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brennos
Inscrit le: 19 Nov 2004 Messages: 616 Lieu: La Nouvelle-Orléans
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écrit le Wednesday 23 Mar 05, 15:10 |
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Pourriez-vous remettre ici le chiffre romain maximum ?
Et pourriez-vous me dire comment écrire 10 000 ? |
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Pierre
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 1188 Lieu: Vosges
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Breizhadig
Inscrit le: 12 Nov 2004 Messages: 860 Lieu: Penn ar Bed / Finistère
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écrit le Thursday 24 Mar 05, 23:53 |
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Les chiffres Romains sont hérités des chiffres étrusques, voici un extrait de la numérotation étrusque :
I » 1
II » 2
III » 3
IIII » 4
Λ » 5
IΛ » 6
IIΛ » 7
IIIΛ » 8
IIIIΛ » 9
X » 10
Le Λ représenterai une main (devenu V en Romain moderne) et le X deux mains...
Après ca suit cette logique, 20 étant XX, 40 XXXX et 50 une sorte de /|\ ou \|/, le symbole se trouve sous différentes formes, le 100 est semblable à un X coupé horizontalement en son milieu par une barre et le chiffre 1000 par ce même nombre avec en plus une autre barre mais cette fois ci horizontale...
On retrouve pas mal des éléments précédents dans la numérotation Romaine archaïque, en particulier pour les nombres jusqu'à 50, après ca varie et on trouve plusieurs symboles pour le même numero...
Le nombre IIII se trouvai toujours à l'époque où le IV est apparu et s'utilise même encore de nos jours à mon avis par certains, je l'ai déjà vu sur des polys de mes cours...
Dernière édition par Breizhadig le Sunday 19 Nov 06, 20:11; édité 1 fois |
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Nabû
Inscrit le: 13 Dec 2004 Messages: 109 Lieu: Suisse - Neuchâtel et Zürich
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écrit le Friday 25 Mar 05, 0:22 |
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C'est ceci que tu cherchais "Brennos"...
C'est le plus grand chiffre romain, en quantité de symboles
MMMM DCCCC LXXX VIII = 4 988
Car la règle de soustraction n'est pas utilisée pour les milliers.
Sans la quadruple répétition, ce serait >>>
MMM CM XC IX = 3999
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brennos
Inscrit le: 19 Nov 2004 Messages: 616 Lieu: La Nouvelle-Orléans
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écrit le Tuesday 29 Mar 05, 14:18 |
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Oui mais il y avait un autre chiffre qui parraissait facilement depassable mais qui était le dernier à cause d'une règle que j'ai oublié |
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Doumik
Inscrit le: 26 Feb 2005 Messages: 28 Lieu: Alsace
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écrit le Friday 22 Apr 05, 14:54 |
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On utilise encore IIII pour 4 sur les horloges qui ont des chiffres romains. Est-ce que quelqu'un sait pourquoi. |
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mansio
Inscrit le: 19 Feb 2005 Messages: 1125
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écrit le Saturday 23 Apr 05, 22:49 |
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Les Romains en avaient assez d'aligner dix bâtonnets pour exprimer le dix. Ils ont donc inventé le signe X. Au lieu d'aligner dix X ils ont inventé le C.
A partir d'un certain nombre de signes on éprouve le besoin d'abréger. Il est possible que pour certains le besoin d'abréger ne se fasse pas sentir pour le quatre exprimé par quatre bâtonnets : facile à tracer et occupant peu d'espace. |
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Lou caga-blea
Inscrit le: 05 Sep 2006 Messages: 513 Lieu: Nissa
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écrit le Monday 20 Nov 06, 14:32 |
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L'histoire des mains est assez ancienne, c'est Mommsen qui la proposa il y a déjà bien longtemps.
Aujourd'hui, sans remettre en cause l'iconicité évidente des chiffres étrusco-romains, on a tendance à s'inspirer de systèmes encore naguère en usage dans des communautés de pêcheurs ou de pasteurs en Europe, et à ce qu'on appelle la technique de la taille.
En pratique, pour dénombrer (des bêtes, notamment), on faisait une entaille sur un bout de bois par un trait vertical: I = 1 (motivation iconique assez claire...). Le système étrusque étant décimal, on a marqué le nombre marquant le second niveau, 10, par deux barres, à savoir X; le troisième niveau, 100, est lui noté par 3 barres, * (signe ressemblant à notre astérisque).
Après coup, comme 5 était un intermédiaire utile (car l'oeil et l'esprit humains ne peuvent distinguer du premier coup que 4 unités; au-delà, il faut dénombrer; en outre les nombres de 1 à 10 sont statistiquement très souvent employés), on a marqué ce nombre par la moitié de X, à savoir un V inversé en étrusque (= lambda grec) ou un V en latin. Cela paraît moins improbable que l'histoire des mains, et conforme aux autres signes employés en étrusque pour noter des noms de nombre: ainsi le chiffre pour 50 est le signe pour 100 coupé en deux.
Quant aux graphies IX pour 9, concurrentes d'ailleurs de VIIII, elles s'expliquent aussi par une origine étrusque: dans cette langue les trois nombres précédents une dizaine à partir de 17 (i.e. 17-18-19, 27-28-29, etc.) se disaient à peu près "3 ôtés de 20-2 ôtés de 20-1 ôté de 20" (ex. ci-em zathrum: "17", litt. "trois-sans/excepté vingt"). Le latin a d'ailleurs fait un calque de ces formations, qu'il limite aux nombres 18 et 19 (duodeuiginti, undeuiginti, litt. "2 de 20" et "1 de 20"), sans doute au moment où était importé le système de notation étrusque.
Ainsi la graphie étrusco-latine IIXX est linguistiquement motivée. Cependant, comme une telle graphie contredisait le principe général d'addition sur lequel était fondé tout le système (ainsi une séquence III = 1+1+1 = 3), les graphies logiques du type XVIII sont attestées. |
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Anne345
Inscrit le: 23 Nov 2006 Messages: 48
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écrit le Thursday 23 Nov 06, 13:40 |
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Selon Georges IFrah (Histoire universelle des chiffres) la barre au dessus de tout ou partie d'un nombre pour multiplier cette partie ou le nombre par mille "permet de représenter sans difficulté tout les nombre compris entre 1 000 et 5 000 000"
Il y eut aussi pendant la période impériale la possibilité d'encadrer le nombre dans une sorte de rectangle incomplet (pas de trait en bas) pour le multiplier par 100 000 ce qui agmente donc encore les possibilités. |
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