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Le créole haïtien - pilier et creuset de tout Haïtien - Cultures & traditions - Forum Babel
Le créole haïtien - pilier et creuset de tout Haïtien

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masterches



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Lieu: Strasbourg, france

Messageécrit le Friday 04 Apr 08, 10:31 Répondre en citant ce message   

Le créole haïtien est le creuset et le pillier de la nation haïtienne, comme a tenu à le rappeler la constitution de 1987.
Pour mon expérience personnelle, ma famille m'a toujours éduqué dans la langue créole, elle ne connaissait pas le français ou du moins savait quelques expressions (demandait souvent des traducteurs); il est vrai que parler français autour de moi était considéré comme un progrès social, mais peu de gens autour comprenaient ce qui était dit et demandaient, sitôt l'intimité retrouvée de tout retraduire !!.

j'ai mis des extraits assez long pour expliquer la situation culturelle en Haïti, dans les villes, les campagnes, dans les ecoles, les institutions, l'administration, les rues ... Et parce que ces extraits résument à eux seuls beaucoup de discours éparpillés, prenez le temps de les lire, ne m'en veuillez pas d'être long chers babéliens.

Vous pouvez consulter cet article ici : Créole, école, rationalité http://www.tanbou.com/2002/fall/CreoleEcoleRationalite.htm

M. Yves Dejean, linguiste haïtien
Yves Dejean 18 novembre 2001
Texte à paraître dans la Revue Chemins Critiques

Créole, école, rationalité

Extrait :

4. Article 5 et rationalité

L’article 5 de la Constitution de 1987 fait un alliage curieux de rationalité et d’irrationalité. Le voici: «Tous les Haïtiens sont unis par une langue commune, le créole. Le créole et le français sont les langues officielles de la république.»

L’article comprend trois points. Le premier est une observation sociolinguistique qui satisfait la condition d’exactitude, de validité descriptive. On ne doit pas en sous-estimer l’importance. C’est la reconnaissance publique à la face du pays et du monde d’un fait indéniable: toute la population d’Haïti est créolophone. Cette réalité implique que tous les Haïtiens, en tant qu’êtres pensants, partagent un instrument commun de réflexion, de pensée, de raisonnement, d’appréhension du réel, des objets ambiants, des phénomènes de la nature; d’interprétation des événements, des sentiments, des sensations, des spectacles naturels, des formes, des couleurs, des bruits, des odeurs. Ce chemin commun de l’activité intellectuelle, morale, psychologique et sensorielle crée la possibilité d’une communication directe, immédiate, sans intermédiaire, de personne à personne, d’individu à individu, sur les 27700 kilomètres carrés du territoire national. Par le créole, n’importe quel Haïtien peut, en principe, communiquer avec n’importe quel autre Haïtien. Les Haïtiens de toutes croyances, de toutes religions, de toute opinion politique, de tout niveau d’études ou de connaissances théoriques ou pratiques, possèdent dans leur cerveau/esprit le même système linguistique fondamental avec la complexité de sa phonologie, de sa syntaxe, de sa morphologie, de sa sémantique. Concrètement, le président, le premier ministre, les ministres et secrétaires d’état, les sénateurs, les députés, les maires, les juges, les employés de l’état à tous les niveaux, les agents de police, les commerçants, les cultivateurs, les ouvriers peuvent parler librement avec tous les enfants, tous les jeunes, tous les adultes, de tous les coins et recoins d’Haïti, en créole.

Implicitement, la première phrase de l’article 5 insinue que le français n’est pas un moyen de communication à la disposition de tous les secteurs de la population que l’on vient d’énumérer. Le deuxième point découle logiquement de la constatation que «tous les Haïtiens sont unis par une langue commune, le créole». Il est normal, il est impératif que cette langue commune soit enfin proclamée langue officielle. Ce qui signifie quoi? Non pas la création d’un nouveau mythe, comme depuis la première proclamation du caractère officiel de la langue française en Haïti par l’article 24 de la Constitution de 1918. Il s’agit plutôt de l’affirmation implicite d’une obligation morale pour l’état, pour les gouvernants, pour les membres des services publics, des parlementaires chargé de légiférer aux huissiers rédigeant des procès-verbaux, de parler et d’écrire dans la seule langue comprise et parlée par tous. Tous ne savent pas lire et écrire (en attendant l’application des articles 32 et 33 de la Constitution), mais tous peuvent comprendre un texte clair en créole, lu intelligemment par d’autres. Le troisième point montre une percée d’irrationalité. Il n’a aucune attache avec ce qui précède, c’est-à-dire avec l’importante constatation que le créole constitue pour tous les Haïtiens un lien communautaire incontournable appelant son officialisation. La proclamation du français comme langue officielle dans le contexte de l’article 5, où elle arrive comme un cheveu sur la soupe, ne cherche à se donner aucune justification. Elle ne peut même pas s’appuyer sur les nobles considérations du Préambule de la Constitution, par exemple son objectif de justice sociale (paragraphe 2), de protection des valeurs, traditions et vision nationales (paragraphe 3), d’implantation de la démocratie (paragraphe 4), de renforcement de «l’unité nationale, en éliminant toutes discriminations entre les populations des villes et des campagnes» (paragraphe 5), de promotion de «la concertation et [de] la participation de toute la population aux grandes décisions engageant la vie nationale» (paragraphe 7 - C’est moi qui souligne) J’ai parlé d’une percée d’irrationalité. Il ne faut pas exagérer. Une certaine rationalité est mise au service des détenteurs de l’avoir, du pouvoir et du savoir, qui se dissimule sous des discours démocratiques ou démagogiques, montrant parfois involontairement le bout de l’oreille. Je dois apporter un correctif à la remarque que la proclamation du français comme langue officielle n’a pas d’antécédent ou d’appui dans le préambule de la Constitution. Le paragraphe 5 cache une subtilité, ou involontaire ou perverse, qui prépare l’irruption du français à l’article 5. C’est un simple pluriel orthographique. L’élimination des discriminations entre urbains et ruraux se fera aussi, dit-on, «par l’acceptation de la communauté de langueS et de culture.» Cette formulation nous place en face d’un dilemme: c’est un excès d’irrationalité ou un excès d’hypocrisie, si ce n’est pas une simple coquille. Quel observateur rationnel pourrait vraiment croire qu’il y a communauté de deux langues, savoir le créole et le français, entre population des villes et des campagnes d’Haïti? Quel observateur rationnel pourrait affirmer cette communauté des deux langues, sans hypocrisie? Il faut par ailleurs veiller à ne pas accepter la dichotomie simpliste: population des villes, population des campagnes du paragraphe 5, surtout avec le corollaire que la première est francophone et bilingue et que seule la seconde est créolophone unilingue. C’est l’ensemble de la population d’Haïti qui est créolophone et unilingue. Les villes, y compris la capitale, comptent une minorité bilingue restreinte, francophone à des degrés divers décrits en Dejean (1977a: 223-224).

Dans les campagnes, les bilingues se comptent sur les doigts, sauf les bilingues créole-espagnol le long de la frontière. Si l’on se trouve en présence d’une erreur typographique ajoutant un s à langue, on obtient alors une phrase admirable exhortant à reconnaître l’unité linguistique foncière de toute la population haïtienne et à en tirer les conséquences dans le domaine de l’administration publique, de la justice et du système scolaire qui fait l’objet de cette étude.


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5. Démesure dans l’irrationalité: Les enfants d’Haïti étrangers dans leur propre pays

De tous les pays indépendants depuis cent ans ou davantage, Haïti est le seul où, en 2001, le système scolaire emploie comme langue d’enseignement une langue non comprise et non parlée par la grande majorité de la population. Cela signifie que de tous les pays de vieille indépendance, Haïti se distingue comme le seul où les enfants d’âge scolaire doivent étudier à l’école dans une langue étrangère. Ils ne peuvent fréquenter que des écoles où le français est la langue principale ou unique d’enseignement. Ils ne peuvent aller à l’école qu’en français, alors que leurs parents et eux-mêmes, ainsi que leurs enseignants, sont tous créolophones et que environ 90 % de la population du pays ne comprend ni ne parle le français. De plus, Haïti est aussi un des rares pays au monde sans minorité linguistique. Ce qui signifie qu’il n’y a aucune enclave linguistique sur le territoire national, qu’il n’existe aucun groupe rural ou urbain parlant exclusivement ou principalement une langue autre que le créole.

27 septembre 2000. La rentrée scolaire a eu lieu au début du mois. Pouchon, 8 ans, en élémentaire 1, à l’école Immaculée Conception de Carrefour devait apprendre sa leçon du lendemain, savoir le numéro 1 de la page 14 de Eveil (Livret pluridisciplinaire. Cours préparatoire. 42 pages. Publié sans indication de date, de maison d’édition, d’imprimerie, de ville ou de pays (bien sûr sans illustration aucune), par Ulrick M. Maurice):

«1. Qu’appelle-t-on Antilles?

On appelle Antilles la réunion d’un groupe d’îles. On distingue les Grandes Antilles, les Petits [sic, coquille] Antilles et les Bahamas ou Lucayes.» Pouchon n’arrivait même pas à décoder, c’est-à-dire à franchir le mur du son. Encore moins pouvait-il percer le mur du sens. Sa mère m’a expliqué le lendemain qu’il n’avait pas pu fréquenter une école l’année précédente. Son frère aîné, 14 ans, classe du certificat, est convaincu que Pouchon ne peut rien retenir. Cependant l’enfant connaît fort bien les noms des principaux joueurs de footbal du Brésil et d’Argentine. Il ne comprend pas plus le français que je ne comprends l’islenska, la langue des 272.512 habitants de l’Islande. Mais ma familiarité avec l’alphabet latin et plusieurs langues qui l’utilisent, y compris l’allemand, apparenté à l’islandais, me permet d’identifier plusieurs éléments, surtout écrits de cette langue germanique. Ce qui n’est pas le cas, vis-à-vis du français, de Pouchon, petit créolophone unilingue de huit ans. La pédagogie perverse dont cet enfant est victime, comme tant d’autres, est bien résumée dans une remarque du linguiste anglais Neil Smith (1999: 176): «essayer de réduire le connu à l’inconnu semble être une stratégie plutôt perverse.» (ma traduction). L’école haïtienne va plus loin. Elle s’efforce de conduire les enfants créolophones monolingues, soit 99 % des enfants inscrits en première année d’école primaire de l’inconnu à ce qui est encore plus inconnu.

La pratique scolaire depuis plus de 140 ans en Haïti est basée sur l’habitude, consciente ou inconsciente de l’ensemble des enseignants, d’adresser la parole à l’ensemble des élèves de telle sorte qu’ils ne puissent pas comprendre ce qu’on leur dit. Si cette attitude est consciente, c’est un exemple de perversité pédagogique et morale, continue et non pas passagère, relevant d’un comportement irrationnel et aberrant. Si cette attitude est inconsciente, c’est un exemple de perversité intellectuelle, relevant aussi d’un comportement irrationnel et aberrant.

Comment des êtres humains normaux peuvent-ils adresser la parole à des enfants pendant des heures s’étalant sur 150 jours (nombre de jours d’école prescrit pendant longtemps par le ministère haïtien de l’éducation nationale), durant les neuf années des différents cycles de l’école fondamentale, sans se rendre compte que la plupart d’entre eux ne comprennent rien de rien à ce qu’on leur raconte en français?

Ces mêmes enseignants, s’ils ne comprennent pas l’anglais ou l’espagnol, s’empressent de le signifier, par signes ou par quelques mots, à des étrangers qui les abordent dans une de ces langues. Et certains d’entre eux s’indignent que ces anglophones-là ou ces hispanophoneslà ne se donnent pas la peine d’apprendre quelques formules pour communiquer avec les gens d’un pays qu’ils visitent. Mais, nos enseignants haïtiens, tous créolophones depuis l’âge de deux ans, pourquoi ne s’adressent-ils pas en créole à leurs élèves, tous créolophones depuis l’âge de deux ans, et, presque tous créolophones monolingues? Ne savent-ils pas que sur toute l’étendue du pays, tous les sept millions d’Haïtiens sont unis par une langue commune, le créole, comme le reconnaît l’article 5 de la Constitution de 1987?

Avec un minimum de bon sens, sans aucune initiation à la linguistique moderne ou science du langage, tous les enseignants peuvent arriver à comprendre qu’un système linguistique quelconque n’a pas le pouvoir et la fonction d’empêcher la connaissance et la communication, mais, est le moyen principal pour ceux et celles qui le partagent, parce qu’il a grandi dans leur cerveau/esprit, de développer indéfiniment des connaissances dans tous les domaines du savoir accessibles à l’intelligence humaine et d’échanger leurs idées, réflexions, questions, désirs, aspirations, sentiments, réactions, impressions, intuitions, illusions, croyances, erreurs, rêves, projets, joies, douleurs, souffrances, doutes, certitudes, etc. Les enfants d’Haïti, soit la moitié des enfants d’âge scolaire inscrits dans une institution portant le nom d’école, sont, près de deux cents ans après l’indépendance politique, victimes de l’impérialisme colonial français intériorisé par une poignée d’aliénés et/ou d’exploiteurs.

C’est un cas d’irrationalité démesurée et de suprême aberration.

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1.Questions d'un visiteur américain

A J’aimerais tant savoir ce que disent ces enfants. Dommage qu’ils ne parlent pas anglais!
E. Dommage que vous ne parlez pas leur langue!
A C’est vrai. Je connais un peu de français. Je n’ai pas l’impression qu’ils parlent français.
Quelle langue parlent-ils?
E. Ils parlent créole. Tout le monde parle créole en Haïti.
A Est-ce que l’enseignement scolaire se fait en créole?
E. Non. L’enseignement est en français.
A Pourquoi l’enseignement n’est-il pas en créole?
Est-ce que tous ces enfants connaissent aussi le français?
E. Non. Ils apprennent le français à l’école.
A Est-ce que les parents de ces enfants parlent français?
E. Quelques-uns seulement.
A D’après vous, quel pourcentage?
E. Je dirais à peine dix pour cent.
A Vous voulez dire que 90 % des parents de cette masse d’enfants que nous voyons défiler sous nos yeux ne parlent pas français couramment?
E. Ces parents ne parlent pas français du tout.
A Je suppose donc que 90 % des enfants que je vois là ne parlaient pas du tout français à leur entrée au jardin d’enfant ou à l’école.
E. Vous avez raison.
A Est-ce que c’est comme ça à Carrefour seulement?
E. Non. Partout en Haïti. Certains linguistes, comme Yves Dejean, estiment seulement à 2 ou 3 pour cent le nombre d’Haïtiens parlant français sur les sept millions d’habitants du pays.
A Mais alors, est-ce que ces écoliers arrivent à parler couramment français après quelques années de fréquentation scolaire, disons quatre ou cinq ans?
E. J’enseigne dans le secondaire depuis quinze ans. En toute honnêteté, je me vois obligé de vous répondre que même après dix ans d’école, la très grande majorité des élèves ne parle pas couramment français. C’est l’opinion de l’ensemble des enseignants compétents d’Haïti.
A Au moins est-ce qu’ils savent lire le français?
E. En pratique, presque tous arrivent à lire le français à des degrés divers.
A Donc, ils comprennent bien ce qui est écrit en français dans les livres, revues, journaux, annonces, prospectus, modes d’emploi, etc.
E. Je ne le pense pas, du moins pour la majorité.
A Mais qu’est-ce que vous appelez savoir lire? Dans mon pays, on qualifie d’illettrés (donc ne sachant pas lire) ceux et celles qui ne réussissent pas un test de compréhension d’un texte écrit en anglais, si l’anglais est leur langue maternelle, texte que devraient comprendre très bien, en un temps relativement court de lecture silencieuse, tous les élèves anglophones de neuvième année (ninth grade).
E. À ce compte, la plupart de nos élèves et de nos anciens élèves ne réussiraient pas un test semblable en français, à moins d’avoir appris le texte et son explication détaillée par cœur.
A Mais pourquoi ne pas leur donner à lire des textes écrits en créole?
E. Ils ne lisent pas en créole. Ils ne savent pas lire le créole. Moi, qui vous parle, je ne sais pas lire le créole.
A Parlez-vous couramment le créole?
E. Bien sûr, comme toutes les personnes nées et élevées en Haïti, et depuis que j’ai commencé à parler.
A Et vous pouvez parler et lire l’anglais. Vous comprenez un article sur Haïti du New York Times, du Washington Post, du Boston Globe, du Miami Herald.
E. Et chaque fois que j’en ai l’occasion, je lis ce que publient sur Haïti Le monde, Le monde diplomatique, La Croix, Le Figaro, et même Paris-Match.
A Mais pourquoi n’apprenez-vous pas à lire le créole?
E. C’est difficile. Et il n’y a pas d’orthographe.
A Je suis étonné. Avant de me rendre en Haïti, j’ai consulté un de mes amis américains qui vit à Port-au-Prince depuis quinze ans. Il m’a montré trois dictionnaires anglais-créole publiés aux États-Unis et d’autres livres. Il y avait un recueil de poésies d’un grand écrivain haïtien mort à Miami…
E. Morisseau-Leroy, l’auteur de Dyakout.
A Il m’a fait voir une édition créole de la Bible de 1999, je crois. Tous ces livres étaient écrits selon une orthographe, officielle depuis janvier 1980, m’a dit mon ami.
E. Ah? En tout cas l’enseignement se donne en français.
A Et vous obtenez de bons résultats?
E. Malheureusement, non. Les examens du baccalauréat aboutissent à la catastrophe depuis plusieurs années. Entre 20 et 30 pour cent de réussite. C’est triste.
A Moi, je n’aurais pas réussi à obtenir mon diplôme de highschool, mon BA et mon Master en électronique, si on m’avait forcé à aller à l’école en allemand ou en espagnol depuis l’enfance. Les enfants d’Haïti sont bien malchanceux.
E. Moi, j’ai la chance d’être parmi le petit nombre des élus. Je parle couramment français et je lis trois grandes langues: français, anglais, espagnol.
A J’ai l’impression que nous concevons très différemment l’apprentissage, la connaissance et la maîtrise de la lecture et le but d’une longue éducation pour tous.


"


Voilà, c'est incomplet mais beaucoup de choses ont été dites et beaucoup d'autres choses peuvent être retrouvées sur le site et les liens associés.


Nous avons entrepris un immense projet culturel à travers le wikipedia créole, afin de retranscrire au mieux, dans la langue, les traditions, la situation actuelle, les richesses passées et actuelles de Haïti et du créole haïtien; beaucoup reste à faire, mais la démarche est bel et bien lancée :

http://ht.wikipedia.org/

Cordialement,
MasterChes
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