I- Compréhension
1.
NaCaM Ya SID-i ?
NaCaM :
oui, je vous écoute.
2.
WaRRI-Ni KeDa
WaRRa, YeWaRRi :
montrer. WaRRI-Ni :
montre-moi.
3.
WeNTa, KaTaBTe *Eh ?
KaTaB, YeKTeB :
écrire.
4.
*aNa *ASeF qaWi
*ASeF :
désolé. Synonyme de la même racine : MeT*aSSeF.
5.
*eL-ḤeṢAB Da râLâṬ
ḤeṢAB :
note, compte, addition.
râLâṬ :
erreur. Ce nom s’emploie également (comme ici) en fonction adjectivale avec le sens de « faux, erroné ».
6.
u SeTTat u XaMSat YeBqa ḤDŠâR
ḤeDŠâR :
onze. NB : à partir de « onze », l’objet compté se met au singulier.
(Prononciation : remarquer l'élision du e dans l'énoncé.)
Baqa, YeBqa :
devenir, être ; faire, avoir pour résultat (comme ici). On a déjà rencontré (Leçon 4, énoncé 8) la forme Baqa, figée, avec une fonction adverbiale.
Voici d’autres exemples d’emploi de ce verbe très usuel :
YeBqa L-aK *Eh ? – YeBqa *eBN-i :
Quel lien de parenté y a-t-il entre vous deux ? (litt. Il est quoi pour toi ?) –
C’est mon fils.
YeBqa HoWWa *eLLe Gah :
Ce doit être lui qui est venu.
Ma TeBqA-Š MeStaCGeL KeDa :
Ne sois pas si pressé.
7.
*eTNŠâR. *Ah, ṢâḤIḤ, Fih GeNEh ZeYADat
*eTNŠâR :
douze.
ZeYADat : cf. Leçon 15, énoncé 1. Ici il s’agit d’argent. Il y a une livre « de plus ».
8.
MaCLEŠ, BaSSe MaRRat TANYat, XoD BAL-aK
MaCLEŠ :
tant pis, ça ne fait rien, ce n’est pas grave.
MaRRat, plur. MaRRAT :
fois.
TANi :
deuxième, autre.
MaRRat TANYat :
une autre fois, la prochaine fois.
TANi MaRRat :
la deuxième fois.
II- Composition
À l’aide des huit énoncés ci-dessus et des suivants : ṬâYYeB – *eTNEN u *aRBaCat YeBqa SeTTat – *eZZaY râLâṬ ? – MuŠ MaCqUL ! – Ya RaYYeS ! – BoṢṢe Be NaFS-aK – La*, MaCqUL qaWi – *aYWah, GAY, composer un dialogue entre un garçon de café et un client au moment du règlement de l’addition.
(Solution p. 82)
III- Mémorisation
IV- Transpositions
1. Où habitez-vous (de politesse) ? – Sur la route de l’aéroport.
2. Vous êtes content ? Vous avez un bel appartement ? – Il est neuf mais un peu petit, et loin du centre-ville.
3. Venez habiter à Bab-el-Louq, il y a un grand appartement vide à côté du mien. – Vous parlez sérieusement ? – Bien sûr !
4. Tu écris bien mais ce mot est faux.
5. Le français est plus facile que l’arabe. – Enfin …
6. Madame ? – Vous pouvez me montrer un autre réfrigérateur ? – Désolé mais il n’y en a pas d’autre. – Merci ! – Je vous en prie.
7. Onze et douze, ça fait environ combien ? – Je ne sais pas, je suis encore (trop) petit.
8. Si tu vas à la campagne, prends un taxi indigène et parle avec les paysans (= *eL-FeLLaḤIN).
9. Allez, fais donc un peu plus de bruit pour que les gens te regardent.
10. Je voudrais acheter beaucoup de choses, mais quand je fais le compte … – Tant pis !
11. Toi aussi tu lui as parlé ? – Une seule fois.
12. Le voleur a jeté l’argent à dix kilomètres d’ici.
(Solution p. 90)
V- Initiation à l’écriture arabe (fin)
1. La lettre
ههه (hā) est l’équivalent de la glottale fricative que nous avons transcrite H dans cet ouvrage (Leçon 8). Elle est donnée ici sous ses trois graphies selon sa place dans le mot. Vous pouvez maintenant lire les mots suivants :
هو HoWWa -
هي HeYYa -
هات HAT -
شهر ŠaHR
NB : en position finale, cette consonne est le plus souvent muette en arabe du Caire. Nous l’avons alors représentée par un simple h.
Exemple :
جنيه GiNEh.
2. La lettre
ة (tā marbūṭa) est celle que nous avons représentée par un simple t. Elle ne se prononce qu’en liaison avec le mot suivant, auquel cas le t devient T dans la transcription.
Exemples :
شقة Šaqqat -
دقيقة DaqIqat -
ثلاجة TaLLAGat -
زبدة ZeBDat
3. L’ensemble composé du signe
ً placé au-dessus de la dernière lettre d’un mot suivie d’un alif
ا se prononce « aN ». C’est une graphie classique propre aux adverbes. Vous pouvez maintenant lire les mots suivants :
شكرًا ŠoKRaN -
عفوًا CaFWaN -
أبدًا *aBaDaN -
تقريبًا TaqRIBaN
4. Lisez et écrivez :
هو - هي - هات - شهر - جنيه - شقة - دقيقة - ثلاجة - زبدة - شكرًا - عفوًا - أبدًا - تقريبًا
(c) photo Raymond Collet
1001images.com