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Cagaraiola
Inscrit le: 08 Nov 2005 Messages: 119 Lieu: Nice, Val d'Entraunes
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écrit le Wednesday 25 Jan 06, 0:05 |
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il porte ce nom car pendant la guerre il y avait des jours "sans"
le beurre était interdit un jour sur deux et un autre ingrédient les jours où le beurre était permis.
ps: quelque gourmand aurait-t-il la recette?
je n'ai rien trouvé sur le net |
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Victor-Emmanuel
Inscrit le: 31 Oct 2005 Messages: 234 Lieu: Saint-Genest de Contest, Midi-Pyrénées
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écrit le Wednesday 25 Jan 06, 23:40 |
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Je n'ai pas toute ma collection de bouquins de cuisine sous la main, mais il est sorti, durant la dernière guerre et jusque dans les années 50, plusieurs ouvrages autour des restrictions, contenant donc des recettes assez étonnantes. Tu devrais voir en bibliothèque publiques ou mieux universitaire, rayon histoire. |
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Morand
Inscrit le: 03 Oct 2005 Messages: 550 Lieu: Zürich, Sundgau, Alsace, Zuid-Holland,
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écrit le Tuesday 31 Jan 06, 11:29 |
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J'ai cru que vous vouliez donner la recette du space cake ;-))) |
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Jean-Charles
Inscrit le: 15 Mar 2005 Messages: 3130 Lieu: Helvétie
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écrit le Tuesday 31 Jan 06, 12:37 |
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Mais comment, diable, cuisinait-on en Bretagne et en Normandie |
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Glossophile Animateur
Inscrit le: 21 May 2005 Messages: 2281
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écrit le Tuesday 31 Jan 06, 19:52 |
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Vous êtes certains que cette appellation n'est pas liée, plutôt, à la pratique du Carême ?
L'Eglise interdisait le beurre en ce temps de pénitence. Les Rouennais ont acheté le droit d'en manger quand même, d'un argent qui a servi à édifier une tour de la cathédrale, dite tour du beurre.
Les jours sans, pendant l'Occupation, étaient les jours où l'on ne vendait ni alcool ni tabac. La quantité de beurre délivrée mensuellement était telle que les gens se rationnaient eux-mêmes pour la faire durer, sans qu'on ait à leur dire quels jours se priver. |
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Qcumber
Inscrit le: 28 May 2006 Messages: 357 Lieu: France, région parisienne
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écrit le Saturday 05 Aug 06, 2:30 |
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Nos grand-parents paternels (des gens de la ville) avaient acheté une petite ferme au début de la guerre pour subvenir aux besoins de leur famille en produits frais.
Je ne me souviens pas de la période de guerre elle-même, mais de l'après-guerre. Mes cousins et moi nous nous relayions pour faire tourner la baratte. Il fallait des litres de crème liquide pour faire une motte de beurre. Depuis, je sais que le beurre c'est de la crème concentrée.
En fait, d'après ce que j'ai appris par la suite, grâce à cette ferme, nous n'avons jamais manqué de quoi que ce soit de vital.
Le seul grand problème était le savon. Ils avaient cherché des saponaires, mais n'en avaient pas trouvé. Ils m'ont raconté que pendant une période ils utilisaient de la cendre de bois blanc. Le sable de l'anse de la rivière (la Saône) servait pour nettoyer la vaisselle.
Mes grand-parents avaient aussi appris à tanner la peau dans un grand Larousse ménager et nous confectionnaient des vêtements d'hiver en peau de lapin, chauds, mais qui sentaient quand même un peu. À l'école on se moquait un peu de nous tout en nous enviant. |
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