Jean-Charles
Inscrit le: 15 Mar 2005 Messages: 3124 Lieu: Helvétie
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écrit le Monday 28 Jun 10, 22:56 |
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Ce phénomène me semble l'inverse de celui de fuite des centres urbains.
Lorsqu'ils en ont la possibilité, les habitants aisés des quartiers citadins fuient vers la périphérie, afin de loger dans des bâtiments neufs, mieux chauffés, moins entassés qu'en centre-ville.
Ils sont remplacés par des habitants qui possèdent moins de revenus.
Les loyers restent bloqués ou baissent. Comme les loyers baissent, l'entretien s'espace ou cesse.
Il y a une masse critique de nouveaux arrivants qui fait que les anciens habitants se sentent étrangers à leur propre quartier.
La plupart des anciens habitants quittent le quartier, ce qui laisse un quartier vidé de ses anciens habitants et de leur tissus social.
Cette masse critique peut être relativement basse, si les anciens habitants fuient pour d'autres raisons qu'être attirés hors de leur quartier.
Si ça se passe mal, le quartier se transforme en taudis.
Si ça ne se passe pas trop mal, les nouveaux arrivés s'enrichissent et font comme les habitants qui sont partis précédemment.
Dans certaines villes, c'est le contribuable qui décide de réhabiliter telle ou telle ruelle, ce qui aboutit à augmenter la valeur des terrains, ce qui encourage les propriétaires à rénover ou rebâtir. ce qui attire des habitants plus aisés. |
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