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bearnegasconha
Inscrit le: 05 Mar 2008 Messages: 52 Lieu: Pau Bearn Gasconha Aquitania
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écrit le Saturday 31 May 08, 21:31 |
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D'où viennent les -az et autres -oz à la fin des patronymes et toponymes savoyards ou suisses romands , sont -til de même origine que nos -ac et autres-acq méridionnaux? |
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meuuh
Inscrit le: 12 Jun 2006 Messages: 982 Lieu: Mie en ole opaštuja Karjalašša
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écrit le Sunday 01 Jun 08, 23:55 |
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Mais on a déjà répondu à ce sujet, non ?
Il s'agit de symboles orthographiques représentant la durée de la voyelle finale. Il ne s'agit dont pas d'un phonème distinct... |
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Jean-Charles
Inscrit le: 15 Mar 2005 Messages: 3124 Lieu: Helvétie
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écrit le Monday 02 Jun 08, 3:25 |
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C'était ici
Cela étant, on ne répond pas vraiment à la question de l'origine.
Il me semble que la chose est aussi liée à des graphies anciennes du français ou de langues padanes.
Les graphies "françaises" ont cohabité avec des graphies plus latines.
Je ne sais pas dans quelle mesure ça a été le cas, mais le fait que le même type de graphie est utilisée actuellement dans tout le domaine arpitan me pousse à penser que le phénomène y a été répandu pratiquement partout.
Prenons pour exemple le nom de la ville de Monthey:
On trouve des cartes de diverses époques dans lesquelles on a écrit:
Monte ou Montei
Ensuite de quoi on a, peut-être pour faire français, écrit:
Monthey (soit dit en passant, le h, je ne sais pas bien d'où il peut bien être venu ).
Maintenant, si on regarde en patois, on a:
Monta (prononcer: Montå) (Demecre a Monta est le mot d'ordre qui rappelle que le marché, c'est mercredi à Monthey)
Autrement dit: Deux orthographes ont peut-être cohabité depuis fort longtemps, ce qui semble démontrer que le franpitan n'est pas un phénomène récent.
Concernant le -Y final: Il a peut-être été utilisé pour représenter un double i
Il faudrait voir dans les autres langues romanes si le -Y final ne serait pas apparu dans la graphie lorsqu'on a commencé à prononcer é le digramme ei. Dans ce cas, le y aurait été une manière de conserver la prononciation originale é-i.
Une autre option serait qu'on serait passé de la graphie latine à celle du français, ce qui aurait obligé à écrire de manière à conserver la prononciation originale é-i
Bon, mon exemple ne comporte pas de -X ou de -Z final, mais il illustre qu'il y a peut-être à chercher une correspondance avec les -Y finaux en français. |
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