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batisse
Inscrit le: 10 May 2018 Messages: 71 Lieu: Lorraine (France)
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écrit le Friday 25 May 18, 11:11 |
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embatérienne a écrit: | yves a écrit: | C'est effectivement ce qui se dit dans l'armée (ou du moins ce qu'on nous a seriné quand j'y étais), mais j'ai toujours trouvé ça bizarre, en comparant justement avec "monsieur", de "mon sieur". |
Précisément, et monseigneur, et madame. .. |
Il faut reconnaître qu'il y a de quoi s'y perdre. On dit aussi son éminence, son altesse, votre honneur, sa sainteté, et j'en passe. On dit également, plus vulgairement, eh ben mon cochon, ou mes aïeux.
Je me demande si dans d'autres langues il y a autant de tournures. Je n'ai pas fait beaucoup d'allemand mais il me semble qu'ils parlent de mein Herr Gott, dans lequel il serait étonnant que mein soit un reste d'un autre titre, destiné à renforcer le Herr. Pareil avec le my dear anglais.
Mais on s'éloigne du sujet ... |
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Outis Animateur
Inscrit le: 07 Feb 2007 Messages: 3510 Lieu: Nissa
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écrit le Friday 25 May 18, 11:41 |
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Arrêtons un peu les délires. Dans « mon colonel », mon n'est au départ rien d'autre que le simple possessif, mot qui n'indique pas la possession mais la relation à ego (cf. ma rue, mes parents).
Dans l'armée française, un grade ne se précède de mon que quand on s'adresse à un supérieur, c'est-à-dire au chef de la formation à laquelle on appartient, jamais à l'égard d'un subalterne. Dans la vie civile, on tolère l'usage du mon à l'égard des officiers supérieurs ou généraux, sans que je sache si ça tient de la lâcheté ou de la cuistrerie …
Enfin et surtout, ce fil est consacré au mot chez, tout autre est |
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Outis Animateur
Inscrit le: 07 Feb 2007 Messages: 3510 Lieu: Nissa
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écrit le Sunday 27 May 18, 10:10 |
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EDIT : Je ne savais pas tout des habitudes militaires :
Wikipedia, s.u. Grades de la Marine nationale française a écrit: | Une légende prétend qu’après la défaite de Trafalgar, Napoléon, qui tenait pour responsables les officiers de la « Royale », décida qu’on ne leur dirait plus « mon » devant leur appellation de grade, « mon » étant le diminutif de « monsieur », il les punissait en leur retirant cet honneur. Pourtant, jusqu'à une période récente, quand un officier s'adressait à un subalterne à propos d'un autre officier, il l'appelait « Monsieur » sans préciser son grade : « Factionnaire, Monsieur Untel est-il à bord ? ». |
D'un autre côté, le mon- de monsieur n'est rien d'autre que le possessif |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10945 Lieu: Lyon
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