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Passé simple et passé composé - Langues d'ici & d'ailleurs - Forum Babel
Passé simple et passé composé
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ramon
Animateur


Inscrit le: 13 Jan 2005
Messages: 1395
Lieu: Barcelone, Espagne

Messageécrit le Wednesday 10 Jun 09, 8:59 Répondre en citant ce message   

J’aimerais vous parler du cas catalan.

Le sujet a été traité succinctement ici : http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=8920 mais la discussion, étant en catalan, n’a pas pu être suivie que par un petit nombre de babéliens.

Le passat simple ou passat d’indicatiu (passé simple) est encore usité, même à l’oral, dans certains domaines linguistiques du catalan, comme quelques régions de Valencia et de l’archipel Baléar.

Le catalan central parlé l’a déjà abandonné et à l’écrit est en voie de disparition. Le temps qui le remplace n’est pas le perfet d’indicatiu (passé composé), dont le sens est différent, mais le passat perifràstic, une construction formée par le présent d’indicatif du verbe anar (aller) suivi de l’infinitif du verbe principal. Cette construction, qui en français a un sens de futur plus ou moins immédiat, en catalan a exactement la même valeur du passé simple.

Je vais chanter Vaig cantar

Encore une surprise. La conjugaison du présent d’indicatif du verbe anar, en tant que verbe principal, est la suivante :

(Jo) vaig
(Tu) vas
(Ell/ella) va
(Nosaltres) anem
(Vosaltres) aneu
(Ells/elles) van

Comme en français et italien, quatre formes viennent du verbe latin VADO et la première et deuxième personnes du pluriel, viennent de AMBULARE.

Par contre, comme auxiliaire, la conjugaison de anar est :

(Jo) vaig
(Tu) vas (ou vares)
(Ell/ella) va
(Nosaltres) vam (ou vàrem)
(Vosaltres) vau (ou vàreu)
(Ells/elles) van

Toutes les formes viennent de VADO.

Cette forme périphrastique est aussi usitée en alternance avec le passat simple là où celui-ci est employé, mais elle est la seule forme en Catalogne.

Un exemple pour distinguer les nuances:

Ahir cantares tres cançons (P.Simple.) = Ahir vas cantar tres cançons (P.Pér.) = (Fr.) Hier tu as chanté trois chansons

(Avui) has cantat tres cançons (Perfet/P.Composé) = (Fr.) (Aujourd’hui) tu as chanté trois chansons.

L’origine de cette construction périphrastique on la trouve dans les narrations médiévales. Les histoires étaient racontées comme si elles étaient en train de passer immédiatement, c’est-à-dire, avec anar + infinitif, comme en français actuel. On croit que la fréquence de cette manière d’indiquer l’imminence d’un fait, en a déplacé le sens vers le passé. En revanche, si c’est une action de futur ce qu’on veut exprimer, analogue à la forme française, il faut ajouter la préposition « a » entre l’auxiliaire et le verbe principal :

Vaig a cantar = (Fr.) Je vais chanter
Anem a cantar = (Fr.) Nous allons chanter

Notez dans cette construction de futur, la récupération de la conjugaison « normale » du verbe anar.

Salut!
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pep2



Inscrit le: 08 Feb 2007
Messages: 131
Lieu: Barcelona

Messageécrit le Wednesday 10 Jun 09, 17:55 Répondre en citant ce message   

Ramon a tres bien raconté comment functione le passe catalan et son origine.

Rien qu´une chose à ajouter: le fait que l´action de futur soit presque pareille a celle du passé (avec la préposition « a » entre l’auxiliaire et le verbe principal) a rendu celle-la très étrange en catalan. On dira pas comme en espagnol "te vas a caer" (fr. tu vas tomber) mais "cauràs"
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pep2



Inscrit le: 08 Feb 2007
Messages: 131
Lieu: Barcelona

Messageécrit le Wednesday 10 Jun 09, 18:19 Répondre en citant ce message   

un autre exemple interessant est celui du basque.

Il y a des formes simples pour quelques verbes mais la plupart n'ont que des formes periphrastiques. Le verbe est un participe comme dans les langues romanes mais on distingue l'action passe de celle recente en mettant l'auxiliaire dans sa forme passé (simple, cette fois ci), comme si c'était le passé antérieur des langues romanes:

ikusi dut je l´ai vu

ikusi nuen je vis (lit. je l´eus vu)


l'auxiliaire ayant le sens possessif qu'il a perdu dans quelques langues (espagnol ou catalan: on ne dit plus "he una casa" mais "tinc una casa").
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Gaillimh



Inscrit le: 12 Nov 2005
Messages: 366
Lieu: Aberdeen (Ecosse)

Messageécrit le Thursday 11 Jun 09, 9:28 Répondre en citant ce message   

Merci à tous pour vos commentaires si complets qui vont venir enrichir mon point de vue sur la question. Quelque part, l'usage qu'elles font de l'aoriste et du perfectif semble bien démontrer que AORISTE ne coïncide pas toujours avec archaïque et que de fait il n'est pas toujours supplanté par le perfectif...

Je reste ouverte à tout nouveau commentaire concernant cette question. Si vous avez davantage de précisions à fournir, n'hésitez pas à venir en faire part, notamment en ce qui concerne :
- les langues indo-européennes non traitées (les langues germaniques, celtiques & slaves seraient intéressantes aussi).
- les langues non indo-européennes
- les différences d'emploi du PERFECTIF et de l'AORISTE dans la langue orale/écrite

Et surtout, continuez à donner des exemples dans ces langues, avec traduction littérale & complète (surtout si l'alphabet n'est pas latin), de sorte que je puisse les réutiliser le cas nécessaire (avec note de bas de page de remerciements à mes amis babéliens.
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András
Animateur


Inscrit le: 20 Nov 2006
Messages: 1487
Lieu: Timişoara, Roumanie

Messageécrit le Thursday 11 Jun 09, 9:47 Répondre en citant ce message   

Moi, je n'utiliserais pas le terme "perfectif" dans ce contexte, parce qu'il se rapporte à un aspect verbal, pas à un temps. Je le remplacerais par "parfait" ou "passé composé".

Et puis, il me vient à l'esprit qu'en roumain standard, le passé simple n'est utilisé que dans la littérature, dans la prose narrative, comme en français, mais il est employé à l'oral dans deux parlers, celui d'Olténie et celui du Banat (sud et sud-ouest de la Roumanie, respectivement), pour des actions passées accomplies peu avant le moment de la parole. Exemple: Fusei la magazin şi mă întâlnii cu Costică. (littéralement, "Je fus au magasin et je rencontrai Costică.") Ça peut être dit par quelqu'un qui vient de rentrer après être allé au magasin.
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Gaillimh



Inscrit le: 12 Nov 2005
Messages: 366
Lieu: Aberdeen (Ecosse)

Messageécrit le Friday 12 Jun 09, 13:24 Répondre en citant ce message   

András a écrit:
Moi, je n'utiliserais pas le terme "perfectif" dans ce contexte, parce qu'il se rapporte à un aspect verbal, pas à un temps.

Très bien, merci de la précision. Comme dit, je suis plutôt novice dans ce domaine car jusqu'alors je n'avais vraiment exploré que le domaine modal. Si tu connais des ouvrages de références concernant les distinctions temps, aspects, aoriste, perfectif, etc, je suis preneuse...
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Glossophile
Animateur


Inscrit le: 21 May 2005
Messages: 2281

Messageécrit le Friday 12 Jun 09, 19:40 Répondre en citant ce message   

Le perfectif, c'est le procès achevé, l'imperfectif, le procès en cours.

On dit aussi inachevé/achevé, ou encore infectum/perfectum (pour ceux qui font du latin).

La terminologie actuelle de la grammaire française, en parlant de passe composé masque le fait évident que ce temps est un présent perfectif :
Je bois, et quand mon verre est vide, j'ai bu.
Hier, je buvais, et mon verre vide, j'avais bu.
Demain, je boirai, et mon verre vide, j'aurai bu.

Les temps composés expriment l'achèvement, et la tranche temporelle est indiquée par le temps de l'auxiliaire.

Seulement, comme une fois que l'on a bu, l'action de boire est du passé, le passé composé a pris un sens passé dans les énoncés oraux.
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José
Animateur


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 10945
Lieu: Lyon

Messageécrit le Saturday 19 Nov 11, 12:05 Répondre en citant ce message   

Lire les Fils suivants :

- Le passé simple en catalan

- Le passé composé en gallo

Le Berton a écrit:
Déclin du passé simple et disparition de l'oral

Le déclin du passé simple du fait de la concurrence du passé composé a débuté dès le XIIe siècle où il commence à perdre ses valeurs imperfectives et résultatives[3]. Au XVIe siècle, dans le récit le passé simple exprime des événements lointains dont on se sent détaché, alors que le passé composé exprime des faits dont les conséquences sont ressenties dans le présent[4]. Au XVIIe siècle, on connaît dans le monde littéraire la « règle des vingt-quatre heures » : un fait datant de plus de vingt-quatre heures doit s’énoncer au passé simple[1].

Depuis la fin du XXe siècle, le passé simple a pratiquement disparu de la langue parlée courante, sauf dans certains dialectes[4]. Il n’est plus guère utilisé à l'oral qu'à la troisième personne du singulier, dans des tournures figées comme il fut un temps ou s'il en fut, ou dans des énoncés « solennels » (Ce fut pour moi un honneur...)[4].

Au XXIe siècle, comme il est relativement peu usité, l'irrégularité de sa conjugaison (« il chanta », « il finit », « il crut », « il vint ») est ressentie comme difficile et peu de francophones savent que le passé simple du verbe « coudre » est « il cousit ». Les patois de langues d'oïl ont généralisé la forme en « -it », comme le rappelle un récit bien connu, l'« Histoire du chien de Brisquet », de Charles Nodier[5] ; il se termine par la citation d'une expression en parler paysan :

« Malheureux comme le chien à Brisquet, qui n'allit qu'une fois au bois, et que le loup mangit ».

Le retrait du passé simple au profit du passé composé a séparé le français des autres langues romanes et fait disparaître une précieuse nuance : « Quand je suis arrivé à Paris… » (j'y suis encore) et « Quand j'arrivai à Paris » (il est possible que je n'y sois plus). De plus, le maintien du passé simple dans la langue écrite à intention littéraire a eu pour conséquence sa disparition aux premières et surtout aux deuxièmes personnes qui y sont peu employées.

Source : Wikipedia
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Oliv



Inscrit le: 16 Oct 2011
Messages: 124
Lieu: Toulouse

Messageécrit le Saturday 19 Nov 11, 14:42 Répondre en citant ce message   

En Hongrie hongrois il n'y a plus qu'un seul passé, et la différence entre imparfait et passé composé se fait par d'autres moyens (préverbes, adverbes, contexte). Mais ce n'a pas toujours été le cas. Deux passés à forme simple (sans auxiliaire) se sont développés, par exemple pour ad "donner" (forme du dictionnaire, "il donne"):
- adott "il a donné, il donnait", adta "il l'a donné, il le donnait", formé sur le participe passé en -t (avec ainsi -tt au lieu de -t uniquement à la forme "il a" de la conjugaison, sauf finales verbales qui acceptent bien -t: vár "attendre" -> várt "il a attendu", ou mal: hall "entendre" -> hallotta "il l'a entendu"): c'est le passé du hongrois moderne,
- ada "il donna", adá "il le donna" (peut-être formé sur le participe présent en -vá/vé aujourd'hui devenu -ó/ő: cf. Halotti Beszéd terümtevé = 1. teremtő "créateur", 2. teremté "il le créa"): c'est le passé archaïque, elbeszélő múlt "passé narratif", avec des terminaisons de conjugaison qui sont aujourd'hui celles du conditionnel (car le conditionnel a été fait avec infinitif + terminaisons du passé archaïque: adni "donner" infinitif, adna "il donnerait", adná "il le donnerait").
Il y a donc en hongrois moderne une distinction entre un temps ordinaire et un temps archaïque comme entre passé composé et passé simple en français, mais pas entre deux aspects verbaux car le passé hongrois moderne intègre tous les aspects du passé. On peut donc considérer, en ne prenant en compte que le caractère archaïque, que le passé archaïque hongrois est très bien traduit par le passé simple français, à ceci près qu'il est en quelque sorte "encore plus archaïque": il n'est plus du tout utilisé aujourd'hui même à l'écrit, ou très rarement en poésie (et aussi dialectalement).

Mais en hongrois ancien, il y avait aussi des temps composés au passé (probablement développés au Moyen-Âge par une élite lettrée à l'imitation du latin), formés d'une forme conjuguée du verbe suivie d'un auxiliaire non conjugué vala "il fut" ou volt "il était, il a été".
D'où un système à 4 temps passés, 2 simples et 2 composés (cf. ce résumé en hongrois de différents points de vue sur la valeur de ces temps):
- adott (befejezett múlt "passé accompli"), temps nettement le plus fréquent à l'oral dans les textes anciens (dialogue, discours cité) et le seul à avoir subsisté: déroulement dans le passé avec état résultant dans le présent = parfait ~ "il a donné",
- ada (elbeszélő múlt "passé narratif"): passé général sans lien avec le présent = aoriste ~ "il donna" (aussi peut-être à l'oral: passé proche "il vient de donner", subsistant dialectalement aujourd'hui: Hogy megijedék! "Comme j'ai été/ça m'a surpris!"),
- ad vala (folyamatos múlt "passé continu") = imparfait "il donnait",
- adott volt ou adott vala (régmúlt "passé ancien") = plus-que-parfait "il avait donné".
De ce système il ne reste plus aujourd'hui que la possibilité assez marginale (à valeur surtout archaïsante) d'ajouter volt à une forme passée: mondtam volt "j'ai dit, j'avais dit", szoktam volt "j'avais l'habitude" qui introduit une différence avec szoktam (forme passée mais généralement sens présent) "j'ai/j'avais l'habitude".
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András
Animateur


Inscrit le: 20 Nov 2006
Messages: 1487
Lieu: Timişoara, Roumanie

Messageécrit le Sunday 20 Nov 11, 11:24 Répondre en citant ce message   

Je me demande si c'est vraiment un "système plus ou moins artificiel et jamais vraiment adopté à l'oral", puisque le "passé narratif" et le "passé ancien" sont toujours vivants dans les parlers sicules et csángó. cf. Érettségi tételek (Sujets de baccalauréat).
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Papou JC



Inscrit le: 01 Nov 2008
Messages: 11173
Lieu: Meaux (F)

Messageécrit le Monday 21 Nov 11, 5:57 Répondre en citant ce message   

ramon a écrit:
... le passat perifràstic, une construction formée par le présent d’indicatif du verbe anar (aller) suivi de l’infinitif du verbe principal. ... comme auxiliaire, la conjugaison de anar est :

(Jo) vaig
(Tu) vas (ou vares)
(Ell/ella) va
(Nosaltres) vam (ou vàrem)
(Vosaltres) vau (ou vàreu)
(Ells/elles) van

Toutes les formes viennent de VADO.

Effectivement, cet auxiliaire m'a toujours intrigué, et continue à le faire. N'a-t-on jamais émis l'hypothèse que cette série pourrait être, sous l'influence de VADO, une altération propre au catalan du présent de l'indicatif de HABER ?
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rejsl
Animatrice


Inscrit le: 14 Nov 2007
Messages: 3664
Lieu: Massalia

Messageécrit le Monday 21 Nov 11, 13:37 Répondre en citant ce message   

La langue yiddish confirme cette tendance décrite dans certains dialectes germaniques, à savoir la disparition du passé simple, c'est-à dire le prétérit. Il ne reste qu'un passé composé qui se forme avec auxiliaire et participe passé.

Ikh bin gekumen, er hot geshmust.

Il existe aussi un passé périphrastique, correspondant à un aspect itératif , pour une action qu'on avait l'habitude de faire...

Il se forme avec flegn ( conjugué au présent) + infinitif.

Als kind fleg ikh geyn inderfri tsu ir un zikh shpiln.

Enfant, j'avais l'habitude d'aller chez elle le matin pour jouer.
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Moutik
Animateur


Inscrit le: 06 Apr 2008
Messages: 1236

Messageécrit le Friday 08 Aug 14, 22:58 Répondre en citant ce message   

Pour le breton, voir dans le forum consacré aux langues celtiques le fil :

Temps du récit en breton
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ElieDeLeuze



Inscrit le: 14 Jun 2006
Messages: 1622
Lieu: Allemagne

Messageécrit le Saturday 09 Aug 14, 22:25 Répondre en citant ce message   

rejsl a écrit:
La langue yiddish confirme cette tendance décrite dans certains dialectes germaniques, à savoir la disparition du passé simple, c'est-à dire le prétérit. Il ne reste qu'un passé composé qui se forme avec auxiliaire et participe passé.

C'est même plus qu'une tendance à mon humble avis. Dans le domaine haut-allemand, le seul passé possible est le passé composé. Dans les dialectes du centre, de l'ouest à l'est, on a une perte quasi totale pour les verbes en général avec des restes pour les verbes de modalité et auxiliaires. Dans le nord, le bas-allemand est plus compliqué:
- zone nord, imparfait très présent voire forme préférée même à l'oral dans le Schleswig et dans la langue littéraire.
- zone centrale et est, formation très très productive d'un imparfait avec le verbe doon + infinitif, surtout au passé mais la structure existe aussi au présent.
- zone ouest où je lis que l'imparfait n'est plus qu'un souvenir, mais je n'ai aucune source par expérience directe, il faudrait voir en ripuaire de Cologne, par exemple, ou en westphalien, dialecte assez mal en point de nos jours.

La tendance illustrée ici par le jiddisch est un fait germanique haut-allemand général qui s'étend dans le nord. Dans la langue parlée actuelle, haut-allemand, même dans le nord, on raconte au passé composé à l'oral sauf désir (un peu artificiel) de bien parler. De plus, la forme en flegn est en allemand pflegen + infinitif, en bas-allemand plegen + infinitif. La correspondance est parfaite, pas forcément dans les usages particuliers mais dans les formes et le système en tant que construction conceptuelle.
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