ramon Animateur
Inscrit le: 13 Jan 2005 Messages: 1395 Lieu: Barcelone, Espagne
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écrit le Wednesday 05 Jan 11, 9:35 |
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Beau, belle ; mignon (-onne), gentil (-ille), agréable, sympa
Emprunté à l’espagnol majo et adapté à la phonétique catalane (le jota espagnol n’existe pas en catalan).
Rien à ajouter à ce qu’on a dit dans le fil majo, sauf que maco est à la base d’un des amusants sobriquets donnés aux habitants de Barcelone.
Tous les week-ends, les Barcelonais quittent en masse la grande ville, désireux de s’oxygéner à la campagne. Eux, suite à la méconnaissance de tout ce qui concerne le monde rural, font souvent des gaffes qui font crever de rire les habitants des petites villes et villages. Les paysans, moqueurs, appellent les Barcelonais « pixapins » et « camacus ».
Pixapins (pron. pi-sha-pi-ns) peut se traduire en français par pisse-pins, ce qui donne une idée de la conduite peu civique des urbains, quand ils se promènent par la forêt.
Camacus (pron. ka-ma-cousse), vient de la répétition obsessionnelle de l’exclamation Oh, que maco !, Oh, que maco ! (Oh, que c’est beau ! Oh, que c’est beau !), chaque fois que les illustres visiteurs voient un paysage, une petite église, un ruisseau, n’importe quoi d’introuvable dans une grande ville. |
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MiccaSoffiu
Inscrit le: 24 Jun 2008 Messages: 463 Lieu: Capicursinu-Sophia
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écrit le Monday 14 Feb 11, 10:29 |
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Quel homme, quelle classe, quel mec ! …oui il est très beau ! (Selon INFCOR sans aucun rapport étymologique = co : chì maccu !)
En faisant abstraction de la facilité simpliste liée aux apparences, si l’on s’attache au sens on peut avec toute la prudence requise mentionner le français « mec » pour lequel l’étymologie ne semble pas clairement définie ou « obscure » :
Cnrtl.fr a écrit: | 2. Homme fort, énergique, faisant figure de maître. J'suis le Roi des Mecs!...
Étymol. et Hist. 1. a) 1821 mecque «chef» (ANSIAUME ds ESN.); b) 1827 mec «bon Dieu» (Monsieur comme il faut, [1re et 2e éd.], p.36); 2. 1848 «individu quelconque» (PIERRE [éditeur], Argot et jargon ds ESN.); 3. a) 1870 «souteneur» (POULOT, loc. cit.); b) 1882 «gars solide» (d'apr. ESN.). Mot d'orig. obsc. (ESN.). GUIR. Lex. fr. Étymol. obsc. 1982 propose d'y voir la conj. mais que qui introduit une conditionnelle, une concessive, etc. et que l'on trouve substantivé dans certains dial. (Quercy: mesque «motif», douna per mès-que «donner pour motif»). Cette accept. serait à l'orig. du sens «qui fait l'important» et sur le modèle de M. Vetto, Mlle J'Ordonne on aurait formé un M. Mecque désignant un personnage important. 3 a est peut-être à rapprocher de l'arg. mac*. |
Remarques :
- J'suis le Roi des Mecs!... : l’expression est un tantinet machiste, non ?
- Quand on parle d’un personnage important ou remarquable on peut aussi penser au latin: maiore(m) sans pour cela avoir la prétention de faire un rapprochement.
Vu MDJ : maquereau |
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