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Tout au bout de la rue, nous arrivons sur la place Gobert.


Au n° 1, sur la façade d’une pharmacie, une très belle enseigne :




77. « AU MOULIN A PAPIER 1743 »

C’est un moulin à eau, souligné par un phylactère ondulant comme l’eau. La maison est dessinée avec un grand réalisme, avec sa porte cintrée et ses fenêtres encadrées. A proximité de cet endroit s’élevait un moulin à écorces employé par les tanneurs.



Rue de Berghes


78. « 17-AU CHAPEAU DE FER-39 » (n°16)

L’enseigne représente un chapeau avec large bord et ruban noué autour de la calotte ronde. Le motif est peint en noir. Le chapeau de fer est le nom donné à un couvre-chef militaire, une sorte de casque léger, porté du 12e au 17e siècle. Cette enseigne rappelle un moulin à eau connu sous le nom «Au Chapeau de fer ». Après sa démolition, l’enseigne fut transférée en 1894 dans la façade d’une autre maison, rue de Berghes.




Rue Roture :


Depuis le 13e siècle, ce terme roture, en wallon « roteure », évoque un chemin primitif frayé dans la plaine (voir le verbe wallon « roter », marcher ; les termes route, routard…)

Voici notre dernière enseigne :



79. AU CHAUDRON (n° 22)

Enseigne de pierre montrant un chaudron en fort relief, et désignant un marchand de métaux.




Nous en avons terminé avec la découverte de ces intéressantes enseignes en pierre, et j’espère que ces quelques explications et illustrations vous auront donné l’envie de réaliser cet exploit impossible : lever un œil sur les façades et baisser l’autre pour surveiller les trottoirs où vous porteront vos pas…





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