Càcou, quècou, quèque

 

 

        « Càcou,  je l’entendais du côté de Marseille, c’est celui qui balance les épaules quand il fait un bon point ou quand il a bien  frappé une boule. C’est celui qui fait son petit dur. »

         De-ci, de là on entend quècou, ou la forme francisée quèque. « Il fait son quèque. » Il fait son cador, il fait son beau. L’origine de ce mot est à chercher dans quèca ou quèco, membre viril. Dès lors faire son quècou, c’est faire son macho.

 

        Le mot est souvent utilisé au second degré, en guise de moquerie. « Arrête de faire ton quècou, c’est la première fois de la journée que tu agantes (touches) une boule ! » « Tu fais ton quèque, mais depuis le début de la partie tu joues comme une broque. » Comme un bâton. Chez les pêcheurs on compare parfois au gòbi, au goujon, poisson réputé peu dégourdi.

 

Source : Avise, la Pétanque ! Édité par René Domergue, p.50

Texte : René Domergue. Dessins : Eddie Pons.

 

 

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