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Helene
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 2846 Lieu: Athènes, Grèce
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écrit le Tuesday 19 Sep 06, 23:28 |
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Olécrâne ou olécrane du grec ωλέκρανον (ôlécranon) pointe du coude. Apophyse de l’os constituant l'avant-bras avec le radius formant une saillie au niveau du coude.
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ElieDeLeuze
Inscrit le: 14 Jun 2006 Messages: 1622 Lieu: Allemagne
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écrit le Wednesday 20 Sep 06, 0:08 |
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Dupont! Ne t'appuie pas sur ton olécrâne!
un rêve de prof devient réalité |
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Le garde-mots
Inscrit le: 22 Dec 2005 Messages: 743 Lieu: Lyon
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écrit le Wednesday 20 Sep 06, 0:58 |
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L'olécrâne n'est pas une apophyse (protubérance osseuse) mais une épiphyse (extrémité osseuse). |
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max-azerty
Inscrit le: 11 Jan 2006 Messages: 796 Lieu: arras
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écrit le Wednesday 20 Sep 06, 10:18 |
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Pour des raisons évidentes, il vaut mieux se casser la tête radiale que l'olécrâne. Dans le dernier cas, la réparation risque d'être séquellaire et l'on se retrouve avec un coude définitivement fléchi en forme de circonflexe, ce qui, outre le problème d'esthétique, est bien peu pratique dans les gestes de la vie courante. |
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Cligès
Inscrit le: 18 Jul 2019 Messages: 886 Lieu: Pays de Loire
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écrit le Friday 26 Mar 21, 15:45 |
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Le mot grec ὠλέκρανον est un composé dont la première partie est constituée par le nom ὠλένη, "coude".
Ce mot possède une origine indo-européenne certaine, mais la reconstruction d'une forme pré indo-européenne unique s'avère délicate. Pokorny propose quatre formes : *el ; elĕi ; lĕi ; olĭnā comme prototypes possibles pour la forme i.-e. lĕi.
Le mot grec ὠλένη, le latin ulna , "avant-bras" ou "bras", le proto-slave *olkъt, "coude" (russe mod. локоть), le lituanien úolektis, "aune", le vx. h. all. elina (all. mod. Elle) laissent supposer une sonante avant le -l. La quantité de la voyelle initiale des dérivés, variable suivant les langues (il existe même une variante ὀλέκρανον, avec un o bref), montre que cette sonante pouvait se combiner de façons diverses avec un élément vocalique (e ou o).
On remarque parallèlement la variation du suffixe : tantôt el-, tantôt ek-, tantôt en-, mais sans doute des évolutions phonétiques locales sont-elles ici en jeu.
Notre mot aune, ancienne unité de longueur, surtout utilisée pour les tissus, ne dérive pas de ulna, mais du francique *álina ; la dérivation est aisée à retracer : syncope du i post-tonique, vélarisation, puis vocalisation du l achevée à la fin du XIème. La réduction à ọ de la fausse diphtongue au- n'est guère antérieure au XVème siècle, comme le montre le fait que l'orthographe ne l'enregistre pas.
Il est à signaler que dans de nombreuses langues, le passage du sens du coude, ou plutôt de l'avant-bras, à celui de la mesure, par métonymie, est ancien.
Dernière édition par Cligès le Friday 26 Mar 21, 18:36; édité 1 fois |
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embatérienne Animateur
Inscrit le: 11 Mar 2011 Messages: 3865 Lieu: Paris
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