giòrss
Inscrit le: 02 Aug 2007 Messages: 2778 Lieu: Barge - Piemont
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écrit le Tuesday 12 Feb 08, 23:59 |
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M'ont toujours interessé les noms de métiers avec le suffixe -and.
Cet "-and" pourrait être une modification d'un "-ant" derivé d'un latin "-ans" passé à
"-ante(m)"...mais, pourrait aussi être une modification phonetique d'un germanique
"-enc", variation de "-eng/-ing".
Par ex. TISSERAND
Selon LE TRÉSOR DE LA LANGUE FRANÇAISE INFORMATISÉ:
Citation: | Hist. 1. a) 1224 toisserans masc. plur. (Lett. de Pierre, abbé de S.-Denis et Mahieu, sire de Montmorency, A.N. K 830, pièce 1 ds FAGNIEZ t. 1, p. 138); 1239 tisseranz (S. Loup, A. Aube ds GDF. Compl.); b) ca 1260 tesseirande fém. (ETIENNE BOILEAU, Livre des métiers, éd. G. B. Depping, p. 99); 2. 1832 « famille d'oiseaux sylvains » (RAYMOND). Dér. de tistre anc. forme de tisser* à l'aide de l'anc. suff. germ. -enc (v. FEW t. 13, 1, p. 294); cf. également tissier « ouvrier qui tisse » (XIIe s.-1771 Trév.) et le prov. teissandier (dep. 1279), v. FEW, loc. cit., p. 291. Fréq. abs. littér.: 160. |
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La mère de ma grand-mère s'appellait SCALERANDI, en piémontais SCALëRÀNT.
Je pense à un mot neo-latin basée sur une forme "scalera", derivé de "scala" = échelle+ "-aria" (lat.)
En français existe "escalier" =scala+ariu(m); pl. scalaria
En TRESOR etc.
Citation: | Étymol. et Hist. 1531 escallier « suite de degrés, de marches » (Comptes des bâtiments du roi, éd. L. de Laborde, t. 1, p. 210). Empr. par la voie écrite (le mot désigna d'abord les escaliers de pierre caractéristiques de la Renaissance, puis remplaça peu à peu degrés* et montée* ds la lang. commune) au prov. escalier (dep. 1188, scalerium ds une charte lat. de Montpellier ds DU CANGE; v. autres attest. prov. des XIIIe et XIVe s. ap. K. Jaberg ds R. Ling. rom. t. 6, p. 108, note 1 et ds RAYN.; cf. judéo-fr. esjaliere, fr.-prov. eschalier ds FEW t. 11, p. 270 et ap. K. Jaberg, loc. cit., p. 111, n. 3) issu du b. lat. scalarium « escalier », attesté dans des inscriptions (v. K. Jaberg, loc. cit., p. 106) et formé par substantivation à partir de l'adj. scalaris « appartenant à l'escalier » (cf. scalaria, plur. « escalier » chez Vitruve), dér. de scala « échelle » et « escalier »; un emprunt direct au lat. impérial de Vitruve (K. Jaberg) ne convient pas : lat. -arium > -aire dans les emprunts sav. V. K. Jaberg ds R. Ling. rom. t. 6, pp. 96-113 et FEW t. 11, pp. 270-272. Fréq. abs. littér. : 6 789. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 6 463, b) 12 614; XXe s. : a) 11 400, b) 9 742. Bbg. Archit. 1972, p. 37; pp. 40-41. CAGNON (M.), SMITH (S.). Le Vocab. de l'archit. en France de 1500 à 1550. Cah. Lexicol. 1971, t. 18, p. 108. PIRON (M.). Les Belgicismes lexicaux. In : [Mél. Imbs (P.)]. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1973, t. 11, p. 300.
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Alors mes ancêtres avaient un nom de famille que signifiait "fabricants d'escaliers"
(E)SCALARIA+ger. ENC (ou + lat. ANTE)
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MARCHAND (anc. MARCHEDANT...s. X)
MERCATA+ ANTE (lat. pop. et italien ancien MERCATANTE; it mod. MERCANTE) |
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Outis Animateur
Inscrit le: 07 Feb 2007 Messages: 3510 Lieu: Nissa
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écrit le Wednesday 13 Feb 08, 8:31 |
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On ne peut pas vraiment dire que le suffixe -and soit très producteur de noms de métiers en français :
brigand, marchand, tisserand, truand forment toute ma récolte et leurs étymologies sont variées … |
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felyrops
Inscrit le: 04 May 2007 Messages: 1143 Lieu: Sint-Niklaas (Belgique)
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écrit le Wednesday 19 Mar 08, 0:35 |
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chaland (12e siècle) (=d'abord 'ami, connaissance', plus tard 'quelqu'un qui a de l'intérêt'). Aujourd'hui client.
Autres formes: achalander, achalandage.
Origines latines: cliens-clientis, (probablement du grec κλινω = reposer sur quelqu'un), voir aussi clientela.
Passé au flamand/néerlandais moderne: klant |
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