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Verbes dérivés de noms d'animaux - Langues d'ici & d'ailleurs - Forum Babel
Verbes dérivés de noms d'animaux
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Auteur Message
José
Animateur


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 10946
Lieu: Lyon

Messageécrit le Friday 17 Oct 14, 10:23 Répondre en citant ce message   

- Rumours of homosexuality had dogged Hitler since the early Twenties.
= Des rumeurs concernant son homosexualité ont "empoisonné" la vie d'Hitler dès le début des années 20.

[ The Telegraph - 16.10.2014 ]


Royaume-Uni to dog
(= dog : chien)
- lâcher les chiens sur (terme de chasse)
- tracasser - harceler
- filer (qqn) - suivre (de près)
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Pascal Tréguer



Inscrit le: 16 Dec 2012
Messages: 694
Lieu: Lancashire - Angleterre

Messageécrit le Thursday 02 Mar 17, 18:35 Répondre en citant ce message   

Royaume-Uni USA to frogmarch : emmener une personne arrêtée en lui bloquant les bras dans le dos

La pratique originelle, britannique, était beaucoup plus brutale. Le nom frog’s march (marche de grenouille), attesté en 1867, désignait le procédé consistant pour quatre policiers à porter une personne arrêtée visage vers le bas, deux par les jambes, deux par les bras. Il arrivait que la personne en meure.
Un article du Edinburgh Evening News du 13 mars 1874 évoque les pratiques de la police londonienne d’alors (toute ressemblance avec des événements récents est évidemment fortuite) :
Citation:
La pratique inacceptable qui prévaut dans la police de porter occasionnellement des prisonniers jusqu’aux postes de police par un procédé connu comme la « marche de grenouille », ou, en d’autres mots, le visage vers le bas et tout le poids du corps dépendant des membres, a si souvent provoqué de sévères remarques, et a tant fait pour aigrir les relations entre la « police et le public » qu’il faut regretter que soit encore employé un procédé aussi barbare que déplacé. Au tribunal de police de Marlborough Street lundi un homme nommé William Harrod était inculpé pour avoir été en état d'ivresse sur la voie publique dimanche soir, et il semble qu’il méritait pleinement l’amende qu’on lui a imposée de soixante shillings, ou un mois d’emprisonnement, mais d’un autre côté le traitement qu’il a reçu de la police paraît, pour le moins, barbare. D’après le témoignage d’un agent de police, le prisonnier, au moment d’être emmené au poste, « devint si violent qu’ils (les policiers) durent l’étendre et s’asseoir sur lui ». Un autre agent de police témoigna qu’il « s’agenouilla » sur le prisonnier, mais qu’il ne se servit pas de lui comme d’un siège. Harrod se plaignit d’avoir été très durement traité, et qu’on lui ait imposé la « marche de grenouille ». Le magistrat « ne comprenait pas pourquoi quatre agents n’avaient pas pu emmener cet homme au poste sans s’agenouiller ou s’asseoir sur lui, et exprima sa désapprobation envers de tels procédés. S’ils ne pouvaient pas porter cet homme, ils auraient dû », ajouta-t-il, « demandé le brancard ». C’est tout compte fait une histoire désagréable, qui montre que l’éducation de la police est encore loin d’être complète.
texte original :
The objectionable practice which prevails among the police of occasionally carrying prisoners to police stations by a process known as the “frog’s march,” or, in other words, with the face downwards and the whole weight of the body dependent on the limbs, has so often called forth severe remarks, and has done so much to embitter the relations between the “police and the public” that it is to be regretted they still adopt a proceeding as barbarous as it is uncalled for. At the Marlborough Street Police Court on Monday a man named William Harrod was charged with drunkenness and disorderly conduct on Sunday night, and he seems fully to have deserved the penalty imposed upon him of sixty shillings, or a month’s imprisonment, for his violent conduct, but on the other hand the treatment he received from the police appears, to say the least, barbarous. According to the evidence of one constable, the prisoner, on being taken into custody, “became so violent that they (the police) had to lay him down and sit upon him.” Another constable deposed that he “knelt” on the prisoner, but did not himself make use of him as a seat. Harrod complained that he had been treated very roughly, and had had the “frog’s march” given him. The magistrate “could not see why four constables could not have taken the man to the station without kneeling or sitting on him, and expressed his disapproval of such proceedings. If they could not have carried the man, they should,” he added, “have sent for the stretcher.” It is altogether a disagreeable story, and shows that police education is yet very far from complete.

dessin paru dans The Illustrated Police News du 6 avril 1889 pour un article intitulé Death from the “frog’s march.” East End
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embatérienne
Animateur


Inscrit le: 11 Mar 2011
Messages: 3864
Lieu: Paris

Messageécrit le Sunday 31 Jan 21, 10:33 Répondre en citant ce message   

Charles a écrit:
En Allemand allemand le verbe vögeln rappelle les oiseaux (die Vögel) et désigne les rapports intimes.

Voir
http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?p=240582#240582

embatérienne a écrit:
rejsl a écrit:
Au Moyen Âge , en mittelhochdeutsch, le verbe vogelen désignait l'action du coq qui couvrait les poules. Par extension, on l'a utilisé pour les humains avec goguenardise. Il s'est transformé en vögeln.

A rapprocher du proverbe français: «Mon coq est lâché, rentrez vos poules !»


Nous avons en français le verbe "cocher", dans ce sens, dérivé évidemment de "coq" :
Citation:
Vx et rare. [Le suj. désigne le coq et p. ext. un oiseau mâle] Couvrir la femelle. Un coq qui coche une poule (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature,1814, p. 168).Un coq, un moineau, côchent vingt à trente fois leur femelle dans l'espace de quelques heures (Virey ds Lar. 19e).
− P. anal. [En parlant de l'homme] Quand je coche quelques gaillardes, un soir de bataille, je tourne le nez et m'endors tout soudain (...) sans me tarabuster comme toi (A. Arnoux, Abisag,1919, p. 182).

https://cnrtl.fr/definition/cocher/2
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Outis
Animateur


Inscrit le: 07 Feb 2007
Messages: 3511
Lieu: Nissa

Messageécrit le Monday 01 Feb 21, 23:55 Répondre en citant ce message   

crapaudine

Jacques a écrit:
angl. to butterfly : couper une pièce de viande dans l'épaisseur, mais de facon incomplète afin de laisser les 2 morceaux attachés par un côté. La pièce résultante est alors 2 fois moins épaisse, 2 fois plus grande et sa symétrie rappelle celle d'un papillon (butterfly).
angl butterfly cut : ce type de coupe, le résultat de cette coupe; lit. "coupe papillon"


Un papillon pour les anglais, un crapaud en France.

Je réalise souvent cette présentation pour des cailles, pigeons ou coquelets, au four, barbecue ou plancha. Elle permet de bien assaisonner et griller l'intérieur de la bête.

TLFi a écrit:
A.− [P. anal. d'attitude avec celle du crapaud (v. ce mot A 1)]
1. GASTR. À la crapaudine. Se dit d'une manière d'apprêter les volailles (pigeons, palombes, poulets) en les faisant griller, les ailes et les jambes ouvertes et écartées :
1. Cette palombe dont vous parlez, Mademoiselle, c'est cet oiseau que nous avons mangé aujourd'hui à la crapaudine? Mérimée, Colomba,1840, p. 40.
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embatérienne
Animateur


Inscrit le: 11 Mar 2011
Messages: 3864
Lieu: Paris

Messageécrit le Tuesday 02 Feb 21, 11:16 Répondre en citant ce message   

Voir le fil
http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?p=199679#199679
pour d'autres acceptions de crapaudine, dont celle-ci proche de la présentation culinaire
Citation:
Mettre quelqu'un (par exemple un soldat) à la crapaudine : le punir en l'exposant aux intempéries les mains liées dans le dos et les jambes ramenées le long des cuisses. (Robert)


Cela dit, "crapaudine" n'est pas un verbe, et n'est pas tout à fait à sa place dans ce fil.
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