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Moutik Animateur
Inscrit le: 06 Apr 2008 Messages: 1236
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écrit le Sunday 13 Sep 15, 22:49 |
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French meringue, « meringue, meringue préparée comme dans la pâtisserie française ».
Sur les différences entre French meringue, Swiss meringue et Italian meringue, voir cette page du Cook’s illustrated en ligne (et en anglais).
Sur l’étymologie controversée de meringue voir le Mot du jour meringue. |
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Moutik Animateur
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écrit le Monday 19 Sep 16, 9:52 |
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The French Shore
Littoral de Terre-Neuve où les navires français avaient des droits de pêche.
L’on a dit aussi :
the French Treaty Shore,
the Treaty Shore,
la côte française de Terre-Neuve,
la côte du traité.
Au début du XVIIIème siècle les hégémonies européennes s’affrontent. D’un côté la Grande Alliance, réunissant l’Angleterre, les Provinces-Unies, l’empereur Léopold 1er, la plupart des princes allemands, le Portugal. De l’autre la France et l’Espagne. L’on appellera ces conflits complexes la guerre de succession d’Espagne (1701 – 1714).
L’une des clauses du traité d’Utrecht, signé en 1713 entre l’Angleterre et la France, et qui met partiellement fin à la guerre, stipule la pleine souveraineté de la Grande-Bretagne sur Terre-Neuve. Jusque-là, l’île avait été colonisée à la fois par des Français et des Anglais. Cependant, les navires français conservent le droit de pêcher le long d’une partie du littoral, et de s’installer temporairement à terre pour y faire sécher leurs prises.
On appellera cette partie du littoral le French Shore.
Ce French Shore s’étend du cap de Bonavista à la pointe Riche, soit sur toutes les côtes nord de l’île. En 1783 les limites du French Shore sont déplacées. Il s’étend désormais du cap Saint-John au cap Ray, soit sur toutes les côtes ouest de l’île. |
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Moutik Animateur
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écrit le Monday 19 Sep 16, 9:57 |
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Premier traité d’Utrecht :
Article 13. Lisle de Terreneuve avec les isles adjacentes appartiendront désormais absolument à la Grande-Bretagne, et à cette fin le Roy Très Chrétien fera remettre à ceux qui se trouveront à ce commis en ce païs-là, dans l'espace de sept mois à partir du jour de l'échange des ratifications de ce traité, ou plus tôt si faire se peut, la ville et le fort de Plaisance et autres lieux que les Français pourraient encore posséder dans la dite isle, sans que le dit Roy Très Chrétien, ses héritiers ou ses successeurs, ou quelques-uns de ses sujets, puissent désormais prétendre quoi que ce soit, et en quelque temps que ce soit, sur la dite isle et les isles adjacentes, en tout ou en partie. Il ne leur sera pas permis non plus d'y fortifier aucun lieu, ni d'y établir aucune habitation en façon quelconque, si ce n'est des échafauds et cabanes nécessaires et usités pour sécher le poisson, ni aborder dans la dite isle dans d'autre temps que celui qui est propice pour pécher et nécessaire pour sécher le poisson. Dans la dite isle, il ne sera pas permis aux dits sujets de la France de pêcher et de sécher le poisson en aucune partie que depuis le lieu appelé cap de Bona-Vista jusqu'à l'extrémité septentrionale de la dite isle, et de là en suivant la partie occidentale jusqu'au lieu appelé pointe Riche. Mais l’Ile dite Cap Breton et toutes les autres quelconques, situées dans l’embouchure et dans le Golphe de S. Laurent demeureront à la France, avec l’entière faculté au Roi Très Chrétien d’y fortifier une ou plusieurs places.
31 mars au 11 avril 1713
Voir :
The French Treaty Shore
La pêche par les Français à Terre-Neuve au XVIIIe siècle
Et sur Gallica :
Notice historique et documentaire sur la question du French-Shore à Terre-Neuve (1713 à 1899),
Imprimerie de Bazin, Saint-Malo, 1899. |
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Moutik Animateur
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Moutik Animateur
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écrit le Thursday 13 Dec 18, 7:48 |
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French curry
Vadouvan, mélange d’épices, d’échalottes, d’oignon, d’ail…
Ce vadouvan serait originaire de Pondichéry, d’où son surnom.
L’on peut en trouver une recette sur gourmet.com.
Et lire sur le même site cet article assez cocasse où il est question de Paris. |
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