Pétanque, tanque-tanque

 

  

        « Ancien temps, ici, on jouait rien qu’à la longue. » Dans ce qu’on appelle aussi Jeu provençal le pointeur ne doit prendre appui que sur un pied, et le tireur doit lancer sa boule après un élan de trois pas.

        L’histoire nous dit qu’en 1907 un joueur de la Ciotat, victime d’un accident qui le contraignait à rester assis sur une chaise a lancé des boules dans cette position, ce qui a ouvert la voie à un jeu à pieds tanqués. À pieds coincés. Autrement dit, à pieds immobiles. Des mauvais esprits prétendent que ce jeu existait ailleurs de manière embryonnaire. Médisances de jalousas.

 

 

        En toute rigueur on ne devrait pas dire jouer à la pétanque, mais jouer à pétanque, c’est-à-dire à pieds tanqués. Ce qui ne veut pas dire pieds joints comme on l’entend souvent et comme on le lit parfois.

        Autre expression issue de la même racine, tanque-tanque. Comment ça va, la partie ? Ah, on est tanque-tanque. La partie est très disputée, le score est très serré mène après mène, l’issue est indécise.

 Source : Avise, la Pétanque ! Édité par René Domergue, p.46

Texte : René Domergue. Dessins : Eddie Pons.

 

 

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