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Message |
Pierre
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 1188 Lieu: Vosges
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écrit le Monday 10 Jan 05, 17:30 |
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EPITAPHE : Du bas latin epitaphium, du grec epitaphios
(de epi, sur et taphos, tombe) nom autrefois masculin aujourd'hui féminin - Inscription funéraire - L'épithaphe est la dernière vanité de l'homme (Oxienstiern)
Au fil du surf.......quelques exemples pas tristes du tout..........
<<Paix à mes cendres : ne pas éternuer>>
Pour une jeune danseuse
<<ÿ terre sois-lui légère, elle a si peu pesé sur toi.>>
ÿpitaphe sur la tombe d'un insomniaque
<< Je suis guéri >>
Pour Philippe CHASTRUSSE, imprimeur et humoriste
<<Ici repose Philippe CHASTRUSSE, imprimeur
La compositon fût toute sa vie
Et bien que son caractère incorrigible
Le mît parfois à rude épreuve
Il fit toujours bonne impression>> |
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jms06
Inscrit le: 14 Nov 2004 Messages: 356 Lieu: Opio, Alpes Maritimes
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écrit le Monday 10 Jan 05, 17:49 |
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Sarcastique :
De Jacques de Lorens*, pour son épouse acariâtre :
Ci-gît ma femme : oh ! quelle est bien,
Pour son repos et pour le mien !
Bonjour l'ambiance avant les funérailles !!!
* : j'ignore qui c'est et n'ai rien trouvé sur lui. Probablement un "illustre inconnu"... |
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Pierre
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 1188 Lieu: Vosges
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Pierre
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 1188 Lieu: Vosges
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écrit le Monday 10 Jan 05, 18:41 |
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L'épitaphe d'Alexis Piron (1689 - 1773)
Ci-gît Piron,
Qui ne fut rien
Pas même
Académicien.
Ecrivain français, né à Dijon en 1689, mort à Paris en 1773
Elu à l'académie française en 1753, Louis XV refuse son agrément à cause des poèmes licencieux que Piron avait écrit dans sa jeunesse.
Un peu plus :
http://www.textesrares.com/voyag/piron.htm |
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Pierre
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 1188 Lieu: Vosges
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écrit le Monday 10 Jan 05, 18:48 |
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Epitaphe de Madame de Boufflers
Ci gît dans une paix profonde
Une dame de Volupté
Qui, pour plus de sécurité
Fit son paradis en ce monde
Marie Françoise-Catherine de Beauvau-Craon (Madame de Boufflers)
Née en 1711 au château de Lunéville, elle devient la maîtresse officielle de Stanislas à l'âge de 34 ans (Stanislas en avait alors 63). Dès 1745, elle occupe une position éminente à la Cour. Cela durera jusqu'à la mort de Stanislas en 1766.
Dotée de nombreuses qualités, cultivée et séductrice, elle se voit attribuée du surnom de "Dame de Volupté". Elle aurait été la maîtresse de M. de la Galaizière, François Devaux, l'Abbé Porquet , Saint-Lambert, et sans doute d'autres.
Elle fut certainement l'inspiratrice des magnificences qu'offrit Stanislas au Duché de Lorraine. En effet, ce dernier ne porta d'intérêt pour son duché qu'après l'installation de Madame de Boufflers à ses côtés. |
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Zoroa
Inscrit le: 28 Dec 2004 Messages: 6
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écrit le Monday 10 Jan 05, 19:51 |
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Une un peu philosophique :
Deux choses remplissent l'esprit d'admiration et de craintes incessantes : le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi.
D'Emmanuel Kant. J'en ai trouvé plusieurs version, celle-ci est celle que j'ai le plus souvent entendue en philo. |
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Erasmus
Inscrit le: 18 Dec 2004 Messages: 162 Lieu: Bruxelles
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écrit le Monday 10 Jan 05, 23:29 |
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On a droit aux dernières paroles aussi ?
? attribué à Vaugelas : je m'en vais ou je m'en vas car les deux se dit ou se disent.
? Vespasien : Il faut qu'un empereur meure debout. (Francis Blanche s'en est inspiré : les escargots meurent debout; et il avait une émission hebd(r)omadaire sur Europe 1 qui s'appelait Les kangourous n'ont pas d'arêtes). |
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Pierre
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 1188 Lieu: Vosges
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écrit le Tuesday 01 Feb 05, 23:10 |
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Epitaphe anonyme
Pour Louis XV le bien aimé (1710-1774)
Ci gît Louis, ce pauvre roi
On dit qu'il fut bon ......mais à quoi ? |
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jean-baptiste
Inscrit le: 28 Jan 2005 Messages: 51
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écrit le Thursday 03 Feb 05, 8:34 |
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Epitaphe (qu'elle souhaitait pour son incinération) de Dorothy Parker (écrivain américain du début du XXème siècle)
Excusez-moi pour la poussière |
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Pierre
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 1188 Lieu: Vosges
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écrit le Thursday 03 Feb 05, 14:56 |
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Attribué à Voltaire (1694 - 1778)
L'épitaphe de Monsieur de Sardières
" Ci-gît qui toujours babilla,
Sans avoir jamais rien à dire,
Dans tous les livres fafouilla,
Sans avoir jamais pu s'instruire,
Et beaucoup d'écrits barbouilla,
Sans qu'on ait jamais pu les lire." |
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kris
Inscrit le: 02 Mar 2005 Messages: 68 Lieu: Québec
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écrit le Saturday 12 Mar 05, 21:06 |
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Pierre a écrit: | L'épitaphe d'Alexis Piron (1689 - 1773)
Ci-gît Piron,
Qui ne fut rien
Pas même
Académicien. |
Selon "Le Bouquin des Citations" de Claude Gagnière, cette épitaphe est attribuée à Jean Marot, père de Clément. |
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kris
Inscrit le: 02 Mar 2005 Messages: 68 Lieu: Québec
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écrit le Saturday 12 Mar 05, 21:10 |
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jms06 a écrit: | Sarcastique :
De Jacques de Lorens*, pour son épouse acariâtre :
Ci-gît ma femme : oh ! quelle est bien,
Pour son repos et pour le mien ! |
Mes excuses à Pierre et à Piron. C'est de cette épitaphe que je parlais. |
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Chusé Antón
Inscrit le: 25 Feb 2005 Messages: 740
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écrit le Sunday 13 Mar 05, 23:18 |
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On parle d´un couple que en train de discuter il va lui dire à sa femme:
Sur ta tombe on devrait mettre "Ci gît une femme que toujours était
froide". Et elle lui repond: et dans la tienne "Ci gît un homme que jamais
était raide". |
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jms06
Inscrit le: 14 Nov 2004 Messages: 356 Lieu: Opio, Alpes Maritimes
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écrit le Friday 17 Jun 05, 11:32 |
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Une autre définition du mot épitaphe :
forme de publicité tardive pour un produit dont la fabrication a cessé définitivement.
Irvin S Cobb (1876-1944)
(Journaliste et humoriste américain) |
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Glossophile Animateur
Inscrit le: 21 May 2005 Messages: 2281
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écrit le Friday 17 Jun 05, 17:37 |
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kris a écrit: | Pierre a écrit: | L'épitaphe d'Alexis Piron (1689 - 1773)
Ci-gît Piron,Qui ne fut rien
Pas même Académicien. |
Selon "Le Bouquin des Citations" de Claude Gagnière, cette épitaphe est attribuée à Jean Marot, père de Clément. |
Attendez un peu...
C'est Jean Marot, qui vivait sous le règne de Louis XII, qui a rédigé l'épitaphe de Piron, mort en 1773 ? Jean Marot qui vivait bien avant la création de l'Académie ?
Plus fort que Nostradamus, le gars, nettement plus fort !
PS Je me suis permis de corriger : c'est un distique, rime en -ien, pas un quatrain car Piron ne rime pas avec même. |
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