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ramon Animateur
Inscrit le: 13 Jan 2005 Messages: 1395 Lieu: Barcelone, Espagne
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écrit le Thursday 01 Feb 07, 21:34 |
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Pron. Sacabate el bròquile
Traduction littérale: (il n’y a) plus de brócoli.
Expression équivalente à « c’est fini », soit en ton normal ou sec, tranchant. En ce cas, sert à arrêter, couper court, un entretien ou les excuses de quelqu’un, à peu près comme « prou ! » = assez ! |
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Romanovich
Inscrit le: 05 Dec 2006 Messages: 340 Lieu: Poitiers
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écrit le Friday 02 Feb 07, 14:51 |
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Ca me semble proche de l'expression idiomatique française : c'est la fin des haricots. Même idée de vide de stock d'un légume. Par contre en français, la fin des haricots représente la fin d'une époque (quelque soit son importance, son échelle, et celui qui la considère). Probablement une allusion à l'époque de l'année où on ne trouve plus de haricots et qu'on peut donc arracher les pieds. Une sorte de réaction à la fin de l'été, en sachant que l'automne est proche. En serait-il de même pour les brocolis ?? D'ou vient le choix de ce légume plutot qu'un autre, en sais-tu plus Ramon ? |
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ramon Animateur
Inscrit le: 13 Jan 2005 Messages: 1395 Lieu: Barcelone, Espagne
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écrit le Friday 02 Feb 07, 21:09 |
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Avant de placer ce sujet, j’ai essayé de trouver l’origine de l’expression afin de fournir l’information la plus complète possible. Moi aussi je suis intrigué. Inutile pour le moment. Pourtant on l’emploie très souvent. Je continue à faire des recherches… |
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ramon Animateur
Inscrit le: 13 Jan 2005 Messages: 1395 Lieu: Barcelone, Espagne
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écrit le Wednesday 07 Feb 07, 21:31 |
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Nous devons remercier à M. Jordi Palou, responsable de www.rodamots.com la gentillesse et l’effort d’avoir cherché et trouvé une explication de cette expression.
Il faut tout d’abord prévenir que cette explication l’a tirée d’un hebdomadaire satirique et humoristique de 1899 ( ), nommé « L’Esquella de la Torratxa ». Étant donné, donc, le genre de l’hebdomadaire, à chacun de vous la liberté de choisir entre la véracité ou la fantaisie de l’explication ci-dessous :
La démolition de plusieurs bâtiments de la rue de la Boqueria serait à l’origine de l’expression. Au rez-de-chaussée d’un de ces bâtiments il y avait un des plus typiques et populaires restaurants de la Barcelone de l’époque, la « Fonda Nacional ». Les bons repas à des prix très économiques lui avaient donné une grande réputation.
Les garçons qui servaient les plats avaient l’habitude d’annoncer les commandes avec des ritournelles caractéristiques et l’une des plus connues était celle de « s’ha acabat el bròquil », quand, en effet, il n’y avait plus de broccoli dans la cuisine.
Le numéro de celle semaine finissait l’explication en disant, d’une façon très contrite, que c’était ça justement (plus de broccoli !) ce que lui avait arrivé au restaurant, quand le local qui avait occupé pendant beaucoup d’années fut détruit.
Enfin, “se non è vero, è ben trovato” (si ce n’est pas vrai, au moins c’est bien trouvé)
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