Ingesandre
Inscrit le: 31 May 2019 Messages: 1 Lieu: Stockholm
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écrit le Friday 31 May 19, 13:06 |
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embatérienne a écrit: | Citation: | En vérité, renseignements pris aux bonnes sources, la phrase originelle provient de l’essayiste suédoise Ellen KEY (1849-1926), qui écrit précisément :
« La culture est ce qui subsiste, quand on a oublié tout ce qu’on avait appris »
(Revue Verdandi, 1891, p. 97, article intitulé « On tue l’esprit dans les écoles »). |
On peut se demander si elle a vraiment écrit ça, précisément. A priori, l'article en question a été rédigé en suédois, sous le titre de "Själamorden i skolorna". Il semble être repris (remanié ?) dans le livre paru ultérieurement Barnets århundrade traduit en français sous le titre Le siècle des enfants.
http://runeberg.org/barnets2/0109.html
Peut-être quelque suédophone pourrait parcourir rapidement l'article et nous dire si la phrase recherchée s'y trouve et sous quelle forme exactement. |
Dans l'article "Själamorden i skolorna" tel qu'il est repris dans "Barnets århundrade", on trouve le passage suivant, page 121 :
Men bildning är lyckligtvis icke blott kunskap om fakta, utan enligt en ypperlig paradox: »det, som är kvar, sedan vi glömt allt, vad vi lärt».
En traduction:
Cependant, la culture n'est heureusement pas que connaissance de faits, mais, selon un beau paradoxe, "ce qui reste une fois que nous avons oublié tout ce que nous avions appris".
Dans cette réponse, je voudrais surtout faire remarquer les guillemets mis par Ellen Key autour de ce qui me semble être une citation d'une autre source.
Je pense que l'auteur emploie ici le terme de "bildning" (culture) pour éviter la répétition de "allmänbildning" (culture générale) précédemment dans le même article.
Et pour terminer, je voudrais aussi dire que cette définition de la culture générale est parfois attribuée à Selma Lagerlöf. |
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