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Pascal Responsable projet
Inscrit le: 14 Nov 2004 Messages: 355 Lieu: Alsace-Lorraine- Allemagne
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écrit le Tuesday 21 Dec 04, 12:06 |
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ci-dessous une copie des statistiques sur la pratique d'un dialecte alsacien ! si cela marchait comme dans les institutions de l' UE, je crois bien que nous aurions le plus grand nombre de sièges à l'assemblée françaises des régionaux alros que nous ne sommes pas forcément les plus populaires en toute objectivité !
quand aura-t-on 60 % de bretonants, basquisants, catalanisants ?
Rassurez-vous on tombe à 30 % pour les moins de 30 ans ! on vous rejoint à la vitesse grand V !
Le dialecte en chiffres
Quelques chiffres-clés sur l'alsace
- Nombre d'habitants en Alsace : 1 734 145 (source INSEE, recensement 1999)
- Densité : 209 hab./km2 (source INSEE, recensement 1999)
- Superficie : 8280 km2 (source INSEE, recensement 1999)
Pratique de l'alsacien
Les locuteurs : quelques chiffres de 1900 à 2001
Se déclarent dialectophones en ... 2001 (1) 1997 (2) 1946 (3) 1900 (3)
% de la population 61%. 63% (2) 90,8% (3) 95% (3)
Sources (1) (2) (3)
Habitudes de pratique
d'après le sondage DNA/ISERCO de 2001 cf. source (1), les habitudes de pratique apparaissent ainsi :
- 96% des personnes interrogées pratiquent le dialecte en famille ;
- 88% le pratiquent avec certains amis ;
- 48% le pratiquent dans le milieu professionnel.
Une étude ISERCO/Cercle Schickele cf. source (4) de 1989 permet de hiérarchiser ces habitudes. Par ordre décroissant, on parle donc :
1) avec les parents et grands-parents ;
2) avec des amis ;
3) avec son conjoint ;
4) avec les commerçants ;
5) avec ses collègues de travail ;
6) avec ses enfants ;
7) avec les administrations.
Cette dernière enquête fait également apparaître que "si parler le dialecte avec ses parents ou grands-parents est une pratique qu?on peut qualifier de courante, les autres occasions s'avèrent beaucoup moins fréquentes. En particulier, à l'extrémité inférieure, on s'exprime très rarement en dialecte avec les administrations et avec ses enfants".
Moyenne d'âge des locuteurs
La proportion de dialectophones décroît régulièrement avec l?âge. Ainsi, d'après le sondage MVS/ORBI de 1997 cf. source (2), sont dialectophones :
- 86% des 60 ans et plus ;
- 77% des 50-59 ans
- 70% des 40-49 ans
- 60% des 30-39 ans
- 38% des 18-29 ans
Répartition géographique
d'après l'enquête Etude de l'histoire familiale réalisée par l'iNSEE en 1999 cf. source (5), "l'alsacien est nettement moins parlé dans les trois grandes agglomérations (Strasbourg, Colmar et Mulhouse), avec moins d'un tiers des adultes. [?] A l'opposé, la pratique du dialecte reste la plus forte dans le nord du Bas-Rhin, avec plus de la moitié des adultes en moyenne pour l'ensemble des zones d'emploi de Saverne-Sarre-Union, Wissembourg et Haguenau-Niederbronn".
Perception du dialecte
Selon l'enquête DNA/ISERCO de 2001 cf. source (1), 68% des personnes interrogées "considèrent l'alsacien comme un atout professionnel, une clé d'entrée vers les pays germanophones".
La transmission du dialecte
d'après l'enquête DNA/ISERCO de 2001 cf. source (1), " la transmission de la langue régionale, apanage de la famille, devient un phénomène minoritaire.
Seuls 15,5% des personnes interrogées disent apprendre le dialecte à leurs enfants (auxquels il faut ajouter 13% qui le transmettent " un peu "...).
Chez les 18-34 ans, le taux de transmission tombe à 12,5% alors qu?il est encore de 21% chez les 35-49 ans. [...]
La transmission est pratiquement inexistante lorsqu?un seul des deux parents parle l'alsacien." |
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Lamardelmy
Inscrit le: 12 Dec 2004 Messages: 29 Lieu: Brive, Correze, Limousin, FRANCE
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écrit le Sunday 09 Jan 05, 16:09 |
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Et si dans les ecole bilingue paritaire (publique, privée ou associative) on utilisait l'alsacien au lieu de prendre l'allemand ou mieu faisait intervenir des alsanisant... parlant alsacien pour des projet en lien avec ce qu'il apprennent pendant une ou deux heures... ca marcherait peut etre... et raviverait l'alsacien... |
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brennos
Inscrit le: 19 Nov 2004 Messages: 616 Lieu: La Nouvelle-Orléans
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écrit le Sunday 09 Jan 05, 17:34 |
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J'ai toujours trouvé ca étonnant d'avoir des écoles bilingues francais-allemand, et non alsacien, en Alsace. |
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Pascal Responsable projet
Inscrit le: 14 Nov 2004 Messages: 355 Lieu: Alsace-Lorraine- Allemagne
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écrit le Sunday 19 Jun 05, 18:23 |
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sujet inextricable en alsace!! Quelle langue enseigner ? l'allemand ou l'alsacien ? Pour le dernier lequel ?
je rappelle quand même qu'au CAPES d'allemand il y a une option alsacien pour ceux qui voudraient enseigner en Alsace la langue régionale. mais dans les faits c'est souvent l'allemand à cause de l'hétérogénité du public dans les classes.
cette mesurette sert en général aux locaux de rester chez eux au lieu d'aller à l'autre bout de chez soi !! |
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Eduie
Inscrit le: 01 Apr 2005 Messages: 194
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écrit le Monday 20 Jun 05, 10:53 |
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Le mieux c'est de faire" une école bilingue français-alsacien , je suis d'accord avec Brennos que c'est bizarre de faire les écoles français-allemand.
L' allemand peut s'apprendre au collège ... comme toutes les autres langues ... |
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Lamardelmy
Inscrit le: 12 Dec 2004 Messages: 29 Lieu: Brive, Correze, Limousin, FRANCE
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écrit le Monday 20 Jun 05, 14:11 |
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Oui mais quel sont les 'diplome' d'LCR alsaciens... ? Je suis pas sur qu'il en existe... Et c'est vrai qu'il existe plusieurs formes d'alsaciens.... (masi aussi comme ils existe plusieurs langues occitanes).... Malheuresement en alsace l'allemand est reconnu forme ecrite commune aux langues alsaciennes (par l'accademie) alors que l'espagnol (ou le latin) n'est pas la 'langue ecrite commune' au langues occitanes... |
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Jean-Charles
Inscrit le: 15 Mar 2005 Messages: 3124 Lieu: Helvétie
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écrit le Monday 20 Jun 05, 15:19 |
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Comme tu l'écris: les idiomes allemands et alémaniques utilisent le "bon allemand" ou "haut allemand" (d'ailleurs improprement nommé) comme langue écrite, pas forcément comme langue orale.
Ainsi, la forme écrite de la plupart de parlers est l'"allemand écrit" , appellée "schriftsprache", autrement dit "langue écrite".
Un peu comme si des Catalans parlaient catalan et écrivaient dans un français qu'il ne parlent pas dans des circonstances ordinaires.
Les modèles des trois zones recouvertes par le français ne sont tout simplement pas superposables à la réalité alémanique, voire germanique. |
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John 'Hannibal' Smith
Inscrit le: 15 Jun 2005 Messages: 65 Lieu: Bas-Rhin/Unter-Elsass
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écrit le Monday 20 Jun 05, 15:46 |
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Lamardelmy a écrit: | Je suis pas sur qu'il en existe... Et c'est vrai qu'il existe plusieurs formes d'alsaciens.... | Il existe plusieures formes d'alsacien, la langue n'est pas uniformisée et c'est ce qui fait son charme et sa complexité. Habitant à 20 km de Strasbourg/Strossburi seulement, on remarque (lorsque que l'on a encore l'opportunité d'entendre quelques rares mots en dialecte) facilement la différence de prononciation.
Eduie a écrit: | c'est bizarre de faire les écoles français-allemand. | Nitt gràd einverstànde mit dir/Pas d'accord avec toi !
Je pencherais plutôt pour une bonne maîtrise de la langue allemande avant de passer au dialecte alsacien, de part sa situation géographique et son partenariat économique et culturel avec le Baden-Württemberg et autre... l'apprentissage de l'allemand est ,de nos jours, indispensable en Alsace-Moselle. Le Hochdeutsch peut et doit être le salut de la langue régionale (moi même, j'utilise plus l'allemand que l'alsacien, et cela m'aide beaucoup lorsque je fais une comparaison entre les mots, la plupart du temps assez proches les uns des autres). Mais il faut aussi avoir une volonté de d'apprentissage du dialecte (pour ma part, mes parents ne m'ont entièrement transmis cette langue, de par les idées recues de l'époque, mais celà ne m'empêche pas de faire un effort pour écrire en alsacien sur base de Schriftsprache) et... d'enseignement (ce qui est, certes, difficile de nos jours).
Maintenant, quel dialecte faut-il enseigner aux jeunes ? C'est un vrai faux-problème qui se pose actuellement. Qu'il se règle localement, à chaque région sa prononciation d'un mot; elle ne doit pas être uniformisée. Pour les parents qui souhaitent transmettre le dialecte à leurs enfants, il existe des écoles primaires enseignant le dialecte aux plus petits, mais le gros problème est qu'il y a une véritable rupture dès l'entrée au collège et les cours de LCR n'y changeront rien... ce n'est pas en apprennant la recette des bredele, que l'on enseigne l'alsacien !!! Ce que je veut dire par là, c'est que l'on met plus l'accent dur le terme de culture que celui de langue régionale.
Alors allemand ou alsacien/francique, c'est un choix personnel à faire, qui n'est pas irréversible (entre les deux langues, il n'y a pas un gouffre), mais il s'en donner les moyens. |
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Charles Animateur
Inscrit le: 14 Nov 2004 Messages: 2522 Lieu: Düſſeldorf
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écrit le Monday 20 Jun 05, 15:55 |
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Lamajorité des dialectes allemands vivent avec cette coexistence de l'allemand Hochdeutsch et du dialecte. Ce dernier est surtout parlé, plus rarement écrit puisqu'il n'y a pas de standardisation acceptée par tous.
Qui peut le plus peut le moins - apprenons donc le Hochdeutsch en conservant l'alsacien. |
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John 'Hannibal' Smith
Inscrit le: 15 Jun 2005 Messages: 65 Lieu: Bas-Rhin/Unter-Elsass
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écrit le Monday 20 Jun 05, 16:25 |
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Güet g'reed, Biewele ! :applaudir: :tchin:
Bien dit, mon p'tit gars ! |
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Lamardelmy
Inscrit le: 12 Dec 2004 Messages: 29 Lieu: Brive, Correze, Limousin, FRANCE
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écrit le Monday 20 Jun 05, 21:36 |
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John 'Hannibal' Smith a écrit: | véritable rupture dès l'entrée au collège et les cours de LCR n'y changeront rien... ce n'est pas en apprennant la recette des bredele, que l'on enseigne l'alsacien !!! Ce que je veut dire par là, c'est que l'on met plus l'accent dur le terme de culture que celui de langue régionale. |
En fait CA DEPEND... sur le site de l'accademie il y a un truc qui m'a surprise... Certain college peuvent prendre comme langue vivante (2 je crois mais je suis pas sur) au meme titre que l'allemand l'espagnol ou l'anglais : l'allemand dialectal (qui doit etre de l'alsacien !).
Par contre lorsque l'on parle de LCR c'est vrai que c'est surtout culture (je l'ai fait en 6eme en club : 1h/sem) mais avec peu d'heure que peut on faire d'autre... et les personne qui s'en charge connaissent elle assez l'alsacien ? |
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John 'Hannibal' Smith
Inscrit le: 15 Jun 2005 Messages: 65 Lieu: Bas-Rhin/Unter-Elsass
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écrit le Monday 20 Jun 05, 22:35 |
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J'aimerais tant te repondre de facon honnête sur la question, developper le sujet, mais j'ai peur que l'on débouche sur un problème politique bien réel, car toutes les decisions autour du statut de la langue régionale se font toujours au niveau politique (Région en concertation avec l'Etat et l'éducation nationale). Ce n'est pas un sujet évident.
Mais on peut discuter sur l'efficacité de l'enseignement des langues vivantes en Alsace (et partout ailleurs)... de par mon expérience, j'ai eu une formation trilingu e depuis le collège jusqu'à mon entrée à l'université (malheureusement, même dans les formations professionnalisantes du type BTS-DUT, on ne met pas assez l'accent sur les langues vivantes. On propose une seule langue étrangère, et la plupart du temps, il s'agit de l'anglais), avec 3 heures d'anglais et d'allemand par semaines pendant 7 ans, j'ai eu l'impression d'accumuler peu de connaissances linguistiques. Cependant, depuis 2 ans, je ne pratique plus l'allemand en cours, mais je consulte pas mal de pages internet en allemand, je parle souvent avec ma voisine de Hamburg (faut bien s'exercer :mrgreen:) , et j'ai eu envie de réapprendre l'alsacien (grâce à l'allemand il faut le dire).
Une langue se vit, se pratique... et ce n'est pas avec 1 heure de LCR ou 3 heures d'allemand dialectal qu'on va sauver une langue régionale. J'ai fait LCR au collège, c'était navrant !
Triste constat, non ? |
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Lamardelmy
Inscrit le: 12 Dec 2004 Messages: 29 Lieu: Brive, Correze, Limousin, FRANCE
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écrit le Tuesday 21 Jun 05, 9:04 |
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John 'Hannibal' Smith a écrit: | toutes les decisions autour du statut de la langue régionale se font toujours au niveau politique (Région en concertation avec l'Etat et l'éducation nationale). Ce n'est pas un sujet évident. | Pourquoi alors les citoyens ne s'en melent t'ils pas??
Pour ouvrir une ecole paritaire : elle doit commencer par le 'soulevement' des parents aidés le plus souvent d'une association.... Sans les citoyens la langue aura beau etre reconnue politiquement on avance pas... Le corse par exemple est reconnu et meme si son enseignement est peut etre pas aussi important que le voudrait certains. En fait on s'inquiete de l'enseignement quand il est presque trop tard... On considere l'enseignement comme la derniere chance. Ca devrait etre un chance de plus simplement.
John 'Hannibal' Smith a écrit: | Mais on peut discuter sur l'efficacité de l'enseignement des langues vivantes en Alsace (et partout ailleurs)... | J'avoue que je ne sais pas si j'en ai le droit mais je vais le faire ... (si c'est pas bon dite le moi) Parler des differentes experience.
Ma 6eme et ma 5eme je les ai effectué en Alsace dans un college en section trilingue (et musique mais ca n'a rien a voir). Le niveau etait franchement moyen (mais je bossais pas beaucoup non plus faut le dire).
Ma 4eme et 3eme dans un college en correze. La j'ai du choisir une LV1. J'ai choisi l'allemand (puisque je pouvais pas faire anglais-italien que j'aurai preferé). Et la au niveau scolaire j'ai eu des difficultes. Et en allemand aussi.
Mais j'ai plus appris en 1an en 4eme que toute ma scolarité avant.
(J'en avais fait en primaire en alsace mais en moyenne une h par semaine faute de 'moyen').
A la fin de ma troisieme j'avais un niveau que je n'ai plus reussi a atteindre.
En 2nde j'aimais plus l'allemand (j'avoue que j'aimais pas trop la prof...). Après j'ai change (ang 1 alld 2). La ca allait mieux mais l'allemand est devenue extremement litteraire, mais on moins on travaillait (on était oblige) et on apprenait quelques chose meme artificiellement.
Enfin en Terminale ca c'est un peu arrange (on était plus avec les L ca aide : l'allemand est devenu si peu choisi en france "de l'interieur" que les eleves sont vite regrouper avec des section et objectif differents au moins en 1ere).
Enfin deux année de BTS. J'ai choisi un BTS ou les langue compte un peu et meme si la deuxieme langue est facultative notre lycée 'nous oblige' a en prendre une (meme aux eleves venant de BEP-bacpro qui en pas eu depuis 4 ans !).
Mais a cote de ca nous avons plus vraiment le droit de faire un stage a l'etranger. (en resume il faut etre bilingue avant de partir ou choisir un pays francophone... mais je me suis renseigner et ca fait que quelques années je suppose qu'il y a eu des histoire.)
Et enfin je n'ai pas de chance dans mon BTS nous avons 4h d'LV1 en 1ere année 3h en 2eme et la LV2 2h (regroupées pour la LV2 (allemand) avec une partie des autre section en 1ere année et avec toutes les sections de deuxieme année en deuxieme année).
John 'Hannibal' Smith a écrit: | (malheureusement, même dans les formations professionnalisantes du type BTS-DUT, on ne met pas assez l'accent sur les langues vivantes. On propose une seule langue étrangère, et la plupart du temps, il s'agit de l'anglais) | La je suis tout a fait d'accord ! Mais c'est AUSSI la faute des parents et des eleve (et une grande partie de l'education nationale) si personne n'apprend autre chose que l'anglais.
Je pense aussi que les BTS sont plus touche que les DUT (mais c'est a voir).
Cependant certain BTS (aux nombre de deux selon moi auquel on peut en rajouter un 3eme : Commerce international, assistant secretaire trilingue et +/- assistant de direction) ont un enseignement linguistique élevé (proche pour les deux premier du principe des section europeenne : 1 stage a l'étrangers, 2 langue vivante 6h chaqu'une dont une partie de 'communication/travaux proffessionels').
Quant a l'université j'attend 5-10 ans pour voir l'impact s'il y a de la reforme LMD.
John 'Hannibal' Smith a écrit: | avec 3 heures d'anglais et d'allemand par semaines pendant 7 ans, j'ai eu l'impression d'accumuler peu de connaissances linguistiques. | C'est moche a dire mais je trouve que ca depend... (cf experience personnelle)
John 'Hannibal' Smith a écrit: | Cependant, depuis 2 ans, je ne pratique plus l'allemand en cours, | Moi c'est l'italien que je ne pratique plus en cours depuis deux ans. mais peut etre que ca va changer... on verra en septembre-octobre.
Et pour 'entretenir' je regarde la tele en italien, je parle avec ma cousine sur internet (ou rarement mais ca arrive au telephone).
John 'Hannibal' Smith a écrit: | Une langue se vit, se pratique... et ce n'est pas avec 1 heure de LCR ou 3 heures d'allemand dialectal qu'on va sauver une langue régionale. J'ai fait LCR au collège, c'était navrant ! | La je suis tout a fait d'accord ! surtout le debut et la fin. Une langue se vit se pratique ... et pourtant peu de personnes 'frontaliere' vont souvent et regulierement de "l'autre cote"... bon la fin y'a pas a expliquer...
Juste un detail quand meme. C'est le role de l'ecole de sauver les langues et culture (l'un va avec l'autre pas l'un ou l'autre) régionales surtout quand c'est elle qui les a fait souffrir (mais l'alsacien est un cas a part). En fait c'est surtout au parents (et grand parents dans le cas de l'alsacien) de transmettre la langue et la culture. L'ecole n'aura pas le pouvoir de les faire revivre : puisque c'est ARTIFICIEL !!!!! |
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Jean-Charles
Inscrit le: 15 Mar 2005 Messages: 3124 Lieu: Helvétie
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Lamardelmy
Inscrit le: 12 Dec 2004 Messages: 29 Lieu: Brive, Correze, Limousin, FRANCE
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écrit le Tuesday 21 Jun 05, 13:27 |
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Désole on a un peu derive (surtout moi)... Mais je voulais bien le mettre dans se sujet en reponse a John Hannibal Smith |
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