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l’arabe سجن siǧn "prison" - Forum arabe, berbère, hébreu - Forum Babel
l’arabe سجن siǧn "prison"

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Papou JC



Inscrit le: 01 Nov 2008
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Lieu: Meaux (F)

Messageécrit le Friday 03 May 19, 10:51 Répondre en citant ce message   

J’ai été surpris de trouver récemment dans deux ouvrages déjà un peu anciens que l’étymon de l’arabe سجن siǧn "prison" serait le latin signum, probablement via le grec byzantin σίγνον et le copte.

S’il n’y a rien à redire sur le plan de la forme, l’évolution sémantique aboutissant au sens de "prison" n’est pas claire. Rien dans les sens de signum ou de σίγνον ne permet d’expliquer ce sens si ce n’est la comparaison avec des locutions françaises comme assigner à résidence ou encore lettre de cachet.

On ne peut effectivement pas dire que la racine سجن √sǧn, qu'elle soit sémitique ou seulement arabe, soit très productive. On trouve néanmoins parmi ses dérivés un mot qui nous met sur une piste intéressante, à savoir سجنّ siǧinn ; c’est une variante de سجلّ siǧill ou سجل siǧl dont Kazimirski nous donne les sens suivants : “rouleau sur lequel on écrit ; diplome, brevet, firman, édit ; acte public, comme arrêt du juge, etc. ; écrivain public, notaire ; ange qui, dit-on, inscrit toutes les actions de l’homme sur un rouleau”. À ce mot se rattache évidemment le coranique سجيلّ siǧīll, “pierre sur laquelle sera gravée le nom de l’infidèle qui doit en être frappé selon les arrêts de Dieu ; écriture, inscription”.

Or nous savons de source sûre que سجلّ siǧill est issu du latin sigillum, “sceau, seing”, dérivé de signum, “signe, marque distinctive”. FAUX. Voir rectification plus loin.

Bref, nous avons là une sorte de confirmation que سجن siǧn est bien issu de signum et que son sens initial a probablement été le même que celui de سجل siǧl, à savoir “arrêt judiciaire”.

Ce qui précède nous amène à nous interroger sur l’origine du sens de maison d’arrêt, souvent utilisé comme synonyme de prison. Pourquoi cette maison est-elle ainsi nommée ? Parce qu’on y conduit le coupable une fois qu’il a été arrêté (sous-entendu : dans ses déplacements) ou en conséquence d’un arrêt du juge ?


Dernière édition par Papou JC le Thursday 01 Apr 21, 7:07; édité 1 fois
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embatérienne
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Inscrit le: 11 Mar 2011
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Lieu: Paris

Messageécrit le Friday 03 May 19, 11:13 Répondre en citant ce message   

Il me semble que dans une maison d'arrêt, à la suite d'un mandat d'arrêt, on est tenu en arrêt, c'est-à-dire empêché de circuler.
Rien à voir avec l'arrêt du juge.

https://www.cnrtl.fr/definition/dmf/arr%C3%AAt?idf=dmfXhgYrmXart.revusYaoXjj;str=0
Citation:
II. - [Idée d'arrestation, de saisie] "Fait d'arrester qqn ou qqc., saisie de la personne ou des biens" : ...nous volons et acordons que nos quatre sergent à cheval en nostre bailliage d'Aire ne aucun sergent ou officiers quelcunques, fors tant seulement nos dis baillis, ses lieutenans et li chastellains ne puissent faire prinses ne arres quelcunques en nostre dite ville et banlieue, se ce n'est par cas criminel ou hastieu (Hist. dr. munic. E., t.1, 1374, 96). ...un sergent est creu de son adjournement par sa relacion faite de bouche ou par escript, seellée de son seel, sanz autre preuve ; et n'est point creu de faire un arrest par sa relacion, s'il ne prouve. (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 80). Et d'aucunes prinses qui avoient esté faites de pluseurs des hommes du dit sires de sa baronnie de Vitré qui estaient détenuz à cause de fouages, a esté dit que ceulx hommes seront mis au délivré de l'arrest où ils sont par donnant capcion suffisante. (Cartul. Laval B., t.2, 1395, 354). ...chacun desdits officiers en absence de mondit seigneur le sennechal ou lieutenant pourra faire mectre en prison lesdicts malfaiteurs, et icelluy arrest ou emprisonnement faire savoir et rapporter au conseil pour adviser en la matière. (Vieux cout. Poitou F., c.1451-1454, 262).
- Briser un arrest. "S'évader" : ...li contes de Montfort (..) avoit fourpasset le conmandement de son signeur le roi et brisiet son arest, et partis sans congiet. (FROISS., Chron. D., p.1400, 490).
- Estre en arrest : ...et lequel seigneur de Crussol passoit lors par les pays de monseigneur le duc de Bourbon, menant avecques soy sa femme et plusieurs de ses biens, tous lesquelz furent en arrest en la ville de Cosne en Bourbonnoys. (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 39).
. Estre sous l'arrest de qqn : ...R. R. N. H., nous ont enforméz coment ils avoient vingt toneulx de vyn en une neif de J. Coly de nostre citee de Cestre appellé le George, lequele neif est desoubz nostre arrest a cause de la freint d'une arreste sur ce fait pur avoir [esté] ovec nostre (...) frere T[homas] de Lancastre vers les parties d'Irlande, del freint de quele arrest ils ne sont coupables, a ce q'ils dient (Lettres agn. L., 1402, 298).
. Estre detenu en arrest : ...maistre Pierre d'Oriole, general des finances du roy, lesquelz furent longuement detenus en arrest en ladicte ville de Molins. (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 39).
- Faire un arrest. "Opérer une saisie" : Je suis plus prest D'aler bien pres faire ung arrest Que porter au loing lectres closes. (MICHEL, Myst. Pass. J., 1486, 249).
. Faire arrest sur qqc. : Pour lesquelx deux deniers il fist faire arrest sur ung vaissel appartenant aud. Desrues, chargé de bois (Commerce marit. Rouen F., Pièces justif., 1452-1453, 324).
. Faire l'arrest. "Procéder à la saisie" : Et se aucun emporte boiz ou merien hors du rain de ladicte forest, chacun desdiz habitans le peult prendre à cause de forfaiture, en laquelle celui qui fait l'arrest doit avoir la moitié (HECTOR DE CHARTRES, Cout. R., 1398-1408, 226).
- Mettre qqn en arrest. "Mettre qqn en arrestation" : ...lesquielx par Monseigneur le Captal, lieutenant de Monseigneur, furent ordenez demourer ou chastel d'Orbec et le garder le mois daoust CCCLXVIII, que Monseigneur de Gauville, chastellain du lieu, en fut mis hors et mis en arrest par mon dit seigneur le Captal (Compte Navarre I.P., 1367-1371, 265).
. Mettre un arrest sur qqn : ...[malgré le sauf-conduit que détient Gautier de Mauni] li baillieus d'Orliiens vint deviers li et mist un arest sus lui de par le roi de France. (FROISS., Chron. D., p.1400, 755).
. Mettre qqc. en arrest. "Saisir qqc." : Sanson Pasquier (...) avoit fait mettre icelles terres et seigneuries en arrest pour cause de hommage et aultres devoirs non fais... (Chron. Mt-St-Mich. L., t.2, Pièces div., 1452, 246). Et si fist ledit Waruic prendre et saisir tous les biens appartenans aux subgetz dudit de Bourgongne et mettre en arrest et en ses mains. (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 248). ...ains si aucuns biens a lui appartenant estoient pour ce detenuz ou mis en arest de par nous, voulons que tantost et sans delayt, incontnant veuez ces presentes, lui soient mis a plaine delivrance (Lettres rémission René II P.D.H., 1473, 80).
- Tenir ses arrests. "Rester en détention" : ...le dit Colin Germain a tousjours bien obey et tenu ses arrests, et s'i est rendu comme promis l'avoit, avons dit et declairé par jugement que le dit Colin avoit souffisanment prouvé ce qu'il avoit promiz à prouver de sa partie. (Doc. Poitou G., t.6, 1390, 12).
- Ville d'arrest. "Ville dont les habitants ont le privilège de faire saisir les biens de leurs débiteurs, voire de faire arrêter les personnes" : ...de nostre certaine science, grace espécial, plaine puissance et auctorité Royal, avons octroié et octroions par ces présentes, que doresenavant icele nostre Ville de Troyes soit Ville d'arrest, et que noz Sergens et Officiers audit Troyes, à requeste desdits supplians ou d'aucun d'eulx, puissent arrester en icele Ville tous ceulx qu'ilz affermeront estre tenuz à eulx ; c'est assavoir, à ceulx dudit Clergié à cause de leurs rentes et revenues, possessions, amodiacions de debtes et obligacions, et aux Bourgois et habitans dessusdits, à cause desdits contraulx et marchandises faiz tant en ladicte Ville de Troyes comme ailleurs, quelque part que ce soit, et autrement, et saisir, mettre, et tenir en nostre main tous leurs biens, jusques à ce qu'ilz aient fait plaine solucion, acquict ou satisfaccion desdictes debtes, obligacions et marchandises par eulx faictes et contraictés avec lesdits supplians (Ordonn. rois Fr. V.B., t.11, 1419, 55). ...à iceux supplians avons octroyé et octroyons de certaine science, grace speciale et authorité royale, par ces presentes, par maniere de privilege, que doresnavant ladite ville soit ville d'arrest, et qu'en usant d'iceluy privilege, comme sont plusieurs autres de nos bonnes villes, ils puissent faire arrester par le premier nostre Sergent sur ce requis, les chevaux et autres biens meubles de leurs debteurs qui seront trouvez en ladite ville et ès fauxbourgs d'icelle, pour cause de somme de deniers à eux deubs, et autres obligations quelconques à eux appartenans, contractées esdites villes et fauxbourgs, pourveu que après ledit arrest ils feront apparoir promptement de leursdites debtes par lettres de confession de partie ou autrement deuement, en faisant apparoir desquelles obligations par la maniere dessusdite, Nous voulons lesdits debteurs estre contraints de payer icelles debtes, avant la delivrance desdits biens ainsi saisis. (Ordonn. rois Fr. V.B., t.13, 1432, 184).
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Papou JC



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Messageécrit le Friday 03 May 19, 11:49 Répondre en citant ce message   

Oui, bien sûr, les "détenus" en savent quelque chose.
Mais quel est le sens réel de l'arrêt du juge ? Il décide enfin après avoir pensé, il arrête de réfléchir, de peser le pour et le contre ?
C'est quand même bien le même mot, et quand un juge arrête que X doit être envoyé en maison d'arrêt, cet usage d'un même mot dans le même contexte interpelle forcément.
Je comprends bien ton objection mais j'essaie de comprendre le lien sémantique en sijn et signum, et ce n'est pas facile. Cet arrêt judiciaire aurait pu être une explication, mais je comprends que ce ne soit pas très convaincant.
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embatérienne
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Messageécrit le Friday 03 May 19, 15:50 Répondre en citant ce message   

Le juge arrête sa décision. C'est sémantiquement très différent.
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Outis
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Messageécrit le Friday 03 May 19, 16:02 Répondre en citant ce message   

Juste une coïncidence d'évolutions sémantiques divergentes.

arrêt a été un synonyme de arrestation (arrêter c'est empêcher de circuler, de vaquer). Ce sens, vieilli, subsiste presque uniquement dans mandat d'arrêt et maison d'arrêt (où on est en principe en préventive) ;

arrêter [de tergiverser] c'est décider, d'où arrêt comme décision d'une autorité.
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Papou JC



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Messageécrit le Friday 03 May 19, 16:07 Répondre en citant ce message   

Oui, tout ça est très clair, merci à vous deux ... mais n'explique toujours pas comment le latin signum en est venu à désigner une "prison" en arabe.

Une idée me vient soudain : serait-ce parce qu'on y marquait les prisonniers ?
Voir cet intéressant document sur le tatouage dans l'Antiquité grecque.


Dernière édition par Papou JC le Friday 03 May 19, 16:34; édité 1 fois
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Outis
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Messageécrit le Friday 03 May 19, 16:26 Répondre en citant ce message   

Et si le verbe simple avait hérité (par aphérèse populaire ?) du sémantisme de certains préfixés :

Assigner qqn :

• Vx. Le convoquer, lui fixer rendez-vous à une date déterminée ;

• DROIT : Sommer quelqu'un par exploit d'huissier à comparaître en justice.

Consigner qqn :

• Empêcher (quelqu'un) de sortir, de quitter un lieu, par mesure de punition.
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Papou JC



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Messageécrit le Friday 03 May 19, 16:37 Répondre en citant ce message   

Oui, j'avais donné assigner à résidence dans mon post initial, mais je crois maintenant que le tatouage des prisonniers est probablement une meilleure piste.
Voir le document dont je parle dans mon précédent post.
Cet autre document parle du marquage des prisonniers dans l'Antiquité égyptienne.

Quant à Wikipedia :

C’est à Rome que le tatouage va gagner son premier nom occidental : stigma (en français, stigmate), la marque d'infamie. C'est en remplacement de la brûlure au fer rouge que les autorités romaines vont utiliser le tatouage sur les condamnés, comme sanction définitive. Le sort des voleurs et parias de Rome ne s'améliorera qu'au ive siècle, lorsque Constantin Ier décrète que les condamnés pourront être tatoués sur les jambes ou les mains, mais en aucun cas sur le visage, qui, créé à l’image de Dieu, doit rester vierge.

Signum, un euphémisme pour stigma ? (latinisation du grec στίγμα [stígma], « marque, tatouage »)
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Rougeaux



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Messageécrit le Tuesday 23 Mar 21, 20:40 Répondre en citant ce message   

N’oublions pas que sijin est l’un des noms de l’enfer
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Papou JC



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Messageécrit le Tuesday 23 Mar 21, 22:03 Répondre en citant ce message   

Vous soulevez un point intéressant mais je commence par vous corriger, si vous le permettez : le mot dont vous parlez est plus exactement سجّين Sijjīn et c'est le nom d'une vallée dans l'Enfer.
Le point intéressant est que ce mot atteste avec d'autres de l'existence d'une racine sémitique سجن sjn "creuser une rigole, une fente, une vallée" dont on trouve des dérivés en arabe classique comme ce Sijjīn et aussi سجّن sajjana (fendre, percer, creuser une rigole autour d'un palmier), et ساجنة sājina (ruisseau par lequel l'eau descend de la montagne).
Il est clair que سجن sijn (prison) est sans rapport avec cette racine. Homonymie, une fois de plus.
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Rougeaux



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Messageécrit le Wednesday 31 Mar 21, 22:50 Répondre en citant ce message   

On trouve bien dans le Kazimirski deux sens à سجن.
Mais pour quelle raison sijjin ne serait pas rattaché au sens de prison ? Rien ne le démontre. En revanche, quand je me réfère au Coran, sourate 83, dans laquelle il est question des fraudeurs et de leur destin
(كَلَّآ إِنَّ كِتَٰبَ ٱلْفُجَّارِ لَفِى سِجِّينٍۢ ) ainsi qu’au tafsir de Tabari, il semble bien que ce soit le sens le plus proche.
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Rougeaux



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Messageécrit le Wednesday 31 Mar 21, 22:59 Répondre en citant ce message   

On retrouve ce double sens prison/eau dans حبس mais pas dans أبس
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Papou JC



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Messageécrit le Thursday 01 Apr 21, 1:14 Répondre en citant ce message   

- C'est précisément une des raisons qui font pencher la balance du côté de l'homonymie dans le cas de SJN, l'absence d'un parallélisme sémantique prison / irrigation qui serait constatable dans diverses racines. On ne serait même pas obligé de tirer au clair le rapport sémantique entre deux notions apparemment sans rapport, il suffirait que le parallélisme soit récurrent pour qu'on doive opter en faveur d'une racine unique. Mais ce n'est pas le cas ici.
Étrangement, pour des raisons que j'ignore, la notion d'homonymie est toujours très difficilement admise dans le cas du lexique arabe, alors que c'est un phénomène universel connu, reconnu et accepté dans toutes les grandes langues de communication.

- En ce qui concerne votre exemple coranique, voyez le post initial de ce fil : sijjin n'est là qu'une variante de sijjil "pierre sur laquelle sera gravé le nom de l'infidèle qui doit en être frappé selon les arrêts de Dieu". Aucun rapport avec notre sujet.

- À part ça, je corrige une erreur (mienne et commune) qui s'est glissée dans le post initial :
Citation:
سجلّ sijjill est issu du latin sigillum, “sceau, seing”, dérivé de signum, “signe, marque distinctive”.

Non, c'est سجلّاط sijjillāṭ “étoffe en toile à figures d'anneaux” qui est issu de sigillum. (Voir https://www.jclrolland.fr/447181076).
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