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Pasha
Inscrit le: 12 Oct 2006 Messages: 82 Lieu: Lemosin
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écrit le Tuesday 03 May 11, 15:29 |
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Attention Invidia, tu vas facher Felibre d'Auvernho, il n'écris pas en graphie albertine mais mistralienne !!! "l'esquiròu es vengut" et "l'esquirol es vengut" sont écrit en mistralien... si si... Comme quoi, on les confond ces deux graphies... |
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Pasha
Inscrit le: 12 Oct 2006 Messages: 82 Lieu: Lemosin
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écrit le Tuesday 03 May 11, 15:42 |
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En Limousin c'est (en graphie classique, je connais pas assez la mistralienne pour me lancer) : l'escuròu es vengut. A prononcer leïcürow èï vengu (avec la nasalisation du e de vengut). |
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Felibre d'Auvernho
Inscrit le: 23 Apr 2011 Messages: 222 Lieu: Auvernho
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écrit le Tuesday 03 May 11, 16:49 |
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@ giòrss
C'est un même groupe linguistique, une même langue, mais deux dialectes très différents, d'autant que c'est la version écrite, pas phonétique. |
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Invidia
Inscrit le: 24 Jul 2008 Messages: 441 Lieu: Gasconha (França)
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écrit le Tuesday 03 May 11, 16:53 |
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Cela tuerait qui d'écrire en normalisé : "L'eicuròu èi vengu" ? Je suis désolé de constater que les Gascons ont été plus fins dans l'adoption et l'adaptation des règles alibertines : nous écrivons comme nous prononçons, comment peut-on rétablir à l'écrit une lettre (le s dans escuròu) que même le français ne note plus ? Pour quelle raison ne pas indiquer le degré d'ouverture de e dans èi (écrit es) !? En quoi est-il infamant d'entériner la chute de t final comme en français ?
Ho je sais fort bien, parce que "L'eicuròu èi vengu" semble comme à mi distance entre "L'écureuil est venu" du français et "L'esquiròl es vengut" du languedocien méridional. Et qu'il ne faut surtout pas que le limousin paraisse comme trop intermédiaire, non, dans les Monts d'Ambazac, on parle la même langue qu'en Vicdessos fuxéen ... |
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Pasha
Inscrit le: 12 Oct 2006 Messages: 82 Lieu: Lemosin
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écrit le Tuesday 03 May 11, 23:59 |
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Le problème du "s" qui fait un yod dans le groupe "es" pose question en effet. Il serait possible d'écrire eicuròu, eicòla, ... Ca se discute.
Le degré d'ouverture du "e" est trop instable en limousin pour être noté. Il n'est noté que quand l'accent tonique est a une place inhabituelle.
Pour ce qui est du "t", il est nécessaire pour deux raisons :
1) pour la logique du féminin (vengut, venguda) comme dans d'autres mots : sec/secha, freg/freja, mòrt/mòrta... On est pas comme en français ou l'on a venu / venue.
2) pour l'accentuation : dans "vengu" l'accent tonique serait sur la première syllabe, dans "vengut" du fait du "t" il est dans la seconde. Ou alors il faut écrire vengú. |
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Felibre d'Auvernho
Inscrit le: 23 Apr 2011 Messages: 222 Lieu: Auvernho
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écrit le Wednesday 04 May 11, 0:08 |
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ÇJe suis assez d'accord pour l'utilisation du T final muet puisque nous écrivons comme ça à l'Escolo Auvernhato et à l'Escolo Gabalo. (bien sûr aussi dans les parlers qui prononcent le T)
Les mistraliens limousins ont aussi toujours noté ce T final muet.
Les félibres provençaux et vellaves ont choisi de ne pas noter le T.
Ça ne fait pas de confusion puisqu'il suffit de savoir / d'enseigner que les participes passés réguliers font leur féminin en -ado, -ido, udo.
En revanche l'argumentation qu'il faudrait mettre un accent sur le -ù est fausse puisque dans le système mistralien A, I et U sont toniques: aqui, vaqui, parla, trabalha...
Ceci dit, les Provençaux d'Italie notent souvent -à, -ì les participes passés masculins, pas pour indiquer la tonique, mais pour les différencier des infinitifs.
Par souci de cohérence, ils notent aussi -ù. |
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