Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
Feintisti
Inscrit le: 09 Oct 2005 Messages: 1591 Lieu: Liège, Belgique
|
écrit le Friday 20 Dec 13, 0:29 |
|
|
J'ai déjà relevé des différences dans les noms de professions dans les différents pays francophones :
orthophoniste (France et Canada) - idée de "voix rendue correcte".
logopède (Belgique) - idée d' "éducation de la parole".
logopédiste (Suisse) - idem.
maire (France et Canada)
bourgmestre (Belgique et Luxembourg)
Le bourgmestre est à la tête d'une commune et l'équivalent de la "mairie" est la "maison communale".
président du conseil communal (Maroc)
conseiller municipal (France et Canada)
échevin (Belgique et Luxembourg)
Le mot désignait à la base un magistrat féodal !
diététicien (France, Belgique et Suisse)
diététiste (Canada)
D'autres suggestions et variantes à celles que j'ai citées ? |
|
|
|
|
dawance
Inscrit le: 06 Nov 2007 Messages: 1889 Lieu: Ardenne (belge)
|
écrit le Saturday 21 Dec 13, 13:54 |
|
|
Le plâtrier français correspond au plafonneur belge, sans que celui-ci oublie pour autant les murs… (de même que plâtrer correspond en Belgique à plafonner).
Le buraliste français n’existe pas en Belgique, ni dans le sens (TLF) ::
A. de tenir un bureau, notamment de vente de timbres
B. de tenir un débit de tabac (
Le bar-tabac n’existe pas non plus en Belgique : on trouve très rarement du tabac dans les cafés, mais le plus souvent chez les marchands de journaux, lesquels sont appelés libraires s’ils ne vendent quelques livres. .. On peut parfois y trouver des timbres. |
|
|
|
|
dawance
Inscrit le: 06 Nov 2007 Messages: 1889 Lieu: Ardenne (belge)
|
écrit le Friday 27 Dec 13, 14:02 |
|
|
professeur des écoles désigne certains instituteurs, vocable qui est conservé en Belgique.
Il semble qu'il y ait une différence subtile, que je n'ai pas perçue. |
|
|
|
|
Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6525 Lieu: Etats-Unis et France
|
écrit le Friday 27 Dec 13, 15:28 |
|
|
dawance a écrit: | Le buraliste français n’existe pas en Belgique, ni dans le sens (TLF) ::
A. de tenir un bureau, notamment de vente de timbres
B. de tenir un débit de tabac (
Le bar-tabac n’existe pas non plus en Belgique : on trouve très rarement du tabac dans les cafés, mais le plus souvent chez les marchands de journaux, lesquels sont appelés libraires s’ils ne vendent quelques livres. .. On peut parfois y trouver des timbres. |
Au Québec, un marchand de tabac s'appelle un tabagiste et sa boutique s'appelle une tabagie. |
|
|
|
|
José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10945 Lieu: Lyon
|
écrit le Monday 30 Dec 13, 17:16 |
|
|
Dawance a écrit: | professeur des écoles désigne certains instituteurs, vocable qui est conservé en Belgique.
Il semble qu'il y ait une différence subtile, que je n'ai pas perçue. |
Je ne sais pas si j'ai compris ce que Dawance voulait dire mais :
- en fr. un professeur des écoles est synonyme, depuis un certain nombre d'années, de : instituteur
education.gouv.fr a écrit: | Le professeur des écoles est un enseignant du premier degré. Il intervient en école maternelle et en école élémentaire où il dispense un enseignement polyvalent. |
|
|
|
|
|
yves
Inscrit le: 07 Aug 2007 Messages: 397 Lieu: Nevers
|
écrit le Monday 30 Dec 13, 18:29 |
|
|
On peut faire une distinction d'ordre statutaire :
Les instituteurs, terme consacré et encore utilisé dans le langage courant, ont été remplacés progressivement par les "professeurs des écoles" arrivant après le concours mis au même niveau scolaire que les profs du secondaire.
Je ne connaît pas la situation précise actuelle dans le 1er degré, mais on trouve régulièrement ce genre de différence subtile (comme dit Dawance) dans l'éducation nationale, selon les recrutements du personnel, et les qualifications qui vont avec (PEGC au collège, "conseillers d'éducation" contre CPE, ...). |
|
|
|
|
Glossophile Animateur
Inscrit le: 21 May 2005 Messages: 2281
|
écrit le Monday 30 Dec 13, 20:45 |
|
|
Bien entendu, que tout le monde dit encore instituteur !
Le professeur des écoles est (était ?) recruté au niveau de la licence (toute licence convient, l'important c'est de recruter au niveau universitaire) se forme (ou se formait) en IUFM (Institut universitaire de formation des maitres, ça n'existe plus...). J'ai fait passer une fois le concours d'entrée, c'était pas triste, comme on dit...
Bref, comme professeur est une étiquette plus prestigieuse, et qu'ils ont le niveau requis pour exercer dans le secondaire, on les appelle professeurs, mais on ne les paie pas plus pour si peu ! |
|
|
|
|
Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6525 Lieu: Etats-Unis et France
|
écrit le Wednesday 01 Jan 14, 7:14 |
|
|
Jacques a écrit: | dawance a écrit: | Le buraliste français n’existe pas en Belgique, ni dans le sens (TLF) ::
A. de tenir un bureau, notamment de vente de timbres
B. de tenir un débit de tabac (
Le bar-tabac n’existe pas non plus en Belgique : on trouve très rarement du tabac dans les cafés, mais le plus souvent chez les marchands de journaux, lesquels sont appelés libraires s’ils ne vendent quelques livres. .. On peut parfois y trouver des timbres. |
Au Québec, un marchand de tabac s'appelle un tabagiste et sa boutique s'appelle une tabagie. |
Au Québec, les termes tabaconiste et tobaconiste sont des anglicismes morphologiques à éviter.
http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/officialisation/terminologique/fiches/1299764.html |
|
|
|
|
flo
Inscrit le: 03 Oct 2010 Messages: 296 Lieu: La Rochelle
|
écrit le Thursday 02 Jan 14, 11:08 |
|
|
Les instituteurs / institutrices en France ont été recrutés selon les époques au niveau bac (l'entrée à l'école normale était antérieure au baccalauréat), niveau Deug puis niveau licence. Ce sont des personnels de catégorie B.
Le statut des professeurs des écoles a été créé en 1990 suite à la demande émanant de la base. Les enseignants du premier degré souhaitaient être considérés comme ceux du second. Ce sont des personnels de catégorie A, donc mieux payés que les instituteurs à échelon égal (mais leurs droits à pensions ne sont plus à 55 ans). Ils ont été recrutés après passage à l'IUFM qui s'est substitué à l'école normale et à ce jour dans les ESPE, au niveau maîtrise et depuis deux ans au niveau master (préférablement d'enseignement) de même que les personnels du second degré.
Plus qu'instituteur et institutrice, ce sont les indémodables termes de maître et maîtresse que l'on entend dans la bouche des enfants, et souvent des parents.
D'instituteurs et institutrices en activité, il n'en reste même pas 5% qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas intégrer le corps de professeur des écoles. Le corps n'a pas été supprimé, car il aurait alors fallu reclasser et réviser les pensions des retraités en plus des actifs. |
|
|
|
|
|