Invidia
Inscrit le: 24 Jul 2008 Messages: 441 Lieu: Gasconha (França)
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écrit le Monday 30 Nov 09, 16:26 |
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La génération en question a fait le choix de l'intégration française et du développement économique des Trente Glorieuses. Ce n'est pas cependant un choix tout à fait libre, la mutation socio-économique du monde agricole condamnait le maintien de la langue. Seul un fort patriotisme local aurait pu la sauver comme les Basques le font. Le fait d'avoir introduit la graphie alibertine juste au moment où la transmission cessait a été une catastrophe : face à la défaillance orale, les occitanistes n'ont pas eu l'intelligence de proposer des textes en graphie d'inspiration française, seule à même d'être lue sans effort auprès d'une génération pas tout à fait francisée, mais qui ne possédait plus la langue parfaitement. On a finalement nié l'accès à l'écrit aux générations nouvelles de l'après-guerre alors même que le champ de l'oralité s'effondrait. |
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Felibre d'Auvernho
Inscrit le: 23 Apr 2011 Messages: 222 Lieu: Auvernho
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écrit le Thursday 28 Apr 11, 1:28 |
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"dels" était une concession aux Catalans du temps de l'idéal d'oc uni. Dans la mesure où ceux-ci ont fait faux-bond dans les années 20 (expulsés par les félibres provençaux qui n'ont pas goûté au choix de la bourgeoisie catalane de jouer le jeu économique espagnol : c'est pour cette raison que nombre de félibres étaient assez pro-Franco plus tard, pour "punir" les Catalans), il n'y a aucune raison de maintenir un tel archaïsme. Car les jeunes occitanophones, qui n'ont plus de référent oral, prononcent tel que ça s'écrit.
"Les félibres pro-Franco" je ne les ai jamais vus. En revanche, Louis Alibert, "lo Mèstre" des occitans, l'inventeur de la "graphie Alibert", orthographe espagnoliste, a reçu chez lui pendant toute la période républicaine un certain "Carbonell", membre de l'IEO, qui est reparti chez lui en Catalogne espagnole une fois que celle-ci a été "libérée" par Franco. |
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