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telephos
Inscrit le: 13 Feb 2008 Messages: 341 Lieu: Montréal
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écrit le Wednesday 25 Mar 15, 1:02 |
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franc 91 a écrit: | Oui mais là elle fait exprès - il s'agit de l'anglais parlé. En fonction de ses personnages, elle leur fait parler dans un registre argotique, comme font d'ailleurs les auteurs français de polars, par exemple. Madame Rowling est parfaitement capable de s'exprimer dans un anglais correcte dans d'autres circonstances. |
Elle le fait même dans la narration, hors dialogues. |
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Azwaw
Inscrit le: 30 Aug 2010 Messages: 975 Lieu: Le Havre
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écrit le Wednesday 25 Mar 15, 3:32 |
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C'est quand même curieux cette erreur chez les anglophones, je me souviens avoir appris cette règle dès le collège !
La chanteuse Beyoncé - difficile de trouver plus populaire - ne fait pas l'erreur dans sa chanson If I were a boy :
https://www.youtube.com/watch?v=AWpsOqh8q0M
On trouve bien en français les formes ils croivent et ils voyent après tout ! |
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telephos
Inscrit le: 13 Feb 2008 Messages: 341 Lieu: Montréal
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écrit le Wednesday 25 Mar 15, 22:31 |
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telephos a écrit: | Jacques a écrit: | José a écrit: | I wish I were a fly (= une mouche) on the wall | Le plus souvent (selon google), on trouve l'expression grammaticalement incorrecte.
Google "I wish I were a mouse" (correct) : __26.000
Google "I wish I was a mouse" (incorrect) :1.000.000
Cette faute de grammaire, si fréquente, sera probablement la norme dans 100 ans. |
Joanne Rowling dans ses Harry Potter utilise sans vergogne la forme incorrecte. J'ai l'impression qu'il ne faudra pas attendre 100 ans. |
Je me rends compte que ce que j'ai écrit est partiellement inexact. Il s'agissait plutôt de la 3e personne : if he was à la place de if he were dans des situations dites d'irréel de présent.
Dans le sujet, il est question de la 1re personne, mais je ne pense pas que ce soit hors sujet d'évoquer la 3e personne. |
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telephos
Inscrit le: 13 Feb 2008 Messages: 341 Lieu: Montréal
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Pascal Tréguer
Inscrit le: 16 Dec 2012 Messages: 694 Lieu: Lancashire - Angleterre
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écrit le Sunday 05 Apr 15, 20:26 |
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Comme j’avais essayé de l’expliquer ici, tout dépend de la manière de considérer les faits de langue et leur évolution.
On peut, comme l’initiateur de ce fil, parler de « fautes » pour if I was au lieu de if I were, ou pour la forme aren’t I.
Mais on peut préférer à cette approche prescriptive, normative, une approche descriptive. Voici d’ailleurs ce que disent les Oxford Dictionaries online à propos du subjonctif :
In modern English the subjunctive mood still exists but is regarded in many contexts as optional. Use of the subjunctive tends to convey a more formal tone but there are few people who would regard its absence as actually wrong. Today it survives mostly in fixed expressions, as in be that as it may; God help you; perish the thought; and come what may.
Personnellement, je me garderais bien de juger ce que font de leur langue maternelle les anglophones. J’entends quotidiennement - et accepte - de la part de personnes qui ne sont pas les moins éduquées des formes telles que I’ve took au lieu de I’ve taken. Et cela n’entre pas dans le cadre d’une simplification des formes, puisque les mêmes locuteurs disent I’ve getten pour I’ve got, tout en disant aussi I got. (Il s’agit de ce que ces locuteurs disent, pas de ce qu’ils écrivent.)
Cela me fait penser à une polémique ayant eu lieu en 2013 après que l’Oxford English Dictionary eut enregistré le fait que l’adverbe literally n’est pas toujours employé dans son sens littéral justement. Cet article du Daily Telegraph est révélateur : le choix de admitted dans le sous-titre An infuriating misuse of language has been admitted by the Oxford English Dictionary indique que l’auteur souhaiterait que ce vénérable dictionnaire fige et régente la langue alors qu’il ne fait qu’enregistrer et décrire ses développements. |
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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6525 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Wednesday 06 Jul 16, 0:27 |
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For whom (standard) / For who (non standard, populaire)
Selon de nombreux médias (*), une raison du succès populiste de Donald Trump est son bas niveau de grammaire anglaise; ceci lui permettrait d'atteindre l'electorat peu instruit et de se distinguer de l'" élite " .
On remarque qu'Elizabeth Warren, professeur à l'université de Harvard, lorsqu'elle attaque Trump, diminue délibérement son niveau d'anglais, par exemple, en disant "for who" au lieu de "for whom" (cas objet).
“But when Donald Trump says 'great,' I ask, great for who, exactly?
Source : https://www.youtube.com/watch?v=f-1hcnRcPvQ
(au temps 24s, le "for who" est surprenant de la part d'un professeur, surtout dans ce discours minutieusement préparé.)
On ne trouve jamais " for who " dans les textes plus anciens d'E. Warren.
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(*) Niveau de grammaire de Trump :
http://www.politico.com/magazine/story/2015/08/donald-trump-talks-like-a-third-grader-121340 (niveau CE2)
https://www.washingtonpost.com/posteverything/wp/2016/05/03/donald-trump-speaks-like-a-sixth-grader-all-politicians-should/ (niveau 6e)
http://www.newsmax.com/US/donald-trump-poor-grammar/2016/03/19/id/719905/ (niveau CM2)
http://www.newsweek.com/donald-trump-hello-you-people-know-lot-about-trucks-363077 (niveau CM1) |
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