R_Camus
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écrit le Sunday 16 May 10, 16:04 |
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Restant "sur le fil": en même temps hors sujet parce qu'il s'agit de grammaire et non de cette locution particulière, mais pas complètement dehors parce que cette locution a aussi sa grammaire :
Papou JC a écrit: | apport terminologique qui suscitera peut-être moins de réticences |
Il y a probablement place pour "agglutination / déglutination" aussi, voire d'autres encore: cette pléthore terminologique a l'intérêt de garder la porte ouverte à des différences de fonctionnement. De sorte que pour qualifier au mieux l’expression donnée ici (un mononcle), il faudrait pouvoir la distinguer de mécanismes ressemblants.
A titre d'exemple, on peut se demander si du type un mononcle relève également le composé chinois (1), par opposition à l'expression possessive (2):
(1) 我国 wo3guo3 lit. moi pays = « mon pays, la Patrie »
(2) 我的国 wo3 de guo3 lit. moi Relateur pays = « mon pays »
Bien sûr, pour ce parallélisme avec un mononcle, il faudrait confirmer qu’on a bien perte de la référence embrayée au possesseur, et donc que (3) ne pose pas de difficulté :
(3) (à vérifier dans le sens indiqué) 他的我国 ta1 de wo3guo3 lit. lui relateur moi pays = « sa patrie » (« son ‘mon-pays’ »)
Si (3) s'avère impossible, c'est une... "agglutination sans internalisation" (ou l'inverse, l'idée étant que c'est à distinguer, tout ça)
D’autre part, on a des choses du type du passage en hongrois de (4) à (5)
(4) Szeretem önt lit. aime-je toi [littérature du 19e] « je t’aime »
(5) SzeretLEK lit. aime-JE/TE [usage courant contemporain] idem
Et c’est apparemment encore un autre type de mécanisme grammatical... dont le nom me revient après coup: incorporation. Je ne me souviens pas de son antonyme, mais ça ne doit pas être difficile à retrouver. |
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