hunnamkuerf
Inscrit le: 20 Feb 2008 Messages: 248 Lieu: Berlin
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écrit le Friday 24 Feb 17, 12:24 |
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Cela dépend de la date d'édition du dictionnaire. En 1993, on est revenu à la norme d'avant 1953 de transcrire le i dur par "â", qui ne subsistait après cette date que dans "român" "România" et dérivés.
Par contre, "î" subsiste toujours dans certains mots pour des raisons étymologiques, par exemple "în". |
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András Animateur
Inscrit le: 20 Nov 2006 Messages: 1487 Lieu: Timişoara, Roumanie
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écrit le Saturday 25 Feb 17, 11:26 |
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Il s'agit de la graphie d'une même voyelle, [ɨ]. Jusqu'en 1953, pour des raisons étymologiques, on l'a transcrite î en fin de mot et en début de mot, y compris si le mot était le deuxième élément d'un mot composé, et par â à l'intérieur des mots. En 1953, on a réformé l'orthographe et on a écrit î en toute position. En 1964, on a créé une exception à cette règle, en mettant â dans le mot român et ses dérivés. Ça correspondait aux tendances nationalistes qui commençaient à revenir à cette époque-là ; il s'agissait de ne pas permettre d'oublier l'origine romaine des Roumains, puisque român vient de romanus. En 1993, on est revenu à la règle d'avant 1953 par anticommunisme, puisque la règle de 1953 avait été adoptée sous l'influence d'une tendance à la simplification d'inspiration soviétique. Cependant, tous les linguistes, écrivains et journalistes n'acceptent pas la re-réforme de 1993, qui n'est pas complètement justifiée du point de vue scientifique. C'est pourquoi cayaux risque de voir même dans des écrits d'aujourd'hui tantôt târg, tantôt tîrg. |
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