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Que sont les langues d'oïl ?

Le terme langue d'oïl désigne globalement la branche des langues gallo-romanes qui se sont développées dans la partie nord de la Gaule, puis dans la partie nord de la France, en Belgique et dans les îles anglo-normandes.

Pour mémoire, Le nom d'oïl vient du latin hoc ille (qui signifie "c'est ça") et qui avait abouti dans le Nord à o-il (qui deviendra oui) et dans le Sud à oc. On appelait donc les dialectes du nord la langue d'oil, ceux du sud la langue d'oc. La langue d'oïl fut illustrée par les trouvères, la langue d'oc, par les troubadours.

Dès le 9e, il y a un morcellement linguistique. Il n'y a pas une langue romane issue du latin mais des dialectes romans (plus de 600 sur l'actuel territoire !)

A partir de la fin du 11e siècle, les écoles se multiplient et les premières oeuvres littéraires commencent à se répandre. La Chanson de Roland est composée au 12e siècle. Durant ce siècle, c'est le dialecte normand qui prédomine. Au 13e siècle, c'est le picard. A Paris même, on constate une unification linguistique : le françois est la langue des gens cultivés.

Entre le 14e et le 15e siècle, tous ces dialectes du nord de la France vont se fondre en une langue commune que nous dénommons aujourd'hui l'ancien français. Cet ancien français va s'imposer en tant que langue officielle, c'est-à-dire littéraire et administrative, des rois de France.

Malgré une volonté récurrente du pouvoir central de les éradiquer, les langues d'oil ont resisté dans leurs terroirs et sont encore parlées de nos jours. Mieux, elles se chantent encore et toujours sur des musiques actuelles. Non, les trouvères n'ont pas disparu !