19, 4:13 |
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rejsl a écrit: | Et di nashbratishkeyt , à connotation péjorative , ce sera le copinage. |
Est-ce que ça peut aussi avoir le sens non péjoratif de fraternisation ? |
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