Amaïri

 

 

 

 

     

  

 

            « Ce petit il quitte pas les jupes de sa mère, c’est un amaïri. » Le mot vient de maïre (maï-ré), qui s’écrit maire aussi bien en graphie occitane classique qu’en graphie mistralienne pour le provençal. Un enfant amaïri est un enfant toujours collé à sa mère. Il pègue à sa mère ! On pourrait traduire par enfant excessivement attaché à sa mère, ce qui le rend sauvage à l’égard des autres. « Celui-là c’est un brave (un sacré) amaïri, il risque pas d’aller avec des gens qu’il connaît pas. »

 

 

      

Extrait du livre Le parler en pays de Nîmes ...et bien au-delà, tome 2, René Domergue, édité par l’auteur, 2018

 

 

 

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