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Xavier Animateur
Inscrit le: 10 Nov 2004 Messages: 4087 Lieu: Μασσαλία, Prouvènço
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écrit le Tuesday 04 Jan 05, 12:34 |
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le 6 janvier, c'est l'épiphanie qui célèbre l'apparition de Jésus devant les Rois Mages qui n'étaient ni rois ni trois...
comment fetez vous l'épiphanie dans vos pays ?
à propos de la galette des rois, en France on mange généralement une galette avec de la frangipane (j'adore ça !!)
en Provence, la tradition, c'est un gateau des rois qui n'est qu'une vulgaire brioche avec de vulgaires fruits confits !
cependant, la frangipane a de plus en plus de succès à Marseille !
Lire "Epiphanie en Grèce" :
http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=241 |
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Maisse Arsouye
Inscrit le: 10 Nov 2004 Messages: 2037 Lieu: Djiblou, Waloneye
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écrit le Tuesday 04 Jan 05, 12:38 |
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En Wallonie aussi, on mange la galette des rois. Mais j'ai l'impression que cette coutume est un net déclin.
Dans la galette, il y a une fève. Celui qui a la fève dans sa part de galette devient la reine ou le roi. Dans le passé, la fêve représentait le petit Jésus. Maintenant, les boulangers mettent dans leurs galettes des fèves commerciales à l'effigie de héros de Disney. |
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Zoroa
Inscrit le: 28 Dec 2004 Messages: 6
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écrit le Tuesday 04 Jan 05, 13:15 |
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Au pays basque on mange plutôt le gâteau des rois (comme dans une grande partie du sud ouest). Cette brioche en forme de couronne est cuisinée avec des fruits confits rouges et du gros sucre. Au pays basque, pour la touche d'originalité, on y rajoute du sucre poudre et des morceaux de pommes. |
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Pierre
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 1188 Lieu: Vosges
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écrit le Tuesday 04 Jan 05, 23:23 |
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Dans les Vosges on mange "La Galette des Rois" sous son nom.
mais il semble que toutes les galettes ne portent pas le même nom.......
Fouaces ........dans le Perche
Coque .........en Ariège
Etc ........
Un peu plus
http://www.2travelandeat.com/France/galettes.des.rois.html
FABOPHILE : (ou fabophilie)Se dit d'une personne qui collectionne les FÿVES.
Du latin : (FABO = Fève) et (PHILE = qui aime)
La fève est devenue un véritable objet de collection. Du haricot sec à la fève dorée à l'or fin 24 carats, du poupon emmailloté aux santons, du coq à l'âne, en passant par tous les personnages de Walt Disney ou autres Batman, Superman, Bécassine, etc. etc., on peut en trouver en plastique blanc ou, la plupart du temps, en porcelaine ou en céramique... Il y en a pour tous les goûts.
Bonne dégustation |
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Charles Animateur
Inscrit le: 14 Nov 2004 Messages: 2527 Lieu: Düſſeldorf
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écrit le Wednesday 05 Jan 05, 12:15 |
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A propos de l'épiphanie j'ai une question qui me travaille : le 6 janvier est-il un reste du calendrier julien ?
La date correspond en effet à Noel dans le calendrier julien, encore utilisé par les églises orthodoxes. En passant au calendrier grégorien on a pu garder l'habitude de fêter l'ancienne date de Noel en modifiant la raison de la célébration.
Pouvez-vous confirmer, infirmer ? |
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Xavier Animateur
Inscrit le: 10 Nov 2004 Messages: 4087 Lieu: Μασσαλία, Prouvènço
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écrit le Wednesday 05 Jan 05, 13:06 |
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ce matin, je vois chez mon boulanger des fèves... des héros de Walt Disney...
(suite au message d'Arsouye je pensais que c'était une spécialité... exclusivement belge)
eh bien non !
Mickey veut prendre une part de gâteau des rois... ils ont sorti l'artillerie lourde !!
bientôt, on aura une crèche Walt Disney à placer sous le sapin de Noël
on aura la petite souris dans la paille, avec Dingo et Donald et toute la bande américanisée de Disney à la place de nos braves santouns qui sentent si bon la Provence
beurk !!!!
je ne mangerai pas de cette galette des rois !
c'est à vomir !!! |
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Nabû
Inscrit le: 13 Dec 2004 Messages: 109 Lieu: Suisse - Neuchâtel et Zürich
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écrit le Thursday 06 Jan 05, 6:27 |
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Lors des saturnales, les anciens Romains s'offraient mutuellement des cadeaux, ces <strenae> qui sont devenues nos « étrennes » et, que ce soit à l'occasion de la Saint-Nicolas, de Noël, du jour de l'an ou de l?ÿpiphanie, cette coutume de la remise de cadeaux a perduré.
Le père Noël que nous connaissons actuellement, avec sa barbe blanche et sa houppelande rouge, est apparu récemment dans le folklore français en provenance des pays anglo-saxons, mais il semble bien qu?il ait eu chez nous quelques ancêtres significatifs. Le père Chalande savoyard, le père Janvier bourguignon ou l'olenzaro basque étaient des distributeurs de cadeaux très appréciés des petits ; mais c'est surtout saint Nicolas qui semble avoir fourni le modèle principal. En Allemagne, en Suisse, en Belgique et dans le nord et l'est de la France, c'est lui qui descend dans les maisons par le tuyau de la cheminée pour laisser à chaque enfant un témoignage de satisfaction ? jouets ou friandises ? ou de mécontentement ? morceaux de charbon. Les enfants déposaient leurs souliers auprès de l?âtre, ainsi que du foin ou une carotte destinés à l?âne que le saint utilisait comme monture.
En Italie, c'est la fée Befana qui distribue ? le 6 janvier, jour de la fête de l?ÿpiphanie ? les cadeaux destinés aux enfants, et c'est au même moment que les petits Espagnols reçoivent les présents que déposent pour eux les Rois mages?
La richesse et la diversité des traditions qui s'y rattachent témoignent de la place qu?occupe la fête de Noël dans l'imaginaire européen et chrétien. Héritier des plus anciennes croyances et moment privilégié de la venue du Sauveur, le temps sacré de Noël apparaît aux sociétés matérialistes contemporaines ? qui ressentent confusément la nostalgie de leur foi oubliée ? comme l'instant magique où s'opère déjà, au c?ur de la nuit, l'inéluctable réenchantement du monde.
La fête de l'ÿpiphanie est l'occasion d'un repas où l'on "tire un roi" au moyen d'une fève cachée dans un gâteau. Cette tradition n'a pas de rapport avec la fête religieuse, si ce n'est qu'au Moyen Age le clergé tirait au sort la personne qui jouait le Roi des rois dans les pièces de théâtre religieuses.
Cette coutume pourrait venir des saturnales romaines durant lesquelles on tirait au sort le "roi" du jour" : lors d'immenses banquets qui mêlaient indifféremment les nobles romains et leurs esclaves, le roi de la table, quelque soit son statut social, était alors élu à l'aide d'une fève cachée dans une galette et avait tous les droits.
Le partage de la galette et la distribution des parts devaient être accomplis selon un rituel particulier : l'enfant le plus jeune de la famille se dissimulait sous la table. La maîtresse de maison l'interrogeait alors : "Phoebe Domine" : "Pour qui cette part ?" ; l'enfant désignait tour à tour chaque convive. La coutume voulait que l'on laisse une part "la part du pauvre "pour tout visiteur surprise". Celui que le sort élisait devenait roi et choisissait sa reine.
Symbole de fécondité, la fève promet à celui qui la trouve chance, richesse, pouvoir et vertu.
Une légende dit que "Peau d'Ane", glissant sa bague dans le gâteau d'amour, avait été l'instigatrice de cette plaisante coutume.
Les premières fèves en porcelaine de Saxe datent de 1875.
Chez nous en Suisse la fève est blanche et représente soit un roi ou une reine. En général La galette des rois est très simple une grosse boule centrale et de petites tout autour, rien de bien extraordinaire.
Incapable de mettre l'image ici... Zut!
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Nabû
Inscrit le: 13 Dec 2004 Messages: 109 Lieu: Suisse - Neuchâtel et Zürich
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écrit le Thursday 06 Jan 05, 6:33 |
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Les 12 jours de Noël
As-tu déjà compté combien de jours séparent la fête de Noël (25 décembre) de la fête des Rois ou ÿpiphanie (6 janvier) ? Douze jours exactement. Et le nombre douze se retrouve à bien des endroits.
Le nombre 12 semble avoir une importance particulière dans notre monde. On le retrouve partout : dans les religions, les légendes, les unités de mesure du temps et des distances et même dans l'appareil judiciaire. Voici quelques exemples:
12 mois de l'année,
12 signes du zodiaque, en Occident comme en Orient,
12 pouces d'un pied,
2 cycles de 12 heures dans la journée,
12 travaux d'Hercule,
12 muses,
12 apôtres,
12 tribus d'Israël,
12 jurés pour composer un jury dans un procès,
12 jours de Noël.
Le nombre 12 est si populaire qu'après lui, c'est le déluge, d'où la si mauvaise réputation du chiffre 13 ! Pour les supersticieux bien sûr. As-tu remarqué que bien souvent, il n'y a pas 13e étage à un édifice et nous te mettons au défi de trouver une plaque minéralogique se terminant par le chiffre 13! D'un point de vue plus rationnel, disons que ses nombreux facteurs de multiplication (1, 2, 3, 4, 6 et 12) ont certainement joué en sa faveur.
Aussi n'est-il pas surprenant qu'il y ait douze jours consacrés à la fëte de Noël. il s'agit de la période allant du 25 décembre au 6 janvier. Mais dans certains pays comme en Suède, les douze jours de Noël se situent du 13 décembre (Ste-Lucie) au 25 décembre (Noël). On dit aussi que les douze jours de Noël annoncent les douze mois de l'année à venir.
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Erasmus
Inscrit le: 18 Dec 2004 Messages: 162 Lieu: Bruxelles
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écrit le Thursday 06 Jan 05, 20:00 |
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Nabû a écrit: | As-tu remarqué que bien souvent, il n'y a pas 13e étage à un édifice et nous te mettons au défi de trouver une plaque minéralogique se terminant par le chiffre 13! |
Qui c'est qui sera 13 étonné (très étonné :wink: ), c'est par exemple Xavier. ÿ Massalia-Phocée, Aix-en-Provence, Arles, etc. , que dis-je, dans tout le Département des Bouches-du-Rhône, TOUTES les plaques minéralogiques se terminent par le numéro 13 !!!
Et cela m'étonnerait que ce que tu dis soit vrai pour les plaques belges. Je vérifierai ! :wink: |
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Xavier Animateur
Inscrit le: 10 Nov 2004 Messages: 4087 Lieu: Μασσαλία, Prouvènço
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écrit le Thursday 06 Jan 05, 20:57 |
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et le logo du département des Bouches du Rhône c'est un B en forme de 13
(en rapprochant le 1 du 3 ou obtient B) |
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Nabû
Inscrit le: 13 Dec 2004 Messages: 109 Lieu: Suisse - Neuchâtel et Zürich
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écrit le Friday 07 Jan 05, 5:13 |
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Vous avez certainement raison tous les deux... Peut-être que les gens sont moins superstitieux de nos jours... Pourtant j'ai lu ceci et je ne sais pas ce que cela signifie exactement...:
Le chiffre correspondant au numéro de codification du département (par exemple 75 pour Paris, 13 pour les Bouches-du-Rhône etc..) ne devra jamais être utilisé
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Les religions ont toujours diabolisé le chiffre 13. Le chiffre 13 est l'objet de toutes les superstitions (il n'y a pas de 13ème étage, dans les hôtels, aux Etats-Unis, on y passe de 12 à 14). Les religions et autres " maîtres du monde " savent que quand nous serons à 13, ils auront perdu tout pouvoir.
Parler du nombre 13, c'est aborder un nombre catalyseur de mythes et de superstition.
Inutile de rappeler qu'à l'origine de cette phobie partagée par une majorité même si elle ne l'avoue pas... le nombre 13 étant un symbole christique, décomposable en " 12 + 1 " qui représente Jésus-Christ et ses douze apôtres, ou les 12 tribus d'Israël et leur berger, il est aussi le nombre de la rébellion symbolique de Satan.. Il s'agit d'une parodie antichristique évidente. Judas aurait en effet trahi Jésus un vendredi 13, jour de la sainte cène, et rien ne confirme ou n'infirme cette spéculation historique.
Mais nous sommes ici chez les Rois Mages... Je ne veux pas les offenser...
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ramon Animateur
Inscrit le: 13 Jan 2005 Messages: 1395 Lieu: Barcelone, Espagne
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écrit le Thursday 13 Jan 05, 19:55 |
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L'Epiphanie en Espagne est un jour férié et très populaire. En Catalogne on mange aussi la galette (en espagnol "Roscón de Reyes", en catalan "Tortell de Reis"). Au centre de l'anneau une couronne dorée attend celui qui trouve une petite figure en porcelaine, qui deviendra le roi ou la reine. Par contre, celui qui trouve la fève devra payer le gâteau!
En effet, c'est à l'Epiphanie quand les enfants qui ont été sages reçoivent leur cadeaux. La veille, les trois Rois Mages arrivent à toutes les villes et villages du pays avec leur cortège et le chargement de jouets, gourmandises et du charbon pour ceux qui n'ont pas été sages!. Les enfants, avant d'aller coucher, laissent du nougat et du vin pour les rois et du pain et de l'eau pour les chameaux. Le matin du 6 Janvier, les yeux des enfants espagnols sont pleins de joie et de bonheur.
Malheureusement, de plus en plus, le jour de Noël remplace l'Epiphanie en ce qui concerne les cadeaux. La concurrence philoaméricaine du Père Noël (esp.: Papá Noel, cat.: Pare Noel) est trop forte... Hélas! |
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brennos
Inscrit le: 19 Nov 2004 Messages: 616 Lieu: La Nouvelle-Orléans
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écrit le Friday 14 Jan 05, 7:17 |
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Je n'ai jamais compris l'usage fait en castillan et en catalan du terme papa "noel" (mot francais) alors que noel se dit respectivement 'navidad' et 'nadal' |
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ramon Animateur
Inscrit le: 13 Jan 2005 Messages: 1395 Lieu: Barcelone, Espagne
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écrit le Friday 14 Jan 05, 14:34 |
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Malheureusement je ne peux pas vous expliquer la raison pour laquelle en espagnol on a conservé la forme française "Noel" (sans tréma sur la "e"). Peut-être, quand on devait traduire la forme étrangère (la plus proche) "Père Noël", on a trouvé que "Padre Navidad" ou "Papá Navidad" sonnaient trop "forcé" et on a décidé la forme mixte hispanofrançaise, plus "chic", "Papá Noel". Cela n'est qu'un hypothèse que je viens de fabriquer... je vais essayer de faire des recherches pour trouver quelqu'un qui en connaisse la vraie raison.
Quand à la langue catalane, il existe aussi la forme "Pare Nadal" peu employée. Comme en espagnol, on prefère la forme combinée "Pare Noel". D'autre part, "Nadal" est aussi un nom de famille très courant en Catalogne est la forme "Pare Nadal" est coïncidente avec la façon de nommer un prêtre appelé "Nadal": par exemple: Bon dia, Pare Nadal! = Bonjour, Monseigneur Nadal! |
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Xavier Animateur
Inscrit le: 10 Nov 2004 Messages: 4087 Lieu: Μασσαλία, Prouvènço
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écrit le Tuesday 22 Feb 05, 18:41 |
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pas aussi indéniable que ça !
la date de l'Epihanie, c'est à l'origine le 6 janvier
puis elle a été déplacée au 1er dimanche qui suit le 1er janvier
en fait, (si je ne dis pas d'erreur) elle est célébrée par l'église catholique le dimanche mais sur le calendrier officiel (français ?) c'était le 6 janvier puis le dimanche, puis à nouveau le 6 janvier |
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