Suite...
Ainsi Biòulet est l’héritier d’une grande tradition. Il se dit qu’il a de la chance de vivre sur la terre de ses ancêtres.
Biòulet grandit. Il participe à quelques courses de village où il s’amuse beaucoup à mettre les jeunes en déroute. Malgré son jeune âge, il triomphe au Trophée de l’Avenir.
Rapidement il se trouve confronté aux As. Les raseteurs sont les meilleurs du moment, mais parmi eux on trouve quelques sacrés rastélaïres comme Le Caraque ou Marquamaou. De sacrés roublards comme Le Bohémien et Marque-mal. Ils ne font pas de cadeaux à Biòulet qui prend une rouste.
Heureusement, le petit taureau peut compter sur les conseils de sa mère, féministe et révoltée.
Le petit taureau connaît la gloire. Mais au retour d’une course un terrible accident survient à un passage à niveau. Biòulet a de la chance, il perd seulement une corne dans l’accident. Bientôt remis, il reprend son activité et de course en course forge sa légende. Jusqu’au jour où...
L’histoire de déroule sur fond d’une Camargue éternelle, envahie de moustiques.
Pays qui change néanmoins avec l’arrivée des touristes. Sans parler de l’implantation des élevages de taureaux espagnols. Les critiques fusent. « Ils viennent brouter l’herbe des Français. »
Un livre pour les enfants et les adultes.
Un livre d’enfant pour adultes.
|
|
|
|