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Carnaval - Cultures & traditions - Forum Babel
Carnaval
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giòrss



Inscrit le: 02 Aug 2007
Messages: 2778
Lieu: Barge - Piemont

Messageécrit le Tuesday 08 Mar 11, 21:07 Répondre en citant ce message   

Nous, en Italie, l'appellons settimana grassa.
Le jours les plus importants sont: giovedì grasso et martedì grasso.

Un proverbe toscan dit: Giovedì grasso, chi non ha ciccia mangi il gatto (Le jeudi charnel, qui n'a pas de viande mange le chat).
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Chusé Antón



Inscrit le: 25 Feb 2005
Messages: 740

Messageécrit le Wednesday 09 Mar 11, 17:03 Répondre en citant ce message   

Chez nous le Mardi gras c´est Le jeudi gras.

On dit : Chuebes lardero (lardo,lard), llonganiza en o puchero.. Jeudi lard, saucisse sèche dans le pot.

En Aragón c´est fameux le Carnaval de Bielsa: Les boucs Trangas dansent avec les Madamas.

Voici trois photos de cette année:

http://www.diariodelaltoaragon.es/NoticiasGaleria.aspx?Id=676294&Pg=0
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giòrss



Inscrit le: 02 Aug 2007
Messages: 2778
Lieu: Barge - Piemont

Messageécrit le Wednesday 09 Mar 11, 18:46 Répondre en citant ce message   

La chèvre, la vieille (un homme masqué comme une femme), son mari (une femme) et les jeunes avec leurs visages noircis par la suie étaient présents dans les carnavals piémontais traditionnels.
En quelques lieux il y avait aussi le loup et l'ours, les carabiniers à cheval et les petits chevaux (comme ceux des anglais et des polonais).
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Papou JC



Inscrit le: 01 Nov 2008
Messages: 11171
Lieu: Meaux (F)

Messageécrit le Wednesday 09 Mar 11, 19:47 Répondre en citant ce message   

"La chèvre ... et son mari" et j'ai tout de suite pensé à charivari ...
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Nina Padilha



Inscrit le: 15 Mar 2006
Messages: 548

Messageécrit le Thursday 10 Mar 11, 10:16 Répondre en citant ce message   

J'aimerais apporter ma contribution en mettant, ici, l'article que j'avais rédigé pour un magazine.


CARNAVAL : et Rio explose de joie !



Cinq jours de folie
En Europe, le Carnaval c'est mardi-gras et puis le mercredi des cendres on oublie un peu les rigolades de la veille.
Mardi-gras, au Brésil, c'est déjà le cinquième jour de liesse et l'apogée d'un délire qui emporte tout le pays dans un flot continu de fêtes, de musiques, de couleurs !
Pour ouvrir la période festive du Carnaval, a lieu, tous les ans, le vendredi soir, un gala huppé, réservé aux nantis : le "Abre-Alas". C'est là que commence vraiment la grande fête.
Un déluge de lumière avec un défilé spécial dans la splendeur des costumes de luxe, scintillants de strass et de pierreries, ornés de plumes multicolores et immenses.
Le théâtre du Canecão est bondé de personnalités, de journalistes et on se presse pour admirer ces véritables oeuvres d'art pesant parfois plusieurs kilos.
Un régal pour les yeux.

Tous en piste
Le samedi soir, c'est le grand défilé des écoles de samba qui a lieu dans un lieu spécialement aménagé, baptisé "sambódromo". Une avenue de 500 mètres de long, bardée de sonorisations top niveau, conçue pour accueillir une foule enthousiaste, des personnalités, la presse internationale, les télévisions et les participants.
Dans les quartiers de Rio, le fief sacré d'un Carnaval connu du monde entier, tout est prêt.
Mangueira, Beija-Flor, Portela... Les déguisements sont cousus, ajustés sur les corps fébriles, les percussions sont vérifiées, rutilantes, les chansons sont mille fois répétées, les chars d'allégories sont décorés et une excitation indescriptible plane au-dessus de la ville.
Tous les billets sont déjà vendus depuis des mois mais quelques malins en proposent encore, faisant de la revente, au marché noir, à des prix inabordables.
Imaginez l'avenue : d'un côté, des gradins croulant sous une foule surexcitée et remuante qui chante à tue-tête, s'interpelle à grands cris, voire s'insulte, défendant son appartenance à telle ou telle école dont ils arborent fièrement les couleurs, ingurgitant de la bière et consommant une quantité impressionnante de pop-corn.
De l'autre côté de l'avenue, les loges des personnalités, le Préfet de Rio, les membres de la Riotur (office du tourisme carioca), le jury, les artistes, mannequins, riches touristes, V.I.P et tous ceux qui ont pu acheter leur loge à prix d'or.

Des milliers de figurants
D'abord il y a cette résonance, puissante et sourde, qui monte du sol en vibrations intenses, comme un battement de coeur, boum-boum, boum-boum : c'est la "batterie" de l'école qui marque le tempo.
Ils sont nombreux. Normal qu'on les entende en premier, mais on ne voit personne. Pas encore. Ils sont trop loin.
Puis, soudain, voilà les porteurs de banderoles, hilares, suivis du "Mestre-sala" et de la "Porta-bandeira" : la carte de visite de l'école, vêtus comme au XVIII° siècles, perruques poudrées, souliers à boucles d'argent et crinoline chatoyante, virevoltant, dansant sur une musique dont on commence à deviner l'harmonie et qui devient de plus en plus forte.
Derrière eux, les anciens qui marchent assez lentement, esquissant parfois un ou deux pas, souriant à la foule qui applaudit à tout rompre en reconnaissant ceux qui ont "fait" les Carnavals d'il y a 10 ou 15 ans, qui sont vieux et dignes et qui ont leur "Ala" (détachement) d'honneur.
Puis vient la Ala des Bahianas. Des femmes habillées comme les vieilles esclaves, tout en blanc, avec un fichu savamment noué sur la tête, dansant avec modération, en tournant gentiment.
Elles représentent l'origine du Carnaval, né dans l'Etat de Bahia.
Et les enfants, les yeux graves, conscients de leur importance, la future génération, avec des gamines au corps encore malingre mais le rythme dans la peau, nymphettes à demi-nues, ambrées...
Et les Alas se suivent dans une orgie de costumes colorés où le satin côtoie le calicot, débauche de paillettes, d'originalité, de recherche.
Chaque école ayant son "enredo" (thème musical narrant un fait précis, une page d'histoire, un personnage) bien défini, les allégories montées sur véhicules roulant au pas affichent des tableaux vivants interprétés souvent par des visages connus, fans de "leur" école : là un mannequin célèbre, plus loin un acteur de feuilleton ou un chanteur à la mode...

La batterie
Et surgit la "batería" (les musiciens). Chaque détachement de percussions peut atteindre 350 individus. Et des percussions, il y en a beaucoup : tamborins, agogôs, atabaques, surdos, pandeiros, dans le tempo, dirigés par des sifflets des chefs d'orchestre placés de part et d'autre du groupe. Ils entourent le char principal appelé "puxador" (il y en a souvent deux autres, devant et derrière l'école) pour que la musique soit bien synchro et reprise en choeur) qui déverse, tous azimuts, l'interminable chanson (très rythmée) de l'école, interprétée au micro par deux ou trois personnes, des hommes surtout, et là, le spectacle est à son paroxysme.
La "batterie" arrive puis s'écarte pour accompagner le défilé des alas restantes. La musique fait vibrer le public et le macadam, vous monte dans le corps par les pieds, envahit votre tête par les oreilles...
Il est impossible de rester statique. Les couleurs éclatent, les percussions martèlent, les strass étincellent, la foule chante en choeur, acclame, crie, trépigne, encourage...
Assourdissant !

Puis la batterie s'en va suivie des derniers chars et des ultimes participants.
On n'entend presque plus la chanson mais reste encore le boum-boum qui persiste, venant su sol, un écho dans l'air irrespirable.
Puis plus rien.
5000 personnes viennent de défiler pendant 80 minutes.
Et ce n'était que la première école (il y en a une douzaine).
Dimanche, l'avenue s'enflammera de nouveau pour le deuxième groupe.

La fête partout
Dans le nord du Brésil, du côté de Bahia, Recife... des "trios elétricos" (camions sonorisés sur lesquels jouent des musiciens) parcourent les rues en jouant des rythmes trépidants et endiablés : frevos, maracatús, bumba-meu-boi... suivis par une foule excitée et joyeuse.
A voir absolument : le Carnaval de Olinda. Un grand moment !
Et le "galo da madrugada", une bande géniale qui sévit dans le quartier de Boavista, avenue Gurarapés : 4 millions de personnes dans les rues.
La "caipiúva" (caiprinha de raisin) coule à flots.
Tout le temps que dure le Carnaval, les clubs sont pleins, les discothèques bondées. Des bals sont organisés partout dans le pays. Quatre soirées et deux matinées pour les enfants. Les orchestres sont doublés et jouent une demi-heure chacun, à tour de rôle, pour tenir de 20 heures à l'aube sans casser le rythme, sans arrêter la musique.
Et la foule est là, luisante de sueur, les cheveux pleins de confettis, de cotillons, dansant, virevoltant, quasiment en transe avec cette musique nerveuse et contagieuse.
Tout est permis dans ce délire : déguisements, provocation du nu à peine voilé, maquillages outranciers, bains de minuit dans l'océan, la liberté, orgies et relâchement des moeurs...
Lundi, ce sont les enfants qui défilent. Un spectacle charmant où les talents se révèlent déjà.
Et arrive le mardi-gras.
Personne n'est fatigué, on continue de danser, de rire, de boire.
Les "blocos" (petites formations de quartier) qui envahissent les rues depuis quatre jours s'en donnent à coeur joie.
Le commerce des boissons est florissant, les vacances sont générales (c'est l'été au Brésil), pas une rue inanimée, les bars sont pleins, tous chahutent, s'esclaffent.
Le pays entier est sous l'emprise de la liesse collective et ce sera ainsi jusqu'à mercredi.

C'est pas fini !
Bien que le mercredi des cendres soit le début de la Quaresma (le Carême, quarante jours de piété et d'abstinence selon les rites chrétiens), le Brésilien fera toujours la fête.
Mercredi on libère généralement ceux qui sont restés gardés à vue pendant le Carnaval et qui ont donc raté la fête.
Alors, ils se déguisent et sortent en bande pour défiler, eux aussi, en groupes hilares et bon enfant.
Ce sont les "cordões dos puxa-saco" (intraduisible).
Huit jours après la fin du Carnaval il y aura les "bailes da ressaca" (bals de la gueule de bois) pour continuer encore un peu l'ambiance chaude et délirante des jours passés et fêter le classement des écoles ayant défilé, dont le verdict tombe implacablement pour certains et heureusement pour d'autres...
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José
Animateur


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 10945
Lieu: Lyon

Messageécrit le Thursday 10 Mar 11, 13:50 Répondre en citant ce message   

Lire le MDJ Carême.
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José
Animateur


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 10945
Lieu: Lyon

Messageécrit le Tuesday 28 Feb 12, 11:20 Répondre en citant ce message   

Charles a écrit:
L'apothéose du carnaval rhénan (à Mainz, Cologne et Düsseldorf + environs) est le lundi des roses (Rosenmontag) avec les grands défilés retransmis à la télévision.

Voici ce que j'ai entendu en regardant l'émission X:énius sur Arte :

Rosenmontag (Lundi des Roses) n'a rien à voir avec les fleurs.
rosen signifie en dialecte rhénan : se déchaîner - chahuter
Lors du Carnaval et plus particulièrement lors du défilé du Lundi des roses, on est en période de folie temporaire, où il est permis de se déchaîner et de chahuter, d'où l'emploi du verbe rosen.


Lire le Fil Rosenmontag (étymologie) (Forum allemand).
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dawance



Inscrit le: 06 Nov 2007
Messages: 1887
Lieu: Ardenne (belge)

Messageécrit le Tuesday 28 Feb 12, 22:11 Répondre en citant ce message   

Je n'ai pas vu citer la journée des femmes à Cologne.
Citation:
Les principaux évènements du carnaval sont: jeudi : journée d'émancipation des femmes (allemand : Weiberfastnacht ; kölsch : Wieverfasteloovend) ;
Pendant cette journée les femmes coupent les cravates des hommes et embrassent les passants sur les joues.
Et autre chose aussi, que je n'ose pas dire...Le délire!
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ElieDeLeuze



Inscrit le: 14 Jun 2006
Messages: 1622
Lieu: Allemagne

Messageécrit le Wednesday 29 Feb 12, 0:55 Répondre en citant ce message   

Un petit doute: La fête du citron à Menton, c'est par hasard qu'elle est en période de carnaval ou bien c'est leur façon à eux de se démarquer?
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Moutik
Animateur


Inscrit le: 06 Apr 2008
Messages: 1236

Messageécrit le Sunday 12 Feb 17, 22:50 Répondre en citant ce message   

Il y a quelques jours ailleurs, je me demandais quand commençait le carnaval.

Tout est expliqué en détails dans cette émission de Claude Mettra, diffusée sur France Culture le 7 mars 1972.
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/histoire-du-carnaval-entre-folie-et-inversion-du-monde-defense?xtmc=carnaval&xtnp=1&xtcr=1

Attention, ça dure quatre heures !
Mais il est question des dates de début et de fin du carnaval vers la 15ème minute.
Elles ont beaucoup changé selon les lieux et les époques.

En substance : le carnaval commence à la Noël, ou je jour de l’Épiphanie, ou à la Chandeleur ou le dimanche gras. Il finit le mardi gras ou le mercredi des Cendres.

À noter que la date de début du carnaval est liée au cycle fixe du calendrier liturgique, quand sa date de fin est liée à son cycle mobile, dépendant de la date de Pâques.

Et c’est l’occasion de retrouver la voix captivante de Claude Mettra…
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AdM
Animateur


Inscrit le: 13 Dec 2006
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Lieu: L-l-N (Belgique)

Messageécrit le Monday 13 Feb 17, 15:20 Répondre en citant ce message   

L'intervalle que tu indiques n'est pas faux en soi mais est trop restrictif : comme indiqué plus haut, les carnavals rhénans (y compris ceux de Belgique germanophone) commencent le 11 novembre à 11h11 ; il y a aussi plusieurs villes où on célèbre la Lætare (mi-Carême).
Je serais juste tenté de dire qu'il n'y a plus de « vrai » carnaval après Pâques.
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Moutik
Animateur


Inscrit le: 06 Apr 2008
Messages: 1236

Messageécrit le Tuesday 14 Feb 17, 0:13 Répondre en citant ce message   

@ AdM
J’ai juste résumé ce qui est dit dans l’émission en question. Mais je n’ai pas encore écouté les quatre heures du programme !

L’on peut lire aussi cette page qui n'est pas mal faite, et qui tente quelques explications sur le 11 novembre à 11 heures 11 minutes.

Origine du carnaval, jour et dates importants
http://www.langues.ac-versailles.fr/spip.php?article90

Mais le choix de cette date et de cette heure ne semble pas dater d’avant le XIXe, ce qui contredirait son origine médiévale, « 11, chiffre des fous ».
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Moutik
Animateur


Inscrit le: 06 Apr 2008
Messages: 1236

Messageécrit le Tuesday 14 Feb 17, 0:20 Répondre en citant ce message   

Glossophile a écrit:
et reprendre à la Mi-Carême avec le vidé en rouge et noir.

L’on comprend qu’il s’agit d’une sarabande où les danseurs sont habillés de rouge et de noir. Mais aurais-tu une idée de l’origine du mot vidé ?
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AdM
Animateur


Inscrit le: 13 Dec 2006
Messages: 896
Lieu: L-l-N (Belgique)

Messageécrit le Tuesday 14 Feb 17, 1:21 Répondre en citant ce message   

Glossophile a écrit:
[…]
Le Carnaval engendre le débordement : […]
Mais bon, il a des aspects très sympathiques.
Chez nous, il commence le Jour des Rois pour s'achever le Mercredi des Cendres, et reprendre à la Mi-Carême avec le vidé en rouge et noir.
Tous les dimanches, les groupes défilent. En semaine, ils répètent... Parfois, c'est dur, mais on fait avec !
Pour ceux qui, comme moi, se posaient la question, il s'agit de la Guadeloupe.
http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/loisirs/sortir/ce-jeudi-c-est-vide-en-rouge-et-noir-363911.php

@Moutik : tu l'avais annoncé bien clairement mais comme tu commençais par « Tout est expliqué en détails », il me semblait opportun d'attirer l'attention sur le fait que dans d'autres régions, notamment germaniques, il pouvait en être autrement que le résumé que tu en donnais — d'autant que quatre heures, ça peut être long.

Pour ne pas en rester là quant aux périodes de Carnaval, on peut dire que si on s'appuie sur le calendrier liturgique, la période de Carnaval s'étend de l’Épiphanie au Mardi-gras mais que la tradition locale peut admettre des périodes différentes.
De manière plus générale, que le cycle de Carnaval est à rattacher au passage de l'hiver vers le renouveau du printemps, ce qui correspond bien à tous les cas.
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Moutik
Animateur


Inscrit le: 06 Apr 2008
Messages: 1236

Messageécrit le Friday 17 Feb 17, 0:54 Répondre en citant ce message   

Voir Τσικνοπέμπτη.
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