Lo papeta !

Lo papet !

Lo pepin !

Le papet !

Le papète !

Lou papet !

Lou pepèi !

  

‘Le papet’ (ou le papète), expression qui relève du parler méridional, est un grand classique, à Nîmes, à Montpellier, à Arles, à Alès... On l’entend même dans des lotos très éloignés du foyer culturel méridional. Un nommeur Belge, qui a instauré un loto annuel dans son association à La Louvière, du côté de Bruxelles m’assure qu’il n’omet pas d’annoncer Le papet. Parenthèse pour les ‘estrangers’ : le papet (ou le papète), c’est le grand-père avec un fort contenu affectif, renforcé encore avec ‘le pépette !’

 

Le papy !

Ici et là on entend Le papy ! ce qui apparaît comme un crime de lèse-quine ! Toutefois, dans L’Amana Prouvençau de 1874, le 90 est associé à Lou segne rèire-grand, le vénéré arrière grand-père. Divers ouvrages dédiés à la culture provençale signalent : 90, lou vièi pepèi (CSD, TJP). Dans un numéro de 1939 de la revue audoise Folklore, il est noté ‘Lo bielh papa’ et  ‘Lou biel papet’, puis, dans le numéro de 1973 Lo vielh papeta.

Dans certains cas c’est Lo vielh simplement, comme je l’ai entendu dans le haut Gard et comme on me le signale en Lozère. En Aveyron, le complément de La menina (grand-mère), c’est Lo pepin, terme qu’on peut aussi entrendre dans le Sud-Ouest.

 

 Diedouchka !   L’avi !

L’équivalent de notre papet, pour les Russes, c’est Diedouchka,  contrepartie de Babouchka ! En Corse...

(...)

 

Source : Avise, le loto ! Édité par René Domergue.

Texte : René Domergue. Illustrations : Eddie Pons.

 

 

 

Accueil

 

Sommaire

 

Début de page