Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
gladouchka
Inscrit le: 25 Jan 2006 Messages: 15
|
écrit le Tuesday 31 Jan 06, 17:06 |
|
|
Elle doit son nom à la ville de Bougie en Algérie. C’est de ce port, qu’au XIIIe siècle, on exportait vers l’Europe la cire qui servait à fabriquer les chandelles. |
|
|
|
|
jms06
Inscrit le: 14 Nov 2004 Messages: 356 Lieu: Opio, Alpes Maritimes
|
|
|
|
|
nougaramel
Inscrit le: 15 May 2005 Messages: 274 Lieu: Ile de France
|
écrit le Saturday 04 Feb 06, 16:27 |
|
|
Les gens du cru (j’en suis) appellent cette ville qui est la capitale de la petite Kabylie, Vgayèt. |
|
|
|
|
embatérienne Animateur
Inscrit le: 11 Mar 2011 Messages: 3864 Lieu: Paris
|
écrit le Sunday 24 Nov 19, 14:21 |
|
|
Selon Wikipedia :
Citation: |
(en berbère : ⴱⴳⴰⵢⴻⵜ [Vgayet ou Bgayet], en arabe : بجاية,)
[...]
Béjaïa est un toponyme arabe dérivé du toponyme berbère (variante kabyle) Bgayet, notamment par translittération (voir Transcription et translittération) du son ǧ en dj (ج). Ce nom berbère — qui aurait été à l'origine Tabgayet, mais dont le t initial marquant le genre féminin serait tombé en désuétude — serait issu des mots tabegga, tabeɣayt, signifiant « ronces et mûres sauvages ».
Le nom de Béjaïa aurait ainsi à l'origine la même racine berbère que d'autres noms de villes du Maghreb, tels que Dougga (Thouga) et Béja (Vaga) en Tunisie ou Ksar Baghaï (Bagaï) dans les Aurès
Dans les langues romanes médiévales, Bugaya (de l'arabe Bugāya ; en espagnol Bujía et en italien Bugía) est le nom donné à la ville qui fournissait une grande quantité de cire pour la fabrication des chandelles. Bougie sera la forme française de cette transcription du nom arabe. Progressivement il va s'appliquer à la désignation de la cire qui était importée au Moyen Âge pour la fabrication des chandelles en Europe ; elles sont dès lors couramment désignées en français par le mot « bougie ». |
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9ja%C3%AFa |
|
|
|
|
Jeannotin Animateur
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 879 Lieu: Cléden-Poher
|
écrit le Monday 25 Nov 19, 10:17 |
|
|
Le breton a l'emprunt transparent au français boujïenn attesté depuis 1888, où le suffixe -enn est un suffixe féminin et de singulatif qui sert à bretonniser de nombreux emprunts de genre féminin. |
|
|
|
|
embatérienne Animateur
Inscrit le: 11 Mar 2011 Messages: 3864 Lieu: Paris
|
écrit le Monday 25 Nov 19, 15:38 |
|
|
Comme indiqué plus haut "bougie" a d'abord désigné la cire, et on a primitivement parlé de "chandelles de bougie" pour désigner les chandelles de cire, par opposition aux chandelles de suif.
Bien sûr, la bougie a pris aussi, de par sa forme, quelques autres acceptions, notamment une « Sonde pleine, cylindrique, rigide ou flexible, de forme et de dimensions très variables, utilisée pour l'exploration ou la dilatation d'un canal : œsophage, rectum, etc. (d'apr. Méd. Biol. t. 1 1970) » (TLFi) ou « se dit aussi en Chirurgie d' Une petite verge cirée qu'on introduit dans l'urethre, pour le dilater & le tenir ouvert, ou pour consumer des carnosités (Académie, 1ère édition). Ce sens est passé dans l'anglais "bougie".
En anglais, on parle pour la bougie de cire de "candle", évidemment apparenté à "chandelle". Ces mots viennent du latin candela de même sens, lui-même apparenté au verbe candere "briller", d'une racine indo-européenne *kand- "briller". Voir le MDJ candidat.
Si nous avons emprunté le mot bougie à l'arabe, l'arabe avait de son côté emprunté au latin son qindīl, قنديل , lampe.
En anglais contemporain, un sens nouveau est apparu pour bougie (alors parfois écrit phonétiquement boujee), par altération de "bourgeois", pour désigner quelqu'un qui a des goûts et des prétentions supérieurs à ceux de sa classe, quelqu'un qui se la pète, comme on dit aujourd'hui. |
|
|
|
|
Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11169 Lieu: Meaux (F)
|
écrit le Monday 25 Nov 19, 18:51 |
|
|
embatérienne a écrit: | Si nous avons emprunté le mot bougie à l'arabe, l'arabe avait de son côté emprunté au latin son qindīl, قنديل , lampe. |
... dont l'espagnol a fait son candil.
Mais pour ne pas faire de jaloux, c'est au latin qu'il a emprunté candelābrum pour en faire son candelabro !
L'arabe a aussi قندلفت qandalaft “sacristain”, littér. “allumeur de lampes”, mot hybride composé du latin candela et du grec ἅπτω [aptô] “allumer”, d’étymologie obscure. |
|
|
|
|
|