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Pierre
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 1188 Lieu: Vosges
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écrit le Wednesday 09 May 07, 21:09 |
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L' Abbaye de monte à regret
Dans l'argot de jadis cette expression désignait la potence, et par la suite la guillotine.
S' il est superflu d'expliquer le sens des mots : monte à regret, le mot abbaye vient de ce qu'un ou plusieurs prêtres accompagnaient toujours le condamné.
L'expression "monte à regret", donné à une rue, indiquait le passage qui conduisait à la place où se déroulaient les exécutions capitales.
Une des rues de la ville de Limoges s'appelle encore de nos jours, la rue "Monte à regret"
Ce même nom existait dans d'anciens plans de la ville de Sens et sûrement aussi dans d'autres villes...
Dernière édition par Pierre le Wednesday 09 May 07, 22:59; édité 1 fois |
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Glossophile Animateur
Inscrit le: 21 May 2005 Messages: 2281
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écrit le Wednesday 09 May 07, 22:43 |
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Il n'est pas superflu d'expliquer monte à regret : comme en témoignent les gravures d'époque, lors d'une pendaison, le bourreau montait à l'échelle par un côté, en tirant le condamné qui montait de l'autre côté, à reculons, face vers le vide, contrairement à la façon normale de grimper aux échelles.
L'échelle était appuyée au bras de la potence, ce qui permettait au bourreau de donner une bonne poussée au condamné sans se casser lui-même la figure.
Être pendu se disait aussi épouser la veuve, la veuve étant la potence, avant que la guillotine n'héritât de ce surnom. |
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