Invidia
Inscrit le: 24 Jul 2008 Messages: 441 Lieu: Gasconha (França)
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écrit le Friday 13 Nov 09, 3:52 |
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Un aperçu rapide sur une carte belge fait état de toponymes néerlandais dans des terres aujourd'hui francophones (Enguien<Edingen, La Hulpe<Hulpen, Neerheylyssem, ...). Cela signifie que parallèlement à une grande partie de l'Artois et du Calaisis, ces villages ont un passé néerlandophone et que leur romanisation a été en quelque sorte un prélude à la plus spectaculaire francisation qui soit : la Bruxelles du XXème siècle.
Waterloo dans le Brabant wallon est intéressant : c'est de toute évidence un toponyme néerlandais mais le village est "wallonophone" depuis le XVIIIème siècle à l'exception de quelques fermes aux environs de Rhode, alors évidemment néerlandophone.
C'est le sujet de cet article : Lien.
Les conclusions sont claires : la Forêt de Soignes était une limite linguistique au XVIIIème siècle et 95,5% de la population de Waterloo parlait "roman" au XVIIIème siècle. Waterloo était dans l'orbite de Braine (bien qu'elle dépendît de Rhode) et les prénoms donnés au XVIIème siècle étaient français alors que les patronymes demeuraient néerlandais. Une des principales raisons de la romanisation de Waterloo a été lée développement du commerce entre Bruxelles et Charleroi ce qui a dès lors "connecté" Waterloo à Braine, Bruxelles étant toujours néerlandophone. |
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