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Tché faithe pouor protégi nos laungues? - Forum langue d'oïl - Forum Babel
Tché faithe pouor protégi nos laungues?
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Pablo Saratxaga



Inscrit le: 30 Jan 2006
Messages: 222
Lieu: A Rtene, etur Lidje et Vervî

Messageécrit le Sunday 10 Dec 06, 22:24 Répondre en citant ce message   

lemming a écrit:
Je connais beaucoup de normands qui ne parlent pas du tout normand mais qui ont une certaine tendresse pour lui. En fait, il suffirait sans doute de pas grand chose pour qu’ils s’y mettent (reste à trouver ce que pourrait être ce pas grand chose sourire ).
Par contre ma génération (j’ai 20 ans) est beaucoup plus méprisante à l‘égard des langues d‘oïl (mais pas à l’égard du breton…)


étrange, ici c'est l'inverse... les jeunes n'ont pas de mauvais à priori sur la langue; par contre c'est les personnes âgées qui refusent de le parler (par bloquage psychologique) avec des gens plus jeunes ou qu'ils estiment mieux placés dans l'échelle sociale (ça me frustre énormement ça, quand je veux parler en wallon avec quelqu'un, qui sait que je le parle et que j'aime le parler, mais qu'il me réponds en français...)
C'est le résultat d'une capagne de denigrement féroce, incluant des punitions corporelles sur les jeunes enfants à l'école, des pressions sur les parents de la part des instituteurs et des medecins, des pressions sur les employés de la part des patrons (incluant des mises à la porte pour le fait de parler wallon); cela a duré jusqu'au début des années 1970 (il y a encore eu des cas dans l'administration publique de personnes menacées de licenciement pour parler wallon, le plus absurde c'est qu'ils le faisaient à la demande des clients!)

Il suffirait effectivemment de très peu de choses: quelques gestes symboliques de la part des autorités.
(à ce sujet, c'est très revelateur que ceux qui vous dites dénigrent le normand ne le font pas pour le breton: le breton a un appui des autorités, il a donc une image "noble")
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Pablo Saratxaga



Inscrit le: 30 Jan 2006
Messages: 222
Lieu: A Rtene, etur Lidje et Vervî

Messageécrit le Sunday 10 Dec 06, 22:32 Répondre en citant ce message   

bcordelier a écrit:
Paradoxalement, une transcription complètement déconnectée du français, libérerait l’écrit des parlers d’Oïl de cette chape de référence et permettrait peut être mieux leur reconnaissance.


Il me semble que c'est la voie suivie par les normalisations orthographiques du wallon (rifondou walon), poitevin et galo, qui n'hésitent pas à s'ecarter parfois très fortement du français.
(interessant aussi, je connais des gens pour qui la graphie "oi" du wallon normalisé leur deplaît car elle ressemble à une graphie du français, et qui preferent plutôt écrire "wè" justemment pour marquer la difference (d'un autre côte, le wallon "oi" ne correspond pas au français "oi" mais plutôt à des "ô/o" français: moirt (mort), apoisse (apôtre), noice (noce), coisse (côte), coide (corde)...)

Citation:
Toutes les langues doivent-elles être transcrites ?


tout depends si on veut les écrire ou pas.
si on veut les écrire, une norme écrite aide à l'intercomprehension et à la diffusion.

Le 21e siècle est sans conteste le siècle où l'écrit a la plus grande importance dans l'histoire, il est partout, du téléphone portable à l'écran d'ordinateur. Pour une langue, ne pas s'écrire, c'est se couper d'une très grande part de la vie moderne (dont tout internet!)
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Crisstof



Inscrit le: 30 Dec 2006
Messages: 22
Lieu: Resnn

Messageécrit le Tuesday 02 Jan 07, 18:44 Répondre en citant ce message   

A mon avis, plusieurs choses peuvent jouer dans le fait que les gens peuvent se mettre à parler nos langues qui sont toutes dans une situation précaire, mais pas tellement plus précaire, si on y regarde de près, que l'occitan (encore appelée majoritairement patois...) et même le breton.

D'abord écrire la langue et la montrer, y compris dans l'espace public. Ecrire la langue pèse sur sa reconnaissance par la population et sur son envie de l'apprendre. A condition aussi de montrer l'autonomie historique de la langue dans sa graphie et son lexique. Si c'est pour coller à chaque fois au français, dans l'othographe par exemple, le fait d'écrire la langue jouera mais moindrement.

Il faut travailler aussi sur l'identité locale sans avoir peur des discours sur le supposé "repli identitaire". Montrer qu'en étant local, on est "universel", parler du droit à la diversité. Ça permet de casser la vision hyper élitiste, particulièrement française (peut-être un peu moins présente en Belgique mais quand même là car le français et son aura élitaire font loi). Quand je parle d'identité locale, c'est autant l'identité régionale que l'identité communale. Il est important à mon avis de monter que même dans notre projet, on tient de la diversité dans nos langues, qu'on est pas pour la disparition des différences d'une commune à une autre mais pour une mise en commun, qui s'appelle notamment un standard. Les sceptiques de tout poil vis-à-vis des langues régionales ne peuvent pas répondre grand chose à ça ! Ils ne peuvent plus nous taxer d'exclusion communautariste à moins d'être bornés.

Jouer sur l'identité permet de jouer en même temps sur l'utilité de la langue. Plus quelqu'un marquera fortement son identité notamment par la langue, plus il cherchera à rendre service dans cette langue, à trouver des occasions de la parler. L'écueil peut être aussi de resteindre ces occasions à des expressions culturelles et patrimoniales, orales ou écrites et ne pas chercher à écrire et parler la langue en toute occasion, à "communiquer" dans la langue. Il faut donc une volonté des personnes de le faire et on ne peut pas avoir la volonté à leur place. C'est à eux de choisir. La seule chose qui peut se passer, c'est qu'ils se mettent à culpabiliser en se confrontant à des situations nouvelles. D'ailleurs ça vaut autant pour la communication quotidienne, l'éducation de ses enfants dans la langue ou une expression culturelle non traditionnelle.

Citation:
Comme l’a dit Mc Philou le meilleur moyen pour leur éviter la mort est de les faire vivre, mais je crois que les gens qui ne sont pas initiés n’oseront pas une confrontation directe.

A ceux qui ne sont pas initiés, il faut leur proposer des occasions de toute sorte. Du cours de A à Z à la simple activité culturelle "passive" où ils n'ont qu'à écouter et essayer de comprendre. Une occasion n'est pas à privilégier par rapport à d'autres d'ailleurs.
Au niveau du gallo, ne viennent à un vrai cours de langue que des gens avec une grosse envie de langue, y compris à l'écrit, et souvent en "rupture" identitaire ou relationnel avec les gens plus âgés qui le parlent encore ou l'ont parlé. C'est-à-dire bien souvent les gens qui sont devenus urbains et veulent refaire du lien avec leurs parents ou grand-parents, ceux qui sont depuis toujours urbains, côtoient quelques personnes ayant la langue mais se sentent trop éloignés culturellement pour aborder ces gens-là sur leur langue et encore plus dans la langue, ceux qui "s'identitifient" à la région et veulent parler sa langue. Mais le cours n'est qu'une occasion parmi d'autres d'apprendre la langue, avec un tuteur particulier, un "passeur" de langue. Certains ne suivront jamais un cours parce qu'ils estiment connaître la langue et ont juste besoin de se remettre dedans. Ce sont des attentes différentes.
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meuuh



Inscrit le: 12 Jun 2006
Messages: 982
Lieu: Mie en ole opaštuja Karjalašša

Messageécrit le Sunday 15 Apr 07, 21:33 Répondre en citant ce message   

Citation:
Il faut travailler aussi sur l'identité locale sans avoir peur des discours sur le supposé "repli identitaire".

Euj syis pin à fait d'accord do tei... Par exemplle, en normaund, no z-a byin des lives qùi prêchent seumeint entouo l'païs (ex: les flleus d'men villache)... Euj peinse qùe touos les syins qùi disent qù'i fâot apreinre la laungue dé nous geins sount eun miot respounsablles d'la mouort d'nous laungues! Fâote qùe persoune n'veur apreinre eune laungue eud vuus, qùi va doun mouori! Si j'vouolouns qùe nous laungues seient oco pâlaées pa d'âoqueuns, i fâot alors les "modernisaer"! I n'fâot pin écrî des lives entouo les flleus d'men villache, mais putôt entouo la scienche fictioun! I fâot rjanni nous laungues! Aga, les occitauns ount dijà c'meinchi et achteu maisi, luus laungues sount pus pâlaées qùe devaunt! Qùi qù'est qù'no z-atteind?

Citation:
Il faut travailler aussi sur l'identité locale

Nennin, I fâot moundialisaer nous laungues!
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Maisse Arsouye



Inscrit le: 10 Nov 2004
Messages: 2037
Lieu: Djiblou, Waloneye

Messageécrit le Monday 16 Apr 07, 7:39 Répondre en citant ce message   

Del syince-ficsion. Ké boune idéye.

Gn' a dijhe ans did-ci, tos les lives sicrits è walon causén' di ptits viyaedje d'avant li guere di 40. Là ki c' est l' vray ki les djins di c' timps là causén' tertous walon et solmint sacwants li frances.

Asteure, gn' a des scrijheus po wasu fé des lives è walon ki n' causenut nén del vîye waloneye. I causenut del Waloneye n' asteure oudobén d' ôtes payis ki gn' a. Lucyin Mahin, på egzimpe, scrit des lives sol Maroc, awou k' i vike.
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meuuh



Inscrit le: 12 Jun 2006
Messages: 982
Lieu: Mie en ole opaštuja Karjalašša

Messageécrit le Monday 16 Apr 07, 8:22 Répondre en citant ce message   

Aaah! Vchin eun gas tchi a eun miot d'entente! sourire
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Pablo Saratxaga



Inscrit le: 30 Jan 2006
Messages: 222
Lieu: A Rtene, etur Lidje et Vervî

Messageécrit le Monday 16 Apr 07, 11:05 Répondre en citant ce message   

meuuh a écrit:
mais putôt entouo la scienche fictioun!


Del syince-ficcion e walon: http://rifondou.walon.org/syince-ficcion-rif.html
Lorint Hendschel a scrît des contes fantastikes (ou pol moens, ewaerants): http://rifondou.walon.org/hendschel-rif.html
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PatoisantLorrain



Inscrit le: 25 Aug 2006
Messages: 224
Lieu: Bayonnais

Messageécrit le Monday 16 Apr 07, 21:12 Répondre en citant ce message   

Lorraine S'i n'y ène longue qu'on pût co sauvè pwâhhi, cè z-ast lis patwès do Pè'is wahh. Mais on n'sârôt mi faire ène longue èvo tout' cè et peus faut wâdè tout' lis diffèrences-lè. De tote faço, lis djens que hâblot patwès s'compeurnot fîn bîn onteur ziôs quand même qu''is ne hâblot mi lo même patwès. Lo problème, cè z-ast lis autes djens que n'lo k'nnohhot mi.
Quand lis djens d'Nieuvillès (în villèdje qu'ast jum'lè èvo Nûvié en Wallonie !) fèyot do thèâtre dos ziôs patwès, lo çu qu'vos l'hiz tot-ci, i n'y è qu'lis vées djens que compeurnot. Dje suppôse, bîn sûr, qu'i n'y è aussi do thèâtre tchûz vos. Commat'st-ce que vos fèyiz pou qu'lis spectateurs que ne hâblot mi wallon pèyînssent compenre lo tout' ?

En français : si il y a une langue que l'on peut encore sauver, ce sont les patois du Pays vert (des Vosges). Mais on ne peut pas faire une koïné avec tout cela et puis il faut garder toutes ces différences. De toute façon, les patoisants se comprennent très bien entre eux, même s'ils ne parlent pas le même patois. Le problème, ce sont les autres personne qui ne le connaissent pas.
Quand les gens de Neuvillers-sur-Fave (un village jumelé avec Nûvié en Wallonie !) font du théâtre dans leur patois, celui que vous lisez ici, il n'y a que les vieilles personnes qui comprennent. Je suppose, bien sûr, qu'il y a aussi du théâtre chez vous. Comment faites-vous pour que les spectateurs qui ne parlent pas wallon puissent comprendre tout ?
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Maisse Arsouye



Inscrit le: 10 Nov 2004
Messages: 2037
Lieu: Djiblou, Waloneye

Messageécrit le Monday 16 Apr 07, 21:43 Répondre en citant ce message   

Gn' a co assez des djins ki compurdnut l' walon ki po n' nén s' fé des rujhes avou les ôtes Clin d'œil Minmes dins les djonnes, mes eleves, på egzimpes, i shuvenut co cwand dji lzès cause è walon.
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PatoisantLorrain



Inscrit le: 25 Aug 2006
Messages: 224
Lieu: Bayonnais

Messageécrit le Monday 16 Apr 07, 22:23 Répondre en citant ce message   

Lorraine Merci braumot pou vote rèponse. Qu'ôst-ce que vût dîre "i shuvenut" ?
Vos ôz bîn dè tchance d'a'oû co dis djènes que k'nnohhot lo wallon. Sus lis hauts (dans les Hautes Vosges), i n'y è pus qu'dis vées djens que lo hâblot et lo compeurnot. Dje seus comme lo dèrer dis Mohicans ! Dis djènes (onteur 20 et 40 ans), j'n-è k'nnos qu'trâhh (je n'en connais que trois) que fèyot do patwès.

Au leû de "qu'lis spectateurs pèyînssent", fayit lère "qu'lis spectateurs pînssent". C'ère djeute ène p'tite faute de conjugaiso !
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djozewal



Inscrit le: 26 Nov 2006
Messages: 102
Lieu: Okgnî

Messageécrit le Monday 16 Apr 07, 22:45 Répondre en citant ce message   

PatoisantLorrain a écrit:
Lorraine Merci braumot pou vote rèponse. Qu'ôst-ce que vût dîre "i shuvenut" ?


Vièbe "shûre", "swîre", "sûre" =. comprinde, pace k' is arivenut, lès djonnes, à shûre c'ki èst dit è l' walon pa leû maîsse di scole.
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meuuh



Inscrit le: 12 Jun 2006
Messages: 982
Lieu: Mie en ole opaštuja Karjalašša

Messageécrit le Monday 16 Apr 07, 23:07 Répondre en citant ce message   

Citation:
n'y è pus qu'dis vées djens que lo hâblot et lo compeurnot


Normand: Veire, ch'est eun proubllême qùe j'trououns dauns byin des loceis... Eul Ouallouns a pus eud caunche fâote qùe qùiques jânnes pâlent oco luus laungue. Mais l'Normaund et le Lorrain sount dreit à mouori... Dreit coume luus prêcheux!!! (Ya pus mais qùe des vuus)...
No peut veî achteu qùe la littérature y est pouo qùique seit. Les Ouallouns ount des lives qùi sount pus amarraés à nout moderne mounde... Clin d'œil
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Aiatshimunanu



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Messages: 307
Lieu: [Québec]

Messageécrit le Tuesday 04 Dec 07, 1:06 Répondre en citant ce message   

Québec (Français régional du Québec, pas standardisé)

En premier, el françâis du Québec est pâs vrâmant une langue d'oïl, vu son origine pis l'brasage linguistique. Dans mon cas, ej'sû de proche de la ville de Québec.

Ej sû triste que les langues d'France soéent mouru ou mourantes.

Quelqu'un écrivait [Meuuh, ej cré b'en] que les jeunes d'son coin e s'foutent d'leu langue. Au Québec itou, quand j'ai dis à un ami à moé que j'apprenais l' montangais y «catchait»* pas pourqwé ej' voulais apprend'e çâ. Que ça servâit à rien pis qu'ça allâ disparaître.

*D'habitude j'évite les anglicismes peu adaptés et facilement remplaçables dans mon français québécois.

Français Je continue en français. En fait on voit souvent s'opposer ceux qui veulent qu'on respecte leur diversité linguistique et culturelle, et d'un autre côté ceux qui disent que c'est du gaspillage de temps et de ressources que d'investir dans d'autres langues que les principales véhiculaires d'aujourd'hui. Les deux points sont défendables, je le crois, c'est un débat souvent déchirant.

Ces conflits, présents au sein même des minorités concernées, justifient un peu la position du gouvernement, à savoir continuer de n'accorder la place qu'au Français [Et à l'anglais au Québec.]. Après tout, une grande partie de l'électorat n'a que faire des langues régionales...

Cette mentalité utilitariste [D'ailleurs c'est relatif, on pourrait soutenir un argumentaire utilitariste et arriver à une conclusion favorable aux langues de France.] laisse bien peu d'espoir que les langues régionales redeviennent l'outil de communication principal des gens dans la vie quotidienne.

Je garde espoir... au Canada on permet à des authoctones l'immersion totale pour se réaproprier leurs langues, peut-être un jour la France considèrera aussi cette façon de revitaliser les langues. [Les Bretons le font déjà dans des écoles privées je crois, mais on constate de fortes oppositions...]

Enfin, j'accorde beaucoup de confiance au mouvement pour le respect des peuples que sont sencés protéger les nations unies, l'Europe. Et puis, disons-le, on a beaucoup de linguistes dans notre poche, si vous me permettez l'expression. Je m'explique, d'un point de vue linguistique, un langue est un chef d'œuvre à protéger, d'où l'appui précieux des linguistes et leurs travaux pour répertorier, documenter et sauver les langues.

Ah un petit encouragement, au Québec on a tellement été obstinés que le Canada est devenu officiellement bilingue pour éviter qu'on ne leur tourne davantage le dos. [Dans les faits il reste beaucoup à améliorer.] Clin d'œil Je dis ça sur un ton humoristique, ne pas trop prendre au sérieux.

Bonne journée à tous et à toutes! N'hésitez pas à commenter mes propos si vous n'êtes pas d'accord, ou si vous désirez amener votre point de vue.
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Aiatshimunanu



Inscrit le: 24 Oct 2007
Messages: 307
Lieu: [Québec]

Messageécrit le Thursday 14 Feb 08, 12:28 Répondre en citant ce message   

Petit rafraîchissement du sujet pour apporter une information.

Le fil demande quoi faire pour sauver les langues d'oïl. Alors voici un site qui traite de la promotion du poitevin-saintongeais dans sa richesse et sa diversité.

http://www.arantele.org/index.php

On trouve aussi des poèmes et des extraits audio.

Il y a aussi une page de présentation de la langue qui m'a beaucoup intéressé.

C'est bien d'avoir accès à des outils d'information en ligne comme ça.
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platussar



Inscrit le: 11 Jul 2008
Messages: 66
Lieu: Pau

Messageécrit le Friday 12 Sep 08, 0:39 Répondre en citant ce message   

Que pensez-vous de l'effet des cht'is, le film a "boosté" l'intérêt pour le picard et le cht'is et les jeunes dj's des soirées nordiste ont l'air d'utiliser cette langue d'oïl, sans oublier les sonneries de téléphones . Impact ludique , mais aussi peut-être feu de paille.
Cette intrusion dans la modernité pourrait-elle aider nos langues régionales en général?

Amitiés d'un( nord) occitan.
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