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rejsl Animatrice
Inscrit le: 14 Nov 2007 Messages: 3672 Lieu: Massalia
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écrit le Tuesday 17 Jan 12, 12:38 |
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Oui, de même qu'en France, les banquiers ou prêteurs ( usuriers) furent appelés à la même époque cahorsins même s'ils n'étaient pas originaires de Cahors. |
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flo
Inscrit le: 03 Oct 2010 Messages: 302 Lieu: La Rochelle
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écrit le Tuesday 17 Jan 12, 13:23 |
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A confirmer par un germaniste, le taux lombard allemand serait proche du taux de réescompte français. |
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Azwaw
Inscrit le: 30 Aug 2010 Messages: 975 Lieu: Le Havre
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écrit le Tuesday 17 Jan 12, 14:24 |
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Je ne sais pas si l'exemple suivant entre vraiment dans le sujet mais en kabyle, mrabed désigne les religieux traditionnels (improprement appelés marabouts en français). Le terme vient lui même de la dynastie des Almoravides (en arabe : المرابطون /al-Murābitūn). |
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embatérienne Animateur
Inscrit le: 11 Mar 2011 Messages: 3875 Lieu: Paris
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écrit le Tuesday 17 Jan 12, 14:45 |
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Ce n'est pas exact. Les marabouts ne dérivent pas de la dynastie des Almoravides. Mais les uns et les autres viennent de l'arabe المرابطون /al-Murābiṭūn, c'est-à-dire ceux qui sont liés, et notamment ceux qui sont liés à un رباط ribāṭ, forteresse (cf. Rabat, au Maroc ou ... à Malte), défendue par des "moines-soldats".
De là, on a étendu le nom au saint, puis à son tombeau, puis à l'échassier.
Par contre, le terme maravedis vient bien des Almoravides.
Dernière édition par embatérienne le Tuesday 17 Jan 12, 15:49; édité 1 fois |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Tuesday 17 Jan 12, 15:03 |
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@ Moutik :
- quand des MDJ existent, il faut au minimum citer la définition ou quelques lignes concernant l'étymologie, c'est préférable, et plus agréable à la lecture, qu'un lien sec. Merci. |
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Moutik Animateur
Inscrit le: 06 Apr 2008 Messages: 1236
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écrit le Tuesday 17 Jan 12, 15:30 |
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@José
Je ne suis pas sûr. Pourquoi réécrire ce qui est écrit, et souvent mieux écrit, ailleurs sur ce forum même ? C’est tout l’intérêt d’un hypertexte de pouvoir aller lire une autre page avant de revenir à la page initiale.
Le laconisme de mon spartiate était bien entendu un clin d’œil au sens même du mot. De plus il renvoyait vers un fil assez similaire à celui-ci :
Locutions comprenant le nom d'une nation
Laconisme. s.m. Façon de parler concise, à la manière des Lacédémoniens. Quand les Lacédémoniens répondirent Si, à une longue lettre, par laquelle Philippe, Roi de Macédoine, leur faisoit une menace, C'étoit un laconisme.
(Académie, 1762)
Voir le Mot du jour laconisme. |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Tuesday 17 Jan 12, 15:44 |
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Il ne s'agit pas de réécrire mais de citer qq lignes.
L'hyper-texte a son intérêt, il peut également être vu comme fastidieux. |
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Moutik Animateur
Inscrit le: 06 Apr 2008 Messages: 1236
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écrit le Tuesday 17 Jan 12, 20:34 |
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L’invention de l’hypertexte, ou plutôt l’invention des moyens matériels pour le mettre en œuvre, est pourtant une mutation profonde des techniques de représentation et de structuration de nos connaissances, de nos idées, de nos pensées.
Ce qui peut être fastidieux c’est l’adaptation, beaucoup plus progressive, de nos manières de lire, de retenir, de parcourir, de retrouver, etc.
À comparer avec l’aisance des très jeunes à suivre en parallèle des sources d’informations parfois très touffues, voire très confuses. Certes, peut-être au détriment de l’analyse et de la compréhension. Mais c’est une autre question, et me voici totalement hors-sujet ! Et pas très laconique ! |
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Azwaw
Inscrit le: 30 Aug 2010 Messages: 975 Lieu: Le Havre
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écrit le Tuesday 17 Jan 12, 23:20 |
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embatérienne a écrit: | Ce n'est pas exact. Les marabouts ne dérivent pas de la dynastie des Almoravides. Mais les uns et les autres viennent de l'arabe المرابطون /al-Murābiṭūn, c'est-à-dire ceux qui sont liés, et notamment ceux qui sont liés à un رباط ribāṭ, forteresse (cf. Rabat, au Maroc ou ... à Malte), défendue par des "moines-soldats".
De là, on a étendu le nom au saint, puis à son tombeau, puis à l'échassier.
Par contre, le terme maravedis vient bien des Almoravides. |
Je ne sais pas. Il semblerait qu'en kabyle, le mot "mrabed" soit directement lié à la dynastie. Souvenir qu'ils auraient laissé lorsqu'ils contrôlaient une partie l'Afrique du Nord. Le ribat est une construction particulière dont je n'ai pas connaissance en Kabylie, je ne pense donc pas que, dans le contexte kabyle, le terme "mrabed" en soit un dérivé direct. |
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rejsl Animatrice
Inscrit le: 14 Nov 2007 Messages: 3672 Lieu: Massalia
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écrit le Sunday 22 Jan 12, 17:25 |
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Ce qui suit n'est pas exactement une qualité ou un comportement mais une façon de faire attribuée aux Tziganes ( peut-être à bon escient) puis par extension, l'expression prend un sens figuré ce qui met en relation de facto le nom de ce peuple et ce nouveau sens.
Zigeunermaß = mesure à la Tzigane.
Ce terme a d'abord cours dans le milieu équestre. Il désigne une façon empirique de calculer quelle taille pourra atteindre un poulain lorsqu'il sera devenu adulte.
Cela se calcule de préférence sur un Jährling ( yearling anglais) , un poulain ayant au moins un an. On mesure la distance entre le coude et le boulet de l'animal, puis celle comprise entre le coude et le sol. On additionne les deux mesures et le résultat correspond approximativement à la taille de l'animal adulte. ( A+B= taille adulte)
Par extension, l'expression est synonyme d'estimation approximative, non scientifique, non fiable et peut revêtir une connotation péjorative.
Dernière édition par rejsl le Wednesday 30 May 12, 17:43; édité 1 fois |
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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6533 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Sunday 22 Jan 12, 19:23 |
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angl. am. Indian giver : terme très insultant à l'égard des Amérindiens, pour désigner quelqu'un, quelle que soit son origine, qui reprend ce qu'il a donné.
En fait, l'histoire montre que ce sont les Blancs qui, en ne respectant pas les traités, ont repris ce qu'ils avaient donné. |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Monday 23 Jan 12, 13:43 |
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- swiping a gypsy cab and driving around with the other two hostages
= attaquant un taxi clandestin et parcourant (plusieurs kilomètres) avec les 2 autres otages
The New York Post - 23.01.2012
gipsy cab : taxi clandestin
gipsy driver : chauffeur de taxi clandestin
Je comprends le lien gipsy / clandestin comme :
- le Gitan, le Tsigane, c'est celui qui n'a pas d'attache et qui n'est présent dans un pays que de façon temporaire. Dépourvu de reconnaissance officielle, il est clandestin au regard d'un pays ou d'une nation.
(à confirmer) |
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rejsl Animatrice
Inscrit le: 14 Nov 2007 Messages: 3672 Lieu: Massalia
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écrit le Tuesday 24 Jan 12, 14:50 |
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Une gasconnade est plus ou moins synonyme de fanfaronnade.
La littérature a contribué à donner à ces Gascons une réputation de hâbleurs.
Dernière édition par rejsl le Wednesday 30 May 12, 17:44; édité 1 fois |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Wednesday 25 Jan 12, 11:40 |
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A propos de gascon, tiré du TLFi :
B. − [Avec une valeur caractérisante]
1. (Celui, celle) qui est plaisant et habile, mais fanfaron et hâbleur comme le sont, de réputation, les gens de Gascogne.
− Isidore, un garçon blond, gentil, un peu fou, un peu gascon, un peu naïf, fier de ses muscles, prêt à toutes les folies pour susciter l'étonnement et l'admiration
(Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 46)
− Ah! que je vous remercie, monsieur, de n'être pas gascon, lui dit le député de l'Aveyron. J'ai une indigestion des gens avantageux, des hâbleurs, de ces gens qui sont toujours sûrs du succès du lendemain, sauf à vous répondre une platitude quand, le lendemain, vous leur reprochez la défaite.
(Stendhal, L. Leuwen, t. 3, 1836, p. 212)
Rem. Des œuvres littér. célèbres (telles que Les Trois mousquetaires d'A. Dumas et Cyrano de Bergerac d'E. Rostand) ont popularisé, jusqu'à les rendre proverbiales, les caractéristiques des gascons.
− Ma chère enfant, Encor que mon orgueil de gascon m'interdise D'accepter de vos doigts la moindre friandise, J'ai trop peur qu'un refus ne vous soit un chagrin, Et j'accepterai donc
(Rostand, Cyrano, 1898, I, 4, p. 49)
2. Locutions
− À la gasconne. À la manière des gascons.
Cela soit dit sans rodomontade et vantardise à l'espagnole ou à la gasconne; dans aucun combat l'adversaire n'a vu la figure de mes épaules; je suis inconnu de dos.
(Gautier, Fracasse,1863, p. 350)
− En gascon. Avec habileté.
Se tirer en gascon d'une situation délicate
− Faire une lessive de gascon. Retourner son linge pour donner l'illusion de la propreté
− Promesse de gascon. Promesse faite par vantardise ou à la légère et qui n'est pas toujours tenue. |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Wednesday 25 Jan 12, 11:41 |
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Certains traits de caractères sont attribués aux Normands (TLFi) :
1. [En parlant d'une pers.]
a) (Celui, celle) qui a le caractère adroit, rusé, finaud que l'on attribue aux habitants de la Normandie
− Dans la préface de son nouveau roman, Maupassant, attaquant l'écriture artiste, m'a visé, sans me nommer (...). Aujourd'hui, l'attaque m'arrive en même temps qu'une lettre où il m'envoie par la poste son admiration et son attachement. Il me met ainsi dans la nécessité de le croire un Normand très normand. Du reste, Zola m'avait dit que c'était le roi des menteurs...
(Goncourt,Journal, 1888, p.740)
− Expr. Faire une réponse de Normand, répondre en Normand. Répondre d'une manière évasive, volontairement ambiguë:
− Lucien s'aperçut qu'après l'avoir suffisamment dulcifié par les compliments les plus flatteurs et les mieux faits, le comte l'accablait de questions. Lucien tâchait de répondre en Normand, pour s'amuser un peu, pendant ses visites si longues...
(Stendhal,L. Leuwen, t.1, 1836, p.242)
b) Celui, celle qui a le caractère avare que l'on attribue aux habitants de la Normandie. − La bonne dame, en vraie Normande, chérissait, par-dessus tout, le bien, moins pour la sécurité du capital que pour le bonheur de fouler le sol vous appartenant (Flaub.,Bouvard, t.2, 1880, p.123).
c) Expr., vx [Portant sur l'équivoque du mot gaucher, St Gaucher étant un évêque normand] Être adroit comme un prêtre normand. Être très maladroit.
Norman(d)isme (Normanisme, Normandisme) :
- a) Façon de parler particulière aux habitants de la Normandie
- b) (rare) Manière d'être, faite d'indécision, que l'on attribue aux habitants de la Normandie
2. [P. méton.; en parlant d'une chose]
Qui présente l'adresse, la ruse, la simulation que l'on attribue aux habitants de la Normandie. Réponse normande
− Les amis de Maupassant cherchent (...) à excuser Maupassant de ses éreintements forcenés, les mettant sur le dos de sa maladie. Mais il y a longtemps qu'elle dure, cette maladie! Autrefois, elle était plus normande, plus hypocrite, plus renfermée; aujourd'hui, c'est de la méchanceté...
(Goncourt,Journal, 1891, p.87)
− En partic. Réconciliation normande. Réconciliation simulée. |
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