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Invidia
Inscrit le: 24 Jul 2008 Messages: 441 Lieu: Gasconha (França)
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écrit le Tuesday 01 Dec 09, 14:58 |
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lo provençau a écrit: | à la limite un gascon standardisé, ce qui a le don d'énerver Invidia, ce qui peut être compréhensible. |
Cela n'existe pas un gascon standardisé. La langue enseignée est généralement d'inspiration classique béarnaise. Mais il est clair que des linguistes non-gascons ont pondu des grammaires ces dernières années qui visent à languedocianiser le gascon : disparition du que énonciatif, conjugaisons languedociennes, ...
De toute façon, ce n'est plus une question de standard mais de maîtrise de la langue. Il est un fait que du fait des contacts pan-occitans, le gascon des néo-locuteurs, quoique toujours difficile d'abord pour les autres locuteurs de langues d'oc, se rapproche imperturbablement d'une norme médiane. Maintenant, pour dire vrai, ces néo-locuteurs ne sont les héritiers du gascon que parce que nous le voulons bien : c'est une fiction qui rassure. A la vérité, la transmission orale ayant cessé dans les années 50, le gascon est une langue morte dans sa diversité et dans son originalité (qui sait encore que le faisceau d'isoglosses qui délimité le gascon est après la ligne La Spezia-Rimini, le faisceau le plus serré de la Romanie occidentale ?). La novlang que parlent les néo-locuteurs est un dialecte pour le coup occitan de vague inspiration gasconne, qui si on l'analyse proprement, n'est que du français traduit mot à mot. Et encore, je parle d'une génération qui a eu la chance d'avoir des enseignants parfois fins locuteurs. La génération nouvelle des calandretas parle une langue complètement loufoque, une sorte de titi parisien super-nasal avec des -o à la fin (qu'ils prononcent -e en fait ...). |
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lo provençau
Inscrit le: 28 Mar 2005 Messages: 177
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écrit le Tuesday 01 Dec 09, 16:05 |
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Invidia a écrit: | lo provençau a écrit: | à la limite un gascon standardisé, ce qui a le don d'énerver Invidia, ce qui peut être compréhensible. |
Cela n'existe pas un gascon standardisé. La langue enseignée est généralement d'inspiration classique béarnaise. Mais il est clair que des linguistes non-gascons ont pondu des grammaires ces dernières années qui visent à languedocianiser le gascon : disparition du que énonciatif, conjugaisons languedociennes, ...
De toute façon, ce n'est plus une question de standard mais de maîtrise de la langue. Il est un fait que du fait des contacts pan-occitans, le gascon des néo-locuteurs, quoique toujours difficile d'abord pour les autres locuteurs de langues d'oc, se rapproche imperturbablement d'une norme médiane. Maintenant, pour dire vrai, ces néo-locuteurs ne sont les héritiers du gascon que parce que nous le voulons bien : c'est une fiction qui rassure. A la vérité, la transmission orale ayant cessé dans les années 50, le gascon est une langue morte dans sa diversité et dans son originalité (qui sait encore que le faisceau d'isoglosses qui délimité le gascon est après la ligne La Spezia-Rimini, le faisceau le plus serré de la Romanie occidentale ?). La novlang que parlent les néo-locuteurs est un dialecte pour le coup occitan de vague inspiration gasconne, qui si on l'analyse proprement, n'est que du français traduit mot à mot. Et encore, je parle d'une génération qui a eu la chance d'avoir des enseignants parfois fins locuteurs. La génération nouvelle des calandretas parle une langue complètement loufoque, une sorte de titi parisien super-nasal avec des -o à la fin (qu'ils prononcent -e en fait ...). |
Je ne dit pas le contraire vois-tu, ayant travaillé en calandreta comme et ayant entendu des monstruosités de langue comme "quand meteis" pour "pasmens", "vau cercar la clau" pour "vau querre la clau", etc...
Dans le jargon occitan, on appelle ça le pau-valerian d'ailleurs.
Mais ce problème n'est pas spécifique au gascon, loin de là. Et puis, il ne faut pas non plus tout généraliser, il y a des professeurs forts compétents en calandreta, même si je préfère un enseignement public développé dans chaque région.
Note de plus qu'avec l'officialisation de l'aranais dans toute la catalogne, les outils pédagogiques sont susceptibles de se développer sur ce modèle-ci, que l'on peut difficilement suspecter d'être francisé. Catalanisé à la rigueur... |
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Invidia
Inscrit le: 24 Jul 2008 Messages: 441 Lieu: Gasconha (França)
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écrit le Tuesday 01 Dec 09, 16:10 |
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L'aranais parlé aujourd'hui n'a plus rien de proprement commingeois. C'est du catalan en h. Je ne comprendrai jamais l'espérance folle que mettent les occitanistes dans cette petite vallée de quelques communes, complètement noyée aujourd'hui dans le tout-tourisme, dénaturée, où les Aranais sont une minorité parmi d'autres, une vallée où le gascon qui y est parlé devrait faire comprendre à tout occitaniste que peut-être, entre Guéret et Bossost (toponyme basco-aquitain, encore un), il y a quelque part une frontière linguistique un peu cohérente. |
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Quevenois
Inscrit le: 06 Mar 2007 Messages: 219 Lieu: Bretagne
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écrit le Tuesday 01 Dec 09, 16:55 |
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Dernière édition par Quevenois le Tuesday 26 Oct 10, 4:58; édité 1 fois |
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lo provençau
Inscrit le: 28 Mar 2005 Messages: 177
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écrit le Tuesday 01 Dec 09, 18:04 |
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Citation: | C'est pas irréalisable, suffit de trouver des gens compétents pour traduire. Y a des gens qui sont payés pour des choses moins utiles que ça... Si ça se trouve y a même des gens qui seraient d'accord pour les traduire bénévolement... |
Le problème n'est pas de trouver des gens compétents, c'est de produire le tout, id est payer les traducteurs / concepteurs et imprimer les méthodes avec un minimum de qualité.
Citation: | eth gascoû, uo auto lengo qu'er ouccitâ?. |
MAis enfin, tu donnes la signification que tu veux à n'importe quels signes orthographiques.
Je peux m'amuser à écrire "Iéw pàrly lu bwén marsiyés é'z'ùneu léngueu qu'a rén de véïre émé l'ucsitã" au lieu de "Ieu parli lo bòn marselhés, es una lenga qu'a ren de veire ambé l'occitan". Reste que ça se prononcera exactement pareil.
Tu peux même t'amuser à l'écrire en caractère grecs si tu veux, rajouter des points sous les -E-, des tildes sur les nasales. Tu peux vite te retrouver avec des aberrations scripturales totalement hermétiques en plus de n'avoir aucune logique étymologique du genre :
Citation: |
* Qu' la longuë prouvansal l'i inë longuë "poulinoumicquë", e quë, toutta lâ difërënta maniera d' lâ parlâ, laz on la meimë varoû;
* Quë chacquë maniérë d' la parlâ, l'i l'espressioun dla longuë prouvansal di-z-in serten paî, di-z-inë serténë sousietà;
* Quë, s' qu' n' vnon ëd dirë, l'i la provë quë, toutta qu'lâ maniera 'd parlâ prouvansal, lâ sun chtimâ; |
Tü pë mèm' ékrir lë frãsè an ékritur fonétic si tü vë, c'é marã osi.
Citation: | La question c'est : pourquoi tous les profs de calandreta ne sont-ils pas "fort compétents" ? |
Bonne question. La formation dans l'urgence initiale a pu laisser à désirer parfois, même si de gros progrès ont été faits.
Citation: | Ok... j'ai déjà entendu des jeunes parler "gascon" (censé) dans des vidéos, j'ai été surpris de voir qu'ils avaient encore moins d'accent gascon que moi, qui suis pourtant pas gascon du tout mais quand j'essaye de parler gascon, j'essaye au moins de pas prononcer avec le même accent qu'en français... Enfin. |
Et ? Toute langue évolue. On ne prononce absolument pas le français de la même manière aujourd'hui que il y a 50 ans. C'est ainsi.
Les problèmes de syntaxe et de lexique me semble autrement plus grave qu'une simple variation d'accent, tant que reste la principale différence de l'oc par rapport au français, un accent tonique fort et régulier (exit donc les un'poulid'fill' pour una polida filha). |
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Béji
Inscrit le: 02 Nov 2009 Messages: 22 Lieu: Toulouse
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écrit le Tuesday 01 Dec 09, 22:07 |
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Invidia a écrit: | Le Verdon-Béziers tout à fait influencé par la proximité de l'Espagne depuis les temps antiques |
Ce Verdon là ? http://www.littoral33.com/Le_Verdon.htm ?
La pointe du Médoc, ça me parait cohérent. Après, sur l'autre bout de l'estuaire de la Garonne, Blaye, c'est déjà presqu'un autre univers... |
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Invidia
Inscrit le: 24 Jul 2008 Messages: 441 Lieu: Gasconha (França)
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écrit le Wednesday 02 Dec 09, 1:55 |
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Oui, la pointe du Médoc.
Blaye, c'est compliqué : la toponymie y est gasconne mais la ville a été oïlisée probablement au XVIème siècle. Ce qui est certain c'est que la France de l'Ouest commence sur la rive droite de l'estuaire aux alentours de Blaye : c'est la grande plaine ininterrompue jusqu'à Paris, c'est la vraie France qui commence aux alentours de Barbezieux, comme le disait déjà Mauriac, cette France de l'Ouest oïlique qui contourne le Massif Central qui a gardé des formes plus archaïques du vieux gallo-roman celtique. |
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Quevenois
Inscrit le: 06 Mar 2007 Messages: 219 Lieu: Bretagne
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écrit le Thursday 03 Dec 09, 1:49 |
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Dernière édition par Quevenois le Tuesday 26 Oct 10, 4:58; édité 1 fois |
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lo provençau
Inscrit le: 28 Mar 2005 Messages: 177
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écrit le Friday 04 Dec 09, 15:36 |
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Quevenois a écrit: |
Je sais bien, et alors, si tu t'en fous de l'orthographe, pourquoi tu viens me dire que rajouter les accents circonflexes ça change rien? Tu peux pas me laisser écrire comme je veux?
Quant à la logique étymologique, franchement si elle conduit les gens à mal prononcer et à mettre 2 fois plus de temps à apprendre, je vois pas l'intérêt. On voit ce que ça donne en français, les orthographes étymologiques : les apprenants ont du mal à apprendre, et la plupart des francophones de naissance font des fautes d'orthographe! Si on pouvait éviter ça pour une langue qui est déjà en danger...
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Ah ben non, je m'en fous pas de l'orthographe. Si tu as décidé d'être le seul à comprendre la langue que tu écris c'est ton problème vois-tu, pas le mien.
Problème, j'arrive à lire sans soucis du Camelat en graphie classique, beaucoup moins en graphie Gaston Phébus.
Mais peut-être que ta finalité c'est de parler une langue le plus inintelligible possible.
Et tant qu'a parler d'accent circonflexe, j'aimerai bien que tu éclaires ma lanterne et que tu m'expliques et me justifies son utilité sur le U final de gascoû
Citation: | De plus, il semble que bien souvent les Gascons ne se reconnaissent pas dans l'orthographe "classique"... Elle est trop éloignée de leur prononciation. |
Il faudra que tu m'expliques aussi en quoi une orthographe se rapporte à une prononciation. En quoi des codes GRAPHIQUES retranscrivent précisément des sons, autrement que de manière arbitraire.
Jusqu'à preuve du contraire Beijing se prononce plus ou moins Pékin. |
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Quevenois
Inscrit le: 06 Mar 2007 Messages: 219 Lieu: Bretagne
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écrit le Friday 04 Dec 09, 20:46 |
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Dernière édition par Quevenois le Tuesday 26 Oct 10, 4:57; édité 1 fois |
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Abdüssalâm
Inscrit le: 02 Jan 2007 Messages: 909 Lieu: Aiguillon
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écrit le Friday 04 Dec 09, 21:35 |
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@ quevenois: Loin de toutes polémiques, car je ne suis pas partie prenante dans le problême, j'ai toujours beaucoup de mal à lire le provençal ou autre "langue" occitane (je préfère parler de "roman central", mais cette appellation est tout à fait personnelle) en graphie dite "orthogaphique" où un verbe en provençal, par exemple, ne se distingue pas à l'infinitif et au participe passé. Mais peut-être est-ce parce que je ne fais que lire l'occitan, je ne le parle jamais ou parce qu'en graphie dite "classique", il se rapproche plus du catalan que je maitrise un peu mieux.
Je profite aussi de ce message pour demander à tous d'arrêter de s'envoyer des noms d'oiseaux et de revenir à un langage plus fraternel. On peut défendre son avis sans démolir celui de l'interlocuteur.
Sinon, je soutiendrai fortement au C.A d'opérer des coupes sombres dans tous messages qui ne respectera ces règles de bienséance qui sont celles que chacun a acceptées en s'inscrivant à ce forum. Je crois que dans ce forum occitan, entraînés par la virulence de certains, nous sommes allés trop loin (j'effacerai pour ma part cette partie du message quand j'aurai l'impression qu'il a été lu par tous puisqu'il est hors-sujet et ne devrait rien avoir à faire dans ce fil). |
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Quevenois
Inscrit le: 06 Mar 2007 Messages: 219 Lieu: Bretagne
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écrit le Saturday 05 Dec 09, 5:14 |
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Ok.
Dernière édition par Quevenois le Tuesday 26 Oct 10, 4:56; édité 1 fois |
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Abdüssalâm
Inscrit le: 02 Jan 2007 Messages: 909 Lieu: Aiguillon
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écrit le Tuesday 08 Dec 09, 13:54 |
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Bon, je vais essayer ici de faire une "synthèse", ce qui, à mon sens, est bien plus le principe du débat que de "démolir l'argument de l'adversaire".
Deux opinions s'affrontent ici: une que je qualifierai de "conservatrice" (sans aucune nuance péjorative) et l'autre de "progressiste" (sans aucune nuance laudative).
L'une qui considère que la langue authentique est celle de ses locuteurs naturels (en voie d'extinction) et qui entend en conserver les dernières traces avant qu'elle est totalement disparue. Il veulent en préserver les moindres variations telles qu'elles existaient lorsque cette langue avait encore un rôle social. Pour ce travail de collection, tout système d'écriture qui respectera les nuances de ces parlers est le bienvenu, on peut même envisager d'utiliser l'API. Ce courant emporte l'adhésion d'un certain nombre de gens liés à ce qu'il est convenu aujourd'hui le "terroir" et leur rôle est aussi important que celui de ceux qui conservent des variétés de fruits ou légumes dont plus personne ne veut dans l'agro-alimentaire. Ca pourra servir un jour et ça contribue à la bio-diversité (autre mot à la mode).
On peut dire, néanmoins, que ce courant considère la langue comme un bloc figé incapable d'évolution mais toujours en proie à l'altération.
L'autre veut faire le constat des dégâts et cherche une solution d'avenir. Peu importe de savoir si on a affaire à des dialectes du même langue ou à des langues distinctes mais suffisemment proches pour être en grande partie intercompréhensibles et ayant, depuis le Moyen-âge, tissé des liens culturels évidents, le but est de faire revivre cette langue ou ces langues au moyen d'une standardisation qui ne prend en compte que les traits les plus évidents de chaque grand groupe dans ses possibiltés de variations. Aujourd'hui, aucune langue ne peut survivre si elle n'est pas, au moins à l'écrit, un minimum standardisée. Et c'est ici que la graphie dite classique entre en jeu car elle gomme les trop grandes différences. De plus quelle langue du domaine roman occidental d'un peu d'envergure écrit les finales des verbes sans "r" ou les participes passés sans "t" ou "d" ou les féminins en "o"?. Pour un "occitan" moderne, dépouillé de tout "folklorisme", il faut une langue un minimum standardisée.
Bien sûr, à ceci on pourra objecter, comme l'a fait justement Invidia, que l'Occitanie n'est pas Israël (qui a troqué le yiddish et autres langues des Juifs immigrés, non pas contre l'hébreu biblique mais un hébreu moderne) et que le français joue parfaitement le rôle de langue véhiculaire, que c'est un projet utopique vu le peu de gens qu'il touche et c'est mon opinion. Mais il y en a qui pensent que , même quasiment perdu, le jeu en vaut la chandelle et sont près à tenter de sauver ce qui pourra l'être, même si dans le fond et la forme, la langue doit être considérablement remaniée. En cela, je les respecte et leur donne mon (très modeste) appui.
J'ai sûrement laissé de côté certains aspects du problème et me suis peut-être parfois mal exprimé vu mon peu de maîtrise de la langue françase (hein, Maître Invidia ), mais je laisse la parole à celui qui voudra la prendre dans le respect des règles sus-mentionnées. |
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Quevenois
Inscrit le: 06 Mar 2007 Messages: 219 Lieu: Bretagne
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écrit le Tuesday 08 Dec 09, 14:40 |
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Dernière édition par Quevenois le Tuesday 26 Oct 10, 4:56; édité 1 fois |
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Invidia
Inscrit le: 24 Jul 2008 Messages: 441 Lieu: Gasconha (França)
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écrit le Tuesday 08 Dec 09, 15:01 |
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Je pense Abdüsseläm, que tu n'as pas compris que mon point principal, c'est que je nie férocement que le gascon soit un dialecte de l'occitan. Je n'ai rien contre un vaste espace de culture dit d'oc qui correspond à une réalité française, à savoir le sentiment d'être méridional. Mais très clairement, c'est dans l'espace de la Gascogne qu'il faut développer une langue normalisée gasconne parce que comme je l'indiquais, dans la mesure où le français remplit fort bien son rôle de vecteur de communication large et que l'Occitanie, par sa diversité, son hétérogénéité, ne peut qu'être fatalement une France en petit, seule l'appartenance sentimentale à la Gascogne peut justifier que sur leur temps libre, des jeunes gens apprennent une langue qui a perdu toute utilité sociale.
Il faut articuler l'apprentissage d'une langue avec des phénomènes sociaux. L'échec de l'occitanisme, c'est d'enseigner une langue qui n'a plus de sens en dehors de l'appartenance à l'occitanisme. Ma proposition, mais je n'irai pas plus loin car ce forum n'est pas politique, c'est d'articuler la connaissance du gascon avec l'identité gasconne en France, pas tout à fait éteinte.
Mais je réitère une nouvelle fois mon appel : dites-moi à un moment donné en quoi il y a nécessité d'une langue qui unifierait artificiellement les modalités romanes du Sud de la France (c'est impossible d'ailleurs : le seul choix raisonnable, c'est de reprendre un sous-dialecte tel quel, comment pourrait-on faire en sorte que le gascon participe de l'élaboration de cette nouvelle norme quand il se sépare de l'occitan médian sur tous les points les plus sensibles ?). Dans quelles circonstances les habitants du Sud de la France ont-ils besoin d'une langue qu'ils n'auraient pas en commun avec les gens du Nord ? Bref, cela revient à la seule question que personne ne se pose : quelles sont les manifestations réelles de l'Occitanie ? |
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