Le nombre de morts dans l’état civil de la ville de Nîmes

 

            Par la suite, les jeunes enquêteurs se sont rendus à la mairie de Nîmes pour consulter le registre des décès d'octobre et des mois suivants, afin d'établir une comparaison entre les années 1987 et 1988. Ils ont constaté que le nombre des décès d'octobre n'excède pas celui des autres mois, et même que celui d'octobre 88 est inférieur à celui d'octobre 87. Il est bien difficile de retrouver dans l'allure des courbes une trace de la catastrophe ! Si, lorsque tout sera oublié, un chercheur entreprend d'étudier l'état civil nîmois, il ne lui viendra sans doute pas à l'esprit qu'en octobre 88 une catastrophe a pu avoir lieu. Bien entendu, cette information n’est pas de nature à convaincre l’incrédule qui peut toujours dire que l’état civil est truqué. C’est possible, mais nous sommes alors renvoyés aux pires méthodes des États totalitaires. Et quel zèle de la part des fonctionnaires de l’état civil, qui seraient allés jusqu’à gommer plus de morts qu’il n’en était nécessaire !

 

Source : La Rumeur de Nîmes, sous la direction de René Domergue, éd. Edisud, p.38-39

 

 

 

Accueil

 

Sommaire

Texte suivant

Début de page