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Gaillimh
Inscrit le: 12 Nov 2005 Messages: 366 Lieu: Aberdeen (Ecosse)
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écrit le Tuesday 17 Jun 08, 17:44 |
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Je n'ai strictement aucune idée de la raison pour laquelle on a émit cette hypothèse (et je n'ai pas mes bouquins). A tout hasard, je dirais Baugh & Cable's History of the English Language, mais sans certitude. |
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meuuh
Inscrit le: 12 Jun 2006 Messages: 982 Lieu: Mie en ole opaštuja Karjalašša
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écrit le Tuesday 17 Jun 08, 17:47 |
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Si tu retrouves le passage, pourrais-tu lancer un sujet dans le forum anglais à ce propos ? |
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Gaillimh
Inscrit le: 12 Nov 2005 Messages: 366 Lieu: Aberdeen (Ecosse)
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écrit le Tuesday 17 Jun 08, 17:51 |
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oui, sans problème. Il me semble qu'il y avait deux points de vue. Le premier voulait que l'-ing du gérondif ait été emprunté au vieux norrois (comme je l'ai mentionné plus haut), le second comme une extension de l'-ing du substantif. Je vais essayer de jeter un oeil à l'OED (Oxford English Dictionary) demain et voir s'ils disent quoi que ce soit à ce sujet.
Quelqu'un aurait des références sur l'infinitif en indo-européen et en germanique ? |
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meuuh
Inscrit le: 12 Jun 2006 Messages: 982 Lieu: Mie en ole opaštuja Karjalašša
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écrit le Tuesday 17 Jun 08, 18:01 |
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Vu que le gérondif norrois est en -andi, je suppose que le gérondif PGerm doit être -andi-...
Mais je n'ai encore rien trouvé... |
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ElieDeLeuze
Inscrit le: 14 Jun 2006 Messages: 1622 Lieu: Allemagne
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écrit le Tuesday 17 Jun 08, 18:09 |
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Vu ce qu'on lit sur les noms verbaux dans les langues gaéliques, on serait tenté de croire que c'est plutôt une structure celtique qui serait passée en anglais. Le -ingr norrois est strictement nominal et la frontière nom/verbe est parfaitement nette. |
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meuuh
Inscrit le: 12 Jun 2006 Messages: 982 Lieu: Mie en ole opaštuja Karjalašša
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écrit le Tuesday 17 Jun 08, 18:10 |
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J'ai trouvé un petit truc :
Citation: | On analyse dans cet article le processus selon lequel le gérondif anglais, à l'origine un nom déverbal abstrait, a finalement acquis des traits verbaux, tels que la possibilité qu'un objet direct le suive (par exemple, by writing a letter). L'examen des données linguistiques dans l'anglais médiéval nous montre que quelques constructions de gérondif, pouvant se comprendre de deux façons, ont provoqué la transformation d'une catégorie nominale en une de nature verbale. En offrant une description de l'évolution historique du gérondif, cet article tient compte aussi de ses implications sur le plan de la théorie de la grammaticalisation. |
Issu d'un résumé du livre On reanalysis and actualization in syntactic change: The rise and development of English verbal gerunds de FANEGO Teresa
Résumé disponible sur cette page :
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=15997960
Personnellement, je serais plus en accord avec cette théorie... |
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Quevenois
Inscrit le: 06 Mar 2007 Messages: 219 Lieu: Bretagne
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écrit le Wednesday 18 Jun 08, 2:57 |
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Citation: | Comme dans beaucoup de langues agglutinantes, autrement dit, la plupart des langues sur Terre...
Comme quoi, c'est peut-être nous avec nos langues indo-européennes et chamito-sémitiques qui sommes bizarres...
Tu veux dire, Meuuh, que les langues agglutinantes sont majoritaires sur terre ?! |
Ca m'étonnerait, les langues les plus parlées (mandarin, anglais, hindi, arabe, espagnol, russe...) ne sont pas agglutinantes. A moins que tu veuilles dire "en nombre de langues" et non "en nombre de locuteurs". Dans ce cas, c'est vrai qu'il y a beaucoup de langues agglutinantes sur Terre, mais je ne sais pas si effectivement ce sont les plus nombreuses.
Citation: | Prenez n'importe quel infinitif allemand, mettez-lui un majuscule et un das devant, et c'est parti ! Infinitif substantivé en gras.
Das Laufen fällt ihm schwer - il a du mal à marcher
Wir sollten endlich mit dem Malen anfangen - il faudrait qu'on commence enfin à peindre/...qu'on se mette enfin à la peinture.
Die Geschichte des Reitens - l'histoire de l'équitation. |
C'est ce que je pensais, en gros il n'y a qu'au génitif que l'infinitif substantivé se décline...
Citation: | Vu ce qu'on lit sur les noms verbaux dans les langues gaéliques, on serait tenté de croire que c'est plutôt une structure celtique qui serait passée en anglais. |
Possible, sauf que la syntaxe n'a pas suivi (par exemple, les COD de ces noms verbaux, en anglais), en tout cas en anglais moderne. |
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meuuh
Inscrit le: 12 Jun 2006 Messages: 982 Lieu: Mie en ole opaštuja Karjalašša
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écrit le Wednesday 18 Jun 08, 10:49 |
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Citation: | A moins que tu veuilles dire "en nombre de langues" et non "en nombre de locuteurs" |
Il n'y a aucune équivoque dans ma phrase... Comme la plupart des langues sur Terre... |
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Gaillimh
Inscrit le: 12 Nov 2005 Messages: 366 Lieu: Aberdeen (Ecosse)
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écrit le Wednesday 18 Jun 08, 11:26 |
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Essayons de rester de bonne humeur... s'il y a quelques imprécisions dans nos propos, et ça arrive, nul besoin de nous emporter pour autant .
Au sujet des infinitifs, Bettelou Los (The rise of the to-infinitive) traite l'infinitif du VA comme un verbe.
W&W voient dans l'infinitif du Vieil Anglais une origine nominale suggérée par son étymologie:
Wright & Wright's Old Englis Grammar . 1925: 260. "The infinitive was originally a nomen actionis, formed by means of various suffixes in the different Indg. languages. The suffix -ono-, to which was added the nom. acc. neuter ending -m, became generealized in prim. Germanic, thus the original form of beran was *bhéronom, the -onom of which regularly became -an in OE, Gothic, ON, and OHG [...]. In prim. West Germanic the infinitive was inflected in the genitive and dative like an ordinary noun of the ja-declension..., gen. -ennes, dative -enne. [...] The genitive disappeared in prehistoric OE. The dative to berenne generally became -anne through the influence of the inf. ending -an."
-> L'infinitif était à l'origine un nom d'action (?), formé au moyen de nombreux suffixes dans les différentes langues indigènes (?). Le suffixe -ono, auquel était ajoutée la terminaison neutre du nominatif et de l'accusatif -m, se généralisa en germanic primitif, donnant la forme originelle de beran: *bhéronom, dont le -onom deving -an en Vieil Anglais, Gotique, Vieux Norrois, et Vieux Haut Allemand. Dans les langues germaniques primitives (?), l'infinitif était fléchi au génitif et au datif comme les noms ordinaires de la déclinaison en ja: génitif: -ennes, datif: -enne. Le datif disparu en VA primitif. Le datif to berenne se généralisa en -anne sous l'influence de la terminaison infinitive -an. (La citation de W&W provient de Los et contient de nombreuses abbréviation que rendent difficile le déchiffrage)
Kageyama (1992), voit l'infinitif en to comme un syntagme prépositionnel dont to est la préposition et, l'infinitif -qui est son complément- un nom. L'infinitif en to est parfois coordonné à un syntagme prépositionnel en VA:
þæt he [...] mihte [...] undon his muð to wisdommes spræcum, and to wurðianne God (ÆHom 16, 184)
"that he could open his mouth to wisdom's speech, and to praise God". |
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Quevenois
Inscrit le: 06 Mar 2007 Messages: 219 Lieu: Bretagne
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écrit le Thursday 19 Jun 08, 8:03 |
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Citation: | le nom se décline toujours, la marque étant sur l'article en général, mais c'est une déclinaison quand même, |
j'ai pas dit qu'il n'y avait pas de déclinaison, j'ai dit que le nom se déclinait pas (ou presque pas). |
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