Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
mansio
Inscrit le: 19 Feb 2005 Messages: 1125
|
écrit le Tuesday 29 May 07, 18:37 |
|
|
Abdusselam
Si je te comprends bien, la présence d'une racine turque CV (comme un éventuel "ba"= poisson) serait plutôt un emprunt à une langue monosyllabique tel le chinois ancien, qu'une racine proprement turque, sachant que cette langue a surtout (ou exclusivement?) des racines en CVC ou VC. |
|
|
|
|
Abdüssalâm
Inscrit le: 02 Jan 2007 Messages: 909 Lieu: Aiguillon
|
écrit le Tuesday 29 May 07, 19:14 |
|
|
Dans l'état actuel de mes connaissances en turc (après avoir étudier la grammaire turque moderne, j'aborde actuellement l'ottoman qui est à quelques détails près la même langue mais avec une écriture et un partie du lexique différentes), la base radicale turque est monosyllabique et, personnellement je n'en connais pas de CV. Quant à l'origine chinoise, elle n'est qu'une hypothèse personnelle basée sur le fait que le turc est une langue où l'emprunt lexical est particulièrement fréquent et il me semble bizarre qu'elle ait acquis cette coutume en abordant le monde islamique arabo-persan et pas avant. Or comme je l'ai dit, les Turcs ont longtemps regardé vers la Chine avant de se tourner vers l'Ouest et, à mon avis, vu l'attraction culturelle qu'a dûe représenter la Chine pour ces tribus nomades, ils n'ont pas pu ne pas intégrer dans leur langue un grand nombre de mots chinois, comme le feront plus tard les Ottomans avec l'arabo-persan pouvant aller jusqu'à former des phrases dont tous les termes étaient arabes, prononcés à la persanne, mais avec une structure grammaticale turque. Malheureusement, je ne connais absolument pas les langues chinoises, je ne peux donc aller plus loin que de constater cette particuliarité de la langue turque et la confronter à un fait historique, mais à ma connaissance, aucune autorité universitaire ne s'est penchée sur ce sujet. |
|
|
|
|
Kova
Inscrit le: 27 Apr 2007 Messages: 140 Lieu: Angoulême
|
écrit le Sunday 03 Jun 07, 22:11 |
|
|
Abdüsseläm a écrit: | peut-être un élément de réponse: le turc ottoman qui s'écrivait avec l'alphabet arabe se servait du k ك pour les voyelles e, i, ö, ü et du q ق pour les voyelles a, ı, o, u , sans que cela n'affecte la pronociation courante [k]: |
Ce système existait déjà avant l'adoption de l'alphabet arabo-persan.
Dans l'aphabet d'Orkhon :
K pour les voyelles e, i, ö, ü
Q pour les voyelles a, ı, o, u |
|
|
|
|
|