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Poyon
Inscrit le: 24 Jul 2005 Messages: 765 Lieu: Liège (Waremme)
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écrit le Sunday 21 Aug 05, 16:00 |
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En Belgique francophone , désigne une fête entre étudiants.
A l'origine, une guindaille est un texte parodique, récité ou lu dans une assemblée, généralement bibitive. Par extension, on a désigné cette assemblée, puis les fêtes étudiantes en général. PLus préciséments, lesn soirées en rapport direct ou indirect avec le baptême (sorte de bizutage codifié et encadré)
Le mot est aussi sorti de l'argot estudiantin, dans ce cas, celà désigne une soirée copieusement arosée. :tchin: |
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Maisse Arsouye
Inscrit le: 10 Nov 2004 Messages: 2037 Lieu: Djiblou, Waloneye
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écrit le Sunday 21 Aug 05, 16:30 |
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A voir également, le sujet sur le floklore estudiantin lancé par Outchakov. |
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Jean-Charles
Inscrit le: 15 Mar 2005 Messages: 3124 Lieu: Helvétie
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écrit le Monday 22 Aug 05, 0:04 |
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Poyon a écrit: | A l'origine, une guindaille est un texte parodique, récité ou lu dans une assemblée, généralement bibitive. |
C'est une tradition qui ressemble beaucoup à celle des Schnitzelbank du Carnaval de Bâle. |
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Nikura
Inscrit le: 08 Nov 2005 Messages: 2035 Lieu: Barcino / Brigantio
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écrit le Wednesday 12 Jul 06, 15:40 |
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C'est la même chose que la faluche en France ! |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11175 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Monday 14 Sep 20, 5:40 |
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Le mot est probablement issu du thème indo-européen *uen-dʰ- « tourner ».
Le lien sémantique n'est pas évident.
Je propose soit l'un soit l'autre des sens suivants, soit les deux à la fois :
- Visite l'un après l'autre de lieux de même sorte. Faire la tournée des cafés.
- Ensemble des consommations offertes par quelqu'un au café. Offrir une tournée; payer sa tournée; la tournée du patron. |
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embatérienne Animateur
Inscrit le: 11 Mar 2011 Messages: 3862 Lieu: Paris
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écrit le Monday 14 Sep 20, 8:10 |
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Rappelons les autres hypothèses en présence :
TLFi:
Citation: | Mot wallon qui est prob. l'altération de godaille* soit (A. Goosse ds la Libre Belgique, 5 nov. 1979, p. 14) sous l'infl. du picardo-wallon guinse « beuverie, ribote » (de l'a. b. frq. *winst « bénéfice, profit, gain », v. FEW t. 17, p. 595a), soit moins vraisemblablement sous l'infl. de l'arg. guindal « verre à boire » (1780 ou 1844, société bachique des « Joyeux » s. réf. ds Esn.; 1847, Dict. arg., p. 251; 1867 arg. des bouchers ds Delvau; 1892 arg. d'étudiants ds Guérin : Faire guindal, Boire de compagnie, trinquer), d'orig. inc. (v. FEW t. 23, p. 40 a, s.v. verre qui cite P. Chanvin, Le pat. de Chablis [dans l'Yonne, ms. de 1893] : guindal « verre, gobelet »). |
https://www.cnrtl.fr/definition/guindaille
Wikipedia :
Citation: | Son étymologie est floue, comme celle de beaucoup de mots venant de l'argot estudiantin. Son utilisation écrite la plus ancienne date de 1882, dans le livre Thérèse Monique de Camille Lemonnier qui voulait déjà dire « réunion joyeuse, beuverie ». Des sources disent que le terme vient du mot wallon godaille, venant lui-même du bas-francique goed ale, qui aurait été influencé par le terme wallo-picard guinse signifiant également « beuverie ». D'autres sources évoquent le mot guindal qui était un « verre à boire », attesté en 1844 et figurant dans l'argot des bouchers en 1887. « Faire guidal » se traduisait par « trinquer » dans l'argot des étudiants en 1882. On y aurait rajouté le suffixe -aille donnant un sens péjoratif au mot. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guindaille
Wiktionary
Citation: | Guindaille est vraisemblablement une altération de godaille, comme dans faire godaille, attesté depuis 1650 : « se livrer à une débauche de table et de boisson ». — (Mazarinades II, page 158, cité in F. Bar, Le Genre burlesque en France au XVIIe s., éd. d’Artrey, Paris, 1960, p. 30) |
https://fr.wiktionary.org/wiki/guindaille
On trouve sur Internet des attestations de guindaille(s) de 1856 et 1862 :
https://books.google.fr/books?id=aeVFAAAAcAAJ&pg=PA62#v=onepage&q&f=false
https://books.google.fr/books?id=lYEUAAAAQAAJ&pg=PA52#v=onepage&q&f=false
La parenté avec guindal évoquée plus haut est assez tentante, et on a de Paul de Kock une description assez longue des sociétés chantantes et notamment des Joyeux, avec ce passage :
La grande ville: nouveau tableau de Paris comique, critique et philosophique,Paul de Kock, 1842 |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11175 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Monday 14 Sep 20, 9:56 |
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"La guindaille fut portée".
L'emploi du mot laisse entendre ici que guindaille avait là le sens de "toast", non ?
Porter une guindaille = Trinquer ?
Et quand on porte beaucoup de guindailles, à la fin... |
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